Une poupée à un milliard de dollars : Greta Gerwig triomphe et rejoint un club très fermé<!-- --> | Atlantico.fr
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Greta Gerwig triomphe et rejoint un club très fermé
Greta Gerwig triomphe et rejoint un club très fermé
©JUSTIN TALLIS / AFP

Phénomène de l'été

Alors que la situation des salles de cinéma semblait morose face au streaming, le film "Barbie" a passé le cap du milliard de dollars de recettes au box-office mondial. Un exploit qui place sa réalisatrice, Greta Gerwig dans un club très fermé et jusque là exclusivement masculin.

C'est l'histoire d'une poupée qui dépasse un milliard de dollars. Le film "Barbie", tiré du jouet iconique éponyme et réalisé par Greta Gerwig a réalisé l'exploit en dépassant le seuil des dix chiffres de recettes au box-office mondial, selon les estimations dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations. Un score évidemment scruté avec attention tant l'enjeu paraît grand, à plusieurs égards. Car il s'agit d'une première pour une réalisatrice en solo, les précédents exemples devant se contenter d'une co-réalisation avec un homme. C'est également une excellente nouvelle pour Mattel, la société possédant la marque Barbie, qui semble déjà prête à se lancer dans une série de films imitant le Marvel Cinematic Universe de la maison de comics, au point que certains évoquent déjà un "Mattel Cinematic Universe".

Le film, avec à l'affiche le duo Margot Robbie et Ryan Gosling en Barbie et Ken, totalise plus de 1,03 milliard de dollars de recettes à travers le monde, dont 459 millions de dollars en Amérique du Nord. Jusque là, seuls trois films comptant une co-réalisatrice avaient dépassé ce cap du milliard de dollars de recettes au box-office mondial : "La reine des neiges" 1 et 2, de Jennifer Lee et Chris Buck, et "Captain Marvel", d'Anna Boden et Ryan Fleck, selon le magazine américain Variety. Or, si le chiffre peut paraître arbitraire, il est hautement symbolique, les investisseurs ayant la réputation de privilégier ces méga-projets visant une rentabilité maximum, depuis quelques années, les productions Disney et Marvel en tête.

De plus, le succès du film fait visiblement du bien aux salles de cinéma, malmenées à la fois par la pandémie de Covid-19 et par les stratégies de streaming des grands studios. De son côté, Barbie a imposé à travers son intense campagne marketing l'idée d'un film générationnel, propice à des séances entre amis tout en nostalgie semi-ironique pour une poupée iconique à l'aura remise en question ces dernières années par le féminisme nouveau. Et de fait, trois week-ends après la sortie longtemps attendue, la vague rose "Barbie" continue de déferler sur les cinémas, entraînant par ricochet une déferlante de camaïeu de rose dans le monde, tant dans les vêtements que des accessoires divers, patins à roulettes, etc. Un succès bénéfique pour la véritable Barbie, provoquant une envolée des ventes de poupées, notamment en Afrique du Sud.

Déjà, de nombreux critiques et analystes décortiquent le film, tachant d'en tirer les ingrédients du succès : Un prestigieux casting, largement à contre-emploi (notamment Ryan Gosling, marquant en Ken très éloigné de ses rôles habituels), une bande son au diapason de l'époque avec son lot de superstars (Dua Lipa, Lizzo, The Kid Laroi et un duo entre Nicki Minaj et Ice Spice reprenant le tube "Barbie girl" de 1997), son féminisme qui a beaucoup fait parler en bien comme en mal... Ou bien tout simplement, un blockbuster divertissant de l'été, dont on aime s'imaginer qu'il a réinventé l'eau chaude ?

BFMTV

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