Mort de Sihem : le suspect dit l’avoir tué lors d’une dispute en lien avec leur relation amoureuse<!-- --> | Atlantico.fr
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Le corps de Sihem, la jeune fille disparue depuis le 25 janvier, a été retrouvé dans la nuit de mercredi à jeudi dans une forêt du Gard.
Le corps de Sihem, la jeune fille disparue depuis le 25 janvier, a été retrouvé dans la nuit de mercredi à jeudi dans une forêt du Gard.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Enquête en cours

Le corps de la jeune Sihem a été retrouvé dans une forêt du Gard. La lycéenne n’avait plus donné signe de vie depuis mercredi dernier. Le principal suspect est passé aux aveux dans la nuit de mercredi à ce jeudi. Il a évoqué une dispute qui aurait mal tourné. Il a depuis été déféré et écroué.

Le corps de Sihem, la jeune fille de 18 ans disparue depuis le 25 janvier, a été retrouvé dans la nuit de mercredi à jeudi dans une forêt du Gard, sur les indications du principal suspect, selon des informations de BFMTV et du Parisien.

"Je confirme ce jour que le corps de la jeune Sihem a été retrouvé cette nuit aux alentours de 1 heure du matin sur un chemin isolé près de la Grande Combe", a indiqué Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi matin après la découverte du corps de la jeune fille.

Selon la procureure de la République, le suspect, Mahfoud H., a expliqué aux enquêteurs "avoir tué la jeune femme dans le cadre d’une dispute liée à leur relation amoureuse". 

L'homme a indiqué aux enquêteurs qu'ils s'étaient retrouvés ce soir-là en toute intimité.

"Il faisait ses déclarations pour elle, pour sa famille et pour sa conscience", a indiqué Cécile Gensac. Elle a précisé que l'homme de 39 ans fait partie de l'entourage familial éloigné de la victime.

Sihem B. n'avait plus donné signe de vie depuis le 25 janvier. Ce soir-là, un ami l'avait déposée chez sa grand-mère, chez qui elle avait ses habitudes. La nonagénaire avait entendu un bruit de porte mais la jeune fille était partie sans ses affaires. Son père avait signalé sa disparition le lendemain au commissariat d'Alès.

Une première enquête pour "disparition inquiétante" avait été ouverte par le parquet d'Alès qui s'était dessaisi, au regard de la tournure que prenait l'affaire, au profit du parquet de Nîmes.

La procureure a ensuite ouvert une enquête pour "arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d'otage pour obtenir l'exécution d'un ordre ou d'une condition". 

L’ex-compagne du principal suspect, une cousine de la jeune fille, était elle aussi entendue par les enquêteurs, qui la soupçonnaient d'avoir des éléments sur la localisation de Sihem. 

En fin d'audition, mercredi dans la soirée, le suspect a admis avoir tué la jeune fille et a donné des indications sur la localisation du corps. 

Une autopsie va avoir lieu pour déterminer les causes exactes de la mort de la jeune fille et quand elle a été tuée. Les conclusions du médecin légiste, qui sont attendues pour la semaine prochaine, devront également être comparées aux déclarations du mis en cause.

La procureure de la République a rappelé que le suspect était déjà connu des services de police et de gendarmerie. Il avait notamment été condamné à 12 ans de prison pour un vol aggravé et avait été libéré après avoir purgé sa peine. Il devait également comparaître libre à partir de cette semaine devant une cour d'assises pour un home-jacking.

Selon sa version, qui devra être confirmée par les investigations, l’homme de 39 ans explique qu’une dispute aurait éclaté mercredi 25 janvier au soir.

Le suspect a affirmé que la victime était amoureuse de lui mais que lui refusait cette relation car Sihem était la cousine de son ex-compagne. Toujours selon ses déclarations, Mahfoud H. aurait tenté de faire taire la jeune fille en lui mettant la main sur la bouche. Sihem serait morte étouffée. Des déclarations qui devront être corroborées notamment par l’autopsie.

BFMTV

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