Moscou et Kiev concluent un accord pour relancer les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre ukrainien des Infrastructures, le Secrétaire général des Nations Unies et Recep Tayyip Erdogan lors de la signature d'un accord sur le transport de denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens. Istanbul, le 22 juillet 2022
Le ministre ukrainien des Infrastructures, le Secrétaire général des Nations Unies et Recep Tayyip Erdogan lors de la signature d'un accord sur le transport de denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens. Istanbul, le 22 juillet 2022
©OZAN KOSE / AFP

Marchés alimentaires mondiaux

Sous l’égide de la Turquie et de l’ONU, Russes et Ukrainiens se sont mis d’accord sur un texte qui soulage les marchés alimentaires mondiaux.

L'Ukraine et la Russie ont signé avec la Turquie et les Nations unies, vendredi 22 juillet à Istanbul, deux accords séparés sur l'exportation des produits agricoles via la mer Noire, l’Ukraine refusant de parapher tout document avec le Kremlin.

Des « couloirs sécurisés » devront être mis en place, permettant la circulation des navires marchands en mer Noire, que « les deux parties se sont engagées à ne pas attaquer », selon un responsable des Nations unies ayant requis l’anonymat. Face aux risques de mines, principalement posées par les Ukrainiens pour protéger leurs côtes, des « pilotes ukrainiens » ouvriront la voie aux cargos dans les eaux territoriales.

Des inspections des navires au départ et en direction des ports ukrainiens auront lieu sous le contrôle d'un centre de coordination multipartite, dans l'un des ports d’Istanbul. Moscou souhaite en effet obtenir la garantie que cet accord ne permette pas des livraisons supplémentaires d’armes à l’Ukraine. 

L'Ukraine a suggéré que ses exportations commencent à partir de trois ports (Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk) et espère pouvoir accroître leur nombre à l'avenir. L'accord sera valable pendant « 120 jours », le temps de sortir les quelque 25 millions de tonnes entassées dans les silos d'Ukraine, alors qu'une nouvelle récolte approche. En échange, la Russie a notamment obtenu la garantie que les sanctions occidentales ne s'appliqueraient pas à ses propres exportations de produits agricoles et d’engrais.

L’accord va soulager les pays dépendants des marchés russes et ukrainiens, qui représentent 30% du commerce mondial du blé. Il « doit être pleinement mis en œuvre », a prévenu le secrétaire général de l'ONU, Antonio Gueterres. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé espérer que cette signature « renforce l'espoir de mettre fin à cette guerre ».

France Info

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