Iran : un hélicoptère de la présidence impliqué dans un accident, incertitude sur le sort du président Raïssi<!-- --> | Atlantico.fr
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Un hélicoptère de la présidence de l'Iran a été impliqué ce dimanche 19 mai dans un « accident ».
Un hélicoptère de la présidence de l'Iran a été impliqué ce dimanche 19 mai dans un « accident ».
©AFP / Présidence iranienne / DR

Opérations de recherche

L'accident s'est produit près de la ville de Jolfa. Trois hélicoptères du convoi présidentiel survolaient une zone à proximité de la frontière avec l’Azerbaïdjan.

Un hélicoptère de la présidence de l'Iran a été impliqué ce dimanche 19 mai dans un « accident » dans le nord-ouest du pays, selon les médias iraniens. Le président Ebrahim Raïssi serait l'un des passagers à bord et l'incertitude demeure sur son sort. L'hélicoptère aurait fait un atterrissage brutal. Le président reste introuvable. 

« Certaines informations non confirmées indiquent que l’hélicoptère transportant le président Raïssi aurait eu un accident dans la province de l’Azerbaïdjan oriental », a indiqué la télévision d’Etat.

L'hélicoptère a eu un accident dans la zone générale de Varzeghan dans la province de l'Azerbaïdjan oriental, a déclaré l'agence de presse gouvernementale IRNA. Selon Reuters, le président s’y rendait pour l’inauguration d’un barrage à la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan. Cette inauguration devait avoir lieu en compagnie du président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev.

D'après l'agence de presse officielle IRNA, le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, et d'autres officiels figuraient parmi les passagers de l'appareil en plus d'Ebrahim Raïssi.

Le convoi présidentiel était constitué de trois hélicoptères. Les deux autres appareils ont pu atterrir en toute sécurité, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.

L'accident s'est produit près de Jolfa, non loin de la frontière avec l'Azerbaïdjan.

Des recherches ont été lancées pour retrouver l'hélicoptère.

Ces opérations sont délicates car les conditions météorologiques sont défavorables, notamment à cause d'un épais brouillard, a confié le ministre de l'Intérieur Ahmed Vahidi à la télévision d'État.

Un responsable iranien à confié le message suivant à l'agence Reuters : 

"Je crains pour la vie de Raïssi et du ministre des Affaires étrangères".

Le Parisien

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