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Retraites, fonctionnaires, 35 heures, ISF : ce que propose Nicolas Sarkozy en matière d'économie
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Thérapie de choc

Le président de l'UMP souhaite notamment baisser le nombre de fonctionnaires et augmenter leur temps de travail.

A la peine dans les sondages, Nicolas Sarkozy mise sur l'économie. Le président de l'UMP a accordé un entretien au Figaro publié ce lundi où il détaille notamment les propositions économiques de son projet "alternatif" pour la France. Pour lui, l'urgence sera "de s'attaquer aux vrais problèmes des entreprises" et aux déficits.

  • Sur le travail des fonctionnaires

Pour Nicolas Sarkozy, c'est clair: les fonctionnaires sont trop nombreux et ne travaillent pas assez. L'ex-président de la République veut s'attaquer au poste "le plus lourd dans le budget de l'État et des collectivités locales". Pour cela, "il faudra revenir à la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et surtout l'imposer à la fonction publique territoriale" martèle-t-il.

Le temps de travail est également dans le viseur du président de l'UMP. L'écart entre les horaires du public et du privé est même selon lui devenu "injustifiable". Afin d'y remédier, Nicolas Sarkozy souhaite "que l'on renégocie les accords sur le temps de travail dans la fonction publique, il y aurait moins de jours de RTT mais, en contrepartie, je propose de rétablir les heures supplémentaires défiscalisées, pour inciter les fonctionnaires à travailler plus". Cette mesure est "une question d'équité" estime l'ancien chef de l'Etat.

  • Sur les retaites

Ses rivaux préconisent 65 ans, lui demande 63 ans. Pour le président de l'UMP, il faudra "à nouveau augmenter l'âge de départ et de manière très rapide". "Concrètement, je préfère passer l'âge légal de départ à 63 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein, mais le faire à raison d'une augmentation de quatre mois par an. C'est-à-dire repousser l'âge de départ à 63 ans (et à 68 ans, sans décote), en trois ans" détaille-t-il.

  • Les 35 heures : une abrogation pas automatique

A l'inverse de son ancien Premier ministre et désormais grand rival François Fillon, Nicolas Sarkozy ne se déclare pas pour l'abrogation pure et simple des 35 heures. "Mon principe est simple : les entreprises qui souhaitent sortir des 35 heures doivent pouvoir le faire par la négociation", juge-t-il. "Bien entendu, je propose de rétablir dans les entreprises le principe des heures supplémentaires défiscalisées".

  • Sur la baisse des impôts et la suppression de l'ISF

Dans une France "écrasée d'impôts", Sarkozy ne veut plus d'ISF. "Il faut "désidéologiser" le débat fiscal". On ne peut pas vouloir l'Europe, c'est-à-dire la liberté de circulation des hommes et des capitaux, et avoir la fiscalité la plus lourde du continent

Lu sur le Figaro

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