Nicolas Sarkozy appelle Les Républicains à ne "pas être obsédés trop tôt" par la primaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président des Républicains a publié une tribune sur Facebook ce mercredi.
Le président des Républicains a publié une tribune sur Facebook ce mercredi.
©Reuters

Rentrée politique

L'ex-chef de l'État fustige "une nouvelle pensée unique qui voudrait nous dicter les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas".

Dans une tribune publiée ce mercredi sur son compte Facebook, Nicolas Sarkozy prône "l'unité" et appelle les membres de sa famille politique à ne "pas être obsédés trop tôt" par la primaire des Républicains, en vue de l'élection présidentielle de 2017.  

"Bien sûr, les ambitions des candidats déjà déclarés à l'élection primaire sont légitimes (…) Ce sont des contributions utiles et précieuses qui ont toute leur place au sein des Républicains (…) Mais nous devons veiller à ce que, quel que soit le candidat qui gagnera la primaire, notre famille politique affiche une position commune sur un ensemble de sujets essentiels" estime  l'ex-chef de l'État dans cette tribune publiée un an après son retour en politique. 

Nicolas Sarkozy fixe ainsi trois objectifs en vue des prochaines échéances électorales : "Le premier sera de consolider notre unité et d'affirmer plus fortement notre volonté de rassembler les Français. Nous devons préserver à tout prix cette unité retrouvée. Ce sera mon premier combat, car il est la condition incontournable de l'alternance. Mon deuxième objectif sera d'engager la reconquête des régions perdues par notre famille politique depuis 2004. Notre troisième objectif doit être de bâtir, dans les mois qui viennent, un projet commun, celui qui sera le fondement de notre crédibilité politique au moment de l'élection présidentielle de 2017".

Dans sa tribune, le président des Républicains dénonce aussi l'action de l'exécutif, critiquant "une majorité sans cap, sans chef, sans cohérence", ainsi que le Front national, qu'il estime "englué dans la guerre de tranchées entre un père et sa fille". Nicolas Sarkozy fustige également "une nouvelle pensée unique qui voudrait nous dicter les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas (…) qui veut faire croire aux Français que la reprise est là (…) qui a érigé les 35 heures en totem (…) qui voudrait nous interdire de parler de notre identité, de nos valeurs".

Lu sur Le Point

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