Jean-Luc Mélenchon revient sur l'affaire Taha Bouhafs et la plainte concernant Eric Coquerel<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Luc Mélenchon
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Il reconnaît que le système mis en place par La France Insoumise contre les violences sexuelles n'est pas satisfaisant

Interrogé par Libération sur le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise, Jean-Luc Mlenchon répond : "On pensait avoir trouvé la solution en mettant en place ce comité. Mais dans la pratique, on voit bien que ce n’est pas encore satisfaisant. Ce n’est pas une affaire de personnes. Le système lui-même est à la recherche de son point d’équilibre. Décider de croire la parole des femmes est un choix arbitraire mais nous l’assumons. Mais ça ne peut suffire."

Et il ajoute : " Prenons le cas de Taha Bouhafs. Il y a eu un signalement ou des signalements. Je ne sais pas, parce que c’est confidentiel. Les accusations ont conduit à retirer son investiture. Mais de surcroît, cela conduit à une mort sociale alors qu’il n’a pas pu se défendre et ne sait pas de quoi il est accusé. En conscience, qui peut lui refuser ? Nous devons maintenant réfléchir de nouveau. Comment être pour le droit à la défense, le droit au contradictoire et, nous-même dans certaines circonstances, même avec des motifs légitimes et impérieux, faire le contraire. Je ne connais pas la réponse."

Et Mélenchon ajoute : "Eric Coquerel n’est coupable de rien du tout. Il fait l’objet d’une rumeur et d’une opération politique. D’ailleurs les premières enquêtes journalistiques l’ont innocenté."

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