Syrie : les forces kurdes menacent d’interrompre leur mission de gestion et d’encadrement des camps de prisonniers issus de l’Etat islamique<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Terrorisme
Les forces locales du nord-est de la Syrie ont déclaré qu'elles pourraient être contraintes d'abandonner les camps de détenus du groupe Etat islamique suite aux bombardements de la Turquie.
Les forces locales du nord-est de la Syrie ont déclaré qu'elles pourraient être contraintes d'abandonner les camps de détenus du groupe Etat islamique suite aux bombardements de la Turquie.
©DELIL SOULEIMAN / AFP

Bombe à retardement

Plus de 50.000 personnes vivent actuellement à al-Hol, le plus grand camp de détention pour les anciens combattants de l'Etat islamique et leurs familles. Les frappes menées par la Turquie dans la région menacent les forces kurdes et la sécurité de ces camps de prisonniers.

Les forces locales du nord-est de la Syrie ont déclaré à la BBC qu'elles pourraient être contraintes d'abandonner les camps de détenus du groupe Etat islamique. Les Forces démocratiques syriennes ont indiqué qu'elles n'avaient plus la capacité de garder les enceintes si la Turquie lançait une nouvelle opération terrestre.

La Turquie a attaqué des centaines de cibles dans la région en représailles à un attentat à la bombe à Istanbul. Au moins six personnes ont été tuées et des dizaines d'autres ont été blessées dans cet attentat.

Le gouvernement turc impute l'attaque à des groupes kurdes, qui, selon le régime turc, ont des liens avec des combattants kurdes dans le nord de la Syrie.

Les Forces démocratiques syriennes ont nié toute implication dans l'attaque. Ils accusent la Turquie de l'utiliser comme prétexte pour justifier une offensive transfrontalière planifiée de longue date.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que les récentes frappes n'étaient « que le début » et qu'il était déterminé à sécuriser la frontière entre la Turquie et la Syrie en établissant un « couloir de sécurité ».

Cette crise risque d’entraîner une résurgence de l’Etat islamique.

Les Forces démocratiques syriennes sont toujours en charge des prisons et des camps de détention a au sein desquels sont retenus les combattants présumés de l'EI et leurs familles.

Le site de al-Hol abrite notamment 50.000 personnes.

BBC

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !