Loi immigration : « Ce serait un déni de démocratie que de ne pas débattre », assure Gérald Darmanin<!-- --> | Atlantico.fr
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Alors que l’examen du projet de loi immigration doit commencer ce lundi à l’Assemblée nationale, l’adoption d’une motion de rejet préalable pourrait interrompre tout débat dans la Chambre basse.
Alors que l’examen du projet de loi immigration doit commencer ce lundi à l’Assemblée nationale, l’adoption d’une motion de rejet préalable pourrait interrompre tout débat dans la Chambre basse.
©Ludovic MARIN / AFP

Examen du projet de loi

Alors que l’examen du projet de loi immigration doit commencer ce lundi à l’Assemblée nationale, l’adoption d’une motion de rejet préalable pourrait interrompre tout débat dans la Chambre basse.

«C’est quoi la motion de rejet ? C’est le rejet du débat», s’est indigné le ministre de l’Intérieur ce lundi à l’antenne d’Europe 1. Une motio nde rejet peut être adoptée : si elle l'est, le texte immigration serait renvoyé pour une seconde lecture au Sénat et examiné sur la base de la version remaniée par le palais du Luxembourg en novembre. D’autres options demeurent pour le gouvernement, comme la convocation d’une commission mixte paritaire ou le retrait pur et simple du projet de loi.

«Nous avons une majorité relative à l’Assemblée nationale. Mathématiquement les oppositions réunies, quand elles s’opposent à la majorité, gagnent. Donc mathématiquement la motion de rejet est adoptée cet après-midi», semble anticiper Gérald Darmanin. Avant d’abandonner la logique des chiffres pour celle de «la politique» : «Ce serait un déni de démocratie que de ne pas débattre de l’immigration.»

Alors que les partis de gauche doivent joindre leurs voix à la motion de rejet défendue par Les Écologistes ce lundi après-midi, le ministre de l’Intérieur ne feint pas de s’étonner de leur posture, située dans un «champ radicalement différent» de celui du gouvernement. «C'est normal qu'ils ne veulent pas débattre de l'immigration, ça les dérange. Mais les LR ou le RN, ce serait très particulier», a-t-il fait savoir, pointant les ambiguïtés des deux formations à l’égard d’«un sujet qui passionne les Français».

Le Figaro

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