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Négociations sur l'emploi : patronat et syndicats aboutissent finalement à un accord
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In extremis

L’accord sur l’emploi trouvé in extremis par le patronat et les syndicats vendredi soir doit désormais être ratifié par le Parlement.

In extremis. Patronat et syndicats ont finalement trouvé vendredi soir un accord sur la question de la relance de l’emploi. L’accord aura été trouvé juste à temps puisque le gouvernement menaçait en effet de légiférer sir les échanges n’avaient pas abouti. L’accord a ainsi été signé à l’arraché après deux jours de négociations.

Le Medef s’est déjà félicité de cette victoire expliquant dans un communiqué que "les partenaires sociaux ont placé la France en haut des standards européens en matière de marché du travail et de relations sociales. L'accord auquel ils sont parvenus est tout sauf un accord a minima".

Mais certains syndicats critiquent déjà le protocole adopté alors même qu’il n’est pas encore entré en vigueur. En effet, seules trois des cinq délégations syndicales – la CFDT, la CFTC et CFE-CGC – ont apposé leur signature en bas du texte. Quant à la CGT et Force Ouvrière, ils estiment que le texte "renforce la précarité" des salariés.

François Hollande a malgré tout déjà salué l’accord comme  "un succès du dialogue social". Pour entrer en vigueur, l'accord doit désormais être ratifié par le Parlement. Cela ne devrait pas arriver avant la fin du mois de mai. Il doit en effet être d'abord soumis au Conseil d'Etat début février, puis présenté en Conseil des ministres selon Europe 1.

Si certains points de l’accord ont pu être réglés rapidement, notamment les complémentaires santé qui seront généralisés à toutes les entreprises mais aussi la création d'"accords de maintien dans l'emploi", qui permettront notamment de diminuer le temps de travail des salariés et de réduire leur salaire, en garantissant en échange l'absence de plan social, d’autres ont pris beaucoup plus de temps. Ainsi, la question de la taxation des contrats courts aura occupé jusqu’au dernier moment les partenaires sociaux. Les syndicats estiment en effet qu’il s’agit d’un préalable indispensable à toute discussion puisque la crise a entrainé une forte augmentation de l’intérim et des CDD à durée réduite. Les entreprises estimaient au contraire qu’on ne pouvait pas taxer les contrats courts, les CDD étant un moyen privilégié pour faire face à une hausse temporaire de l'activité, sans avoir à s'engager. L’accord envisage finalement une augmentation des charges sociales sur certains contrats courts.

Lu sur Europe 1

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