Les faillites d'agences immobilières ont doublé en seulement un an<!-- --> | Atlantico.fr
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Le volume des transactions immobilières est en baisse pour la troisième année consécutive
Le volume des transactions immobilières est en baisse pour la troisième année consécutive
©PASCAL PAVANI / AFP

Temps durs

Le volume des transactions immobilières est en baisse pour la troisième année consécutive

Coup dur pour le secteur de l’immobilier. Et les professionnels ressentent bien les effets de cette crise du logement qui dure. « A la fin du 1er semestre 2024, la situation du marché immobilier demeure extrêmement préoccupante », indique la Fnaim, qui a réalisé un point sur le marché. 

Le constat est sans appel : les ventes sont en chute de 23% à fin mars sur 12 mois glissants (d'avril 2023 à mars 2024) avec 822.000 actes signés. Pour rappel, le chiffre était de 896.000 ventes sur 12 mois en décembre 2023, indique la fédération. « On note, toutefois, un ralentissement de la baisse ; un plancher pourrait être atteint cette année avec 800.000 transactions », tente de tempérer la Fnaim. Ce qui serait donc la 3ème année consécutive de baisse des volumes.

En un an, les prix, en moyenne nationale, ont perdu 3,8%. Il s’agit de la plus forte chute depuis 15 ans. Amorcée dans les grandes villes, cette chute des prix s’est progressivement étendue à l’ensemble du territoire. En fonction de l’évolution des taux d’intérêt, la baisse pourrait osciller entre -5 et - 7% en 2024.

La production de crédits dans l’ancien a chuté de mai 2022 (26,6 milliards d'euros) à mars 2024 (8,7 milliards d’euros) : une division par 3 en 2 ans. Bonne nouvelle, les taux sont en voie de stabilisation : après avoir perdu 15% en 2 ans, le pouvoir d’achat immobilier pourrait regagner 8% en 2024, grâce à la baisse des prix conjuguée à l’augmentation des revenus.

Ainsi, sur les douze derniers mois, une agence immobilière sur 24 et un administrateur de biens sur 110 ont fait faillite.  « La hausse des défaillances est principalement imputable à la hausse soudaine des taux d’intérêt, au remboursement des PGE (prêts garantis par l'Etat, NDLR) et au remboursement des URSSAF », précise la Fnaim qui ajoute qu'elle maintient sa prévision de 1.400 défaillances en 2024.

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