Retraites : Emmanuel Macron pense qu'il aurait dû s'engager personnellement d'avantage dans le débat<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président cherche à reprendre la main dans un contexte d'impopularité de son gouvernement
Le président cherche à reprendre la main dans un contexte d'impopularité de son gouvernement
©RTL

Réforme difficile

Dans un entretien accordé au Parisien, le chef de l'État avance qu'il aurait dû se "mouiller" d'avantage dans les discussions liées à sa réforme, annonçant son réengagement "dans le débat public".

Dans un entretien accordé au Parisien et publié ce dimanche, Emmanuel Macron, toujours sous pression d'opposants dans ses déplacements récents, défend sa réforme des retraites contestée. Il réaffirme ainsi la nécessité d'en passer par une réforme de rééquilibrage budgétaire ; "Quelles que soient les hypothèses, on est déficitaire", appuie-t-il. Loin d'être un signe d'affaiblissement du pays, pour le président, cette réforme "nous redonne du muscle" parce qu'elle réduit le déficit. Ainsi, ce sacrifice pourrait permettre le lancement d'autres "grands chantiers".

A propos de la contestation persistante, qui se traduit par une baisse de sa popularité selon les sondages, le président concède que "les réformes des retraites, c’est toujours difficile", et avance le débat républicain contre le chaos ; "On peut tout à fait contester le président. Mais on doit toujours lutter contre la violence et l’incivisme". Néanmoins, Emmanuel Macron avance également une forme de mea culpa sur son investissement personnel dans ce débat, "Il y a trop de bavardage dans le système… Et, peut-être que j’aurais dû plus me mouiller, mais ce sont les institutions", explique-t-il.

L'occasion de se montrer combattif et de couper court aux critique sur sa déconnexion et son exercice solitaire du pouvoir, "Je pense surtout que je dois me réengager dans le débat public parce qu’il y a des choses qui ne sont pas claires", soutient-t-il, affirmant néanmoins que cela ne signifierait pas "intervenir tout le temps" durant les débats sur sa réforme.

Enfin, le chef de l'État concède des erreurs. "Est-ce qu’on aurait pu mieux faire? Oui", déclare-t-il. L'occasion de regretter "qu’on n’ait pas installé l’idée qu’il y avait besoin de faire cette réforme",tout en se concentrant désormais sur "la suite".

BFMTV

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