Nouvelle-Calédonie : nouvelle nuit de violences suite au transfert de figures indépendantistes dans l'Hexagone<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un barrage routier à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 24 mai 2024.
Un barrage routier à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 24 mai 2024.
©Theo Rouby / AFP

Émeutes

D’après le Haut-Commissariat de la République, "la nuit a été agitée" et les forces de l'ordre ont été "prises à partie" par les émeutiers.

Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin, la Nouvelle-Calédonie s'est encore embrasée, après le transfert dans l'Hexagone, pour y être incarcéré, de sept figures indépendantistes calédoniennes. Parmi elles, le porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), Christian Tein, soupçonné d'avoir orchestré les émeutes.

"La nuit a été agitée et marquée par des troubles sur l'ensemble de la grande terre [la principe île de l'archipel], sur l'île des Pins et Maré, nécessitant l'intervention de nombreux renforts : prises à partie des forces de l'ordre, incendies volontaires et barrages", a assuré lundi le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, représentant de l'État français, dans un communiqué.

A Dumbéa, au nord de Nouméa, chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie, les locaux de la police municipale ont brûlé ainsi qu'un garage. Un journaliste de l'AFP a pu constater que quatre véhicules blindés sont intervenus. Les affrontements se sont déroulés près d'un garage automobile où des voitures étaient en feu. Près d'un grand magasin de matériel de sport entièrement détruit situé dans les environs, des indépendantistes campaient devant les forces de l'ordre lundi en début d'après-midi, l'un d'eux lançant "Libérez nos prisonniers !".

À Bourail, commune située à moins de 200 km au nord de Nouméa, des affrontements ont aussi opposé les forces de l'ordre à des indépendantistes, qui se sont soldés par un blessé, a appris l'AFP. La personne blessée n'a pas été touchée par une balle et n'est pas membre des forces de l'ordre, a précisé le Haut-Commissariat de la République. Lundi, dans le quartier de la Vallée-du-tir, une unité de policiers a délogé des émeutiers d'un barrage en flamme sur un rond-point, a affirmé un policier à l'AFP.

Le Haut-Commissariat a fait état "de plusieurs incendies maitrisés", en particulier à Ducos et dans le quartier de Magenta, ajoutant que "les locaux et des véhicules de la police municipale et de véhicules de particuliers" ont été incendiés. "Des exactions, destructions et tentatives d'incendies ont également été commises à plusieurs endroits sur Païta", a ajouté le Haut-Commissariat, soulignant que "la brigade territoriale de Maré a également été prise à partie".

Depuis le 13 mai, l'archipel du Pacifique sud a connu des semaines de violences en raison de la contestation d'un projet de loi de dégel électoral. Les événements ont fait neuf morts, dont deux gendarmes, et d'immenses dégâts, chiffrés à plus d'un milliard d'euros.

Franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !