Présidentielle : Mélenchon assure que le «match» avec Ruffin «n'existe pas et n'existera jamais»<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans un tweet posté la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon avait déjà salué François Ruffin assurant, sondage à l'appui, que son collègue était «prêt» pour la présidentielle.
Dans un tweet posté la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon avait déjà salué François Ruffin assurant, sondage à l'appui, que son collègue était «prêt» pour la présidentielle.
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Faire taire les rumeurs

L'ex-candidat à la présidentielle, qui dit vouloir «être remplacé», promet qu'il «n'y aura pas de bataille de succession» entre lui et un autre Insoumis pour 2027.

La guerre de succession n'aura donc pas lieu? C'est en tout cas ce que promet Jean-Luc Mélenchon dans une note de blog publiée dimanche. «Ni François Ruffin, ni moi ne nous laisserons entraîner dans ce cirque», assure le triple candidat Insoumis à la présidentielle alors que son collègue de la Somme se dévoile de plus en plus. «Naturellement, ce match n'existe pas et n'existera jamais», insiste le chef des Insoumis.

Dans un tweet posté la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon avait déjà salué François Ruffin assurant, sondage à l'appui, que son collègue était «prêt» pour la présidentielle. Dans la maison Insoumise, nombreux se sont étonnés d'un tel adoubement si loin de l'échéance, au point d'y voir un cadeau empoisonné. Même François Ruffin s'était montré gêné : «C'est gentil, mais ce n'est pas le moment», avait-il répondu sur France Info.

«J'ai dit sur tous les tons que je souhaitais être remplacé. Pour les élections. Je n'ai pas changé d'avis», assure en attendant Jean-Luc Mélenchon, certifiant que son «rôle est autre dorénavant». «Je le répète : il n'y aura pas de 'bataille de succession' entre moi et qui que ce soit dans le mouvement Insoumis. Il y aura en 2027 une candidature soutenue par les Insoumis. Et nous accéderons au second tour», promet-il.

Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas non plus que la «force» de son mouvement soit «affaiblie par le tableau d'une guerre de personnes». «Surtout celle que je ne veux pas mener», martèle-t-il. «François Ruffin conduit une campagne ardente et réussie. Il exprime un contenu politique et une ligne. Il ne peut être question pour moi de voir transformer les discussions avec lui en pugilat ou compétition, qui n'aurait qu'un résultat : affaiblir le mouvement et sa position en 2027», prévient-il.

Le Figaro

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