Présidentielle en Iran : le modéré Hassan Rohani largement en tête<!-- --> | Atlantico.fr
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Samedi matin, le modéré Hassan Rohani arrivait en tête du premier tour de la présidentielle iranienne avec 52% des voix.
Samedi matin, le modéré Hassan Rohani arrivait en tête du premier tour de la présidentielle iranienne avec 52% des voix.
©Reuters

Premier du peloton

Selon des résultats partiels, le candidat des modérés et des réformateurs, Hassan Rohani, frôlait la majorité absolue au premier tour du scrutin présidentiel iranien.

Samedi matin, le modéré Hassan Rohani arrivait en tête du premier tour de la présidentielle iranienne avec 52% des voix, selon des résultats partiels portant sur 18% des bureaux de vote, rapporte Le Nouvel Observateur. Sur 5,2 millions de bulletins de votes valides dépouillés, Hassan Rohani obtient 2,7 millions de voix. Il arrive ainsi devant le conservateur Mohammad Bagher Ghalibaf, qui ne recueille que 903 000 voix (17%). Le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili obtient 679 000 voix (13%) et un ex-commandant des Gardiens de la Révolution (l'armée d'élite du régime) Mohsen Rezaïe 536 000 voix (10%).

Cette élection intervient sur fond de grave crise économique due aux sanctions internationales visant le pays en raison de son programme nucléaire. Toute la journée de vendredi, les électeurs se sont massivement mobilisés : le taux de participation devrait atteindre 70% dans la province de Téhéran. Ce taux pourrait même être supérieur dans d'autres régions. En 2009, le taux de participation avait officiellement atteint 85%. L'annonce de la réélection dès le premier tour du conservateur Mahmoud Ahmadinejad avait alors été vivement contestée dans la rue. Selon la Constitution, ce dernier ne pouvait briguer un troisième mandat consécutif.

Agé de 64 ans, Hassan Rohani, a bénéficié du retrait du seul candidat réformateur Mohammad Reza Aref. Il était le responsable des négociations sur le dossier nucléaire entre 2003 et 2005 sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). Il prône plus de souplesse dans les discussions avec les grandes puissances pour alléger les sanctions décrétées contre l'Iran, explique l'AFP.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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