Législatives anticipées : les partis de gauche conviennent d’un accord pour des « candidatures uniques »<!-- --> | Atlantico.fr
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Des milliers de manifestants rassemblés sur la place de la République à Paris, le 10 juin 2024 pour protester contre le Rassemblement national et réclamer un "front populaire".
Des milliers de manifestants rassemblés sur la place de la République à Paris, le 10 juin 2024 pour protester contre le Rassemblement national et réclamer un "front populaire".
©Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

Front populaire

Après plus de six heures de négociations, PS, PCF, EELV et LFI sont parvenus à s’entendre « pour faire front populaire ».

En vue des législatives anticipées du 30 juin au 7 juillet prochains, le Parti Socialiste, Les ÉcologistesLa France insoumise et le Parti communistefrançais se réunissent au sein du « nouveau front populaire ».

Après plus de six heures de négociations, les quatre principaux partis de gauche se sont entendus sur le principe de candidatures uniques. « Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour », stipule un bref communiqué. Tout sourire, les chefs de parti l’ont annoncé devant une foule de jeunes manifestants réclamant à tue-tête un « front populaire » devant le QG des Verts où se tenaient les négociations.

Les candidats « porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire », explique le texte partagé massivement par les différents partis de gauche. Il n’y a pour l’instant aucun détail sur ce « programme » commun. 

« Tout reste à faire, nous avons encore beaucoup de travail », a déclaré Marine Tondelier, secrétaire national des Écologistes à la sortie des négociations. À ce stade, aucune information n’a été transmise sur la répartition des circonscriptions entre les différentes formations ou sur la personne proposée pour devenir premier ministre en cas de victoire le 7 juillet. Selon plusieurs sources, des discussions devraient se poursuivre pour trancher les différents points.

Le premier secrétaire du PS a tenu à rappeler à la sortie des négociations que ce « nouveau front populaire » ne se limitait pas aux seuls partis politiques. « Le front populaire, ce ne peut pas être uniquement quelques partis politiques, c’est un engagement qui ira avec le monde syndical, associatif », a-t-il martelé.

Quelques heures plus tôt, Raphaël Gluckzmann, la tête de liste du PS aux européennes, avait proposé le nom de Laurent Berger pour incarner la campagne de la gauche et devenir, en cas de majorité absolue, premier ministre. Les Insoumis ne semblent pas partager cet avis : leur coordinateur national Manuel Bompard a indiqué qu'il s'agissait d'une « une initiative personnelle ».

Cet accord de principe obtenu plutôt rapidement intervient deux ans presque jour pour jour après l’accord de la Nupes pour les législatives de 2022. Après plusieurs jours de négociation, des candidats uniques de la gauche avaient été présentés dans les 577 circonscriptions. Cette coalition, qui avait réalisé un score de 21,95% à la présidentielle, avait permis d’envoyer 150 députés à l’Assemblée nationale.

Le Figaro

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