Législatives : pas de candidat macroniste face à François Hollande en Corrèze<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande a crée la surprise samedi dernier en annonçant sa candidature aux législatives sous la bannière Nouveau Front Populaire.
François Hollande a crée la surprise samedi dernier en annonçant sa candidature aux législatives sous la bannière Nouveau Front Populaire.
©Capture Twitter

Surprise

Le parti présidentiel annonce cependant qu’il ne donnera pas de consigne de vote entre l’ancien président et le député LR sortant, Francis Dubois.

Le camp Macron ne présentera pas de candidat sur la route de François Hollande. Alors que l’ancien président socialiste a créé la surprise samedi dernier, en annonçant sa candidature aux élections législatives en Corrèze, le parti présidentiel a décidé de ne pas investir de candidat face à lui. L’entourage de François Hollande indique que ce dernier a en effet « constaté » l’absence de concurrent Renaissance, tout en affirmant ne pas avoir été concerté par la majorité présidentielle pour cette décision.

L’ancien chef de l’État, en lice sous la bannière du Nouveau Front populaire, pense plutôt que cette absence doit être interprétée « dans le cadre des rapports entre la majorité présidentielle et les LR » tandis que des accords ont déjà été noués entre les deux dans d’autres territoires. Rien n’est si certain puisque Francis Dubois, député LR sortant et de nouveau candidat dans la 1re circonscription de Corrèze, avait voté, en mars 2023, la motion de censure du groupe Liot contre le gouvernement. Renaissance fait aussi savoir qu’aucune consigne de vote ne sera donnée entre François Hollande et le représentant de la droite.

« Dans une soixantaine de circonscriptions, une candidature issue de nos rangs n'est pas en mesure d'être un vote utile (comprendre, contre le RN ou LFI, ndlr). La circonscription de François Hollande correspond à cette situation. Il a donc été décidé de ne pas investir de candidat », résume un haut gradé du parti présidentiel quant à la stratégie arrêtée par la macronie.

Christophe Jerretie, l’ancien député Modem, battue en 2022 dès le premier tour échouant à la troisième position, a également expliqué cette décision au Figaro : « Entre François Hollande, le député LR et moi, on prenait le risque de disperser les voix et de permettre au RN d'accéder au second tour. C'est une décision difficile mais il faut se raisonner, je ne voulais pas mettre en péril l'espace central. On laisse la liberté de vote aux électeurs ».

Le Figaro

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