Pap Ndiaye se dit "ferme" sur la question de la laïcité <!-- --> | Atlantico.fr
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Pap Ndiaye.
Pap Ndiaye.
©EMMANUEL DUNAND / AFP

ÉCOLE

Deux ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, le ministre de l'Éducation nationale était l'invité du Grand Jury RTL - LCI - Le Figaro.

Deux ans jour pour jour après la mort de Samuel Paty, le ministre de l'Éducation a été interrogée lors du Grand Jury RTL - LCI - Le Figaro sur la situation tendue dans certaines écoles : « L'atroce assassinat [de Samuel Paty, NDLR] nous oblige. D'abord à la commémoration. Ensuite à réaffirmer l'importance de la laïcité, de la libre expression, de l'école comme un lieu qui doit être débarrassé d'influences religieuses. » « Il y a deux écueils à éviter : dire que rien n'a changé et dire que tout va bien. C'est un travail de longue haleine que nous menons contre les forces hostiles à la République. [...] Il nous reste encore du travail à faire, notamment sur les réseaux sociaux », a souligné le ministre, qui a mentionné avoir renforcé la protection fonctionnelle des personnels mais aussi les équipes Valeurs de la République ainsi que les formations des enseignants sur la laïcité.

Longuement interrogé sur cette problématique de la laïcité à l'école, et sur l'attention qu'il porte à ce sujet, Pap Ndiaye n'a cessé d'insister sur sa « fermeté ». « Je n'ai pas la main qui tremble sur les questions de laïcité », a-t-il assuré. Il a aussi rappelé sa promesse de « transparence », notamment en publiant tous les mois les chiffres des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires. Le dernier bilan a révélé que 313 signalements d'atteintes à la laïcité avaient été relevés en septembre.

Le ministre a cependant estimé qu'il n'y avait pas lieu de modifier la loi sur les signes religieux à l'école de 2004, « parfaitement claire », et s'est refusé à établir « un catalogue de dispositions vestimentaires qui de surcroît serait déjoué le lendemain », alors que les chefs d'établissements sont très demandeurs de « directives claires », notamment sur la question des abayas et des qamis. « Il faut regarder les situations au cas par cas », a-t-il indiqué, rappelant l'importance du « dialogue » avec les élèves et les familles, ainsi que le « soutien » apporté par les équipes Valeurs de la République aux personnels.

Le Figaro.

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