Hitler : et si la maladie de Parkinson avait influencé les décisions qu'il a prises ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Adolf Hitler était atteint de la maladie de Parkinson à la fin de sa vie.
Adolf Hitler était atteint de la maladie de Parkinson à la fin de sa vie.
©DR

Cause à effet ?

Les scientifiques l'affirment : sa maladie a ainsi pu avoir un impact sur une grande partie de son destin, le rendant impulsif, téméraire et, finalement, lui faisant perdre la Seconde Guerre mondiale.

Lorsque le dictateur Adolf Hitler fête ses 56 ans et fait sa dernière apparition publique à Berlin, ce 20 avril 1945, il est rongé par la maladie de Parkinson. Les premiers signes de parkinsonisme sont apparus en août 1941, selon la neurologue Ellen Gibbels. Dans "Les cent derniers jours d'Hitler", l'historien Jean Lopez raconte : "Ils ne cessent ensuite de se multiplier et de s’aggraver. Les bras et les jambes, surtout à gauche, sont agités de tremblements rapides (quatre à six à la seconde) qui, à vouloir les contrôler, entraînent parfois la tête et tout le haut du corps dans une oscillation grotesque.

L’homme, célébrait cinq ans auparavant sa plu sbelle victoire, en France, se tient désormais voûté, les épaules tombantes et le pas lent. Ce jour-là, il salue les jeunes hommes des Jeunesses hitlériennes et on le voit tenir sa main derrière son dos afin de dissimuler ses tremblements violents. Comme son état de santé, la situation en Allemagne se dégrade. La capitale allemande est à feu et à sang, assaillie par les Russes.

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A l'époque, deux médecins avaient posé le diagnostic : le psychiatre Max de Crinis et le docteur Ernst Schenck. Ce dernier détaille en 1945 : "Il faisait pitié à voir. Sa main gauche flasque s'agrippait à la table. Tout le bras gauche, jusqu'à l'épaule, tremblait et parfois donnait l'impression d'un frémissement. Par moments, le bras frappait rythmiquement la table. Afin de s'ancrer lui-même, Hitler avait littéralement enlacé son mollet et son pied gauches à l'un des pieds de la table."

La maladie de Parkinson est dégénérative et agit aussi sur les neurones. Ainsi, un groupe de neurobiologistes américains a décidé d'étudier les effets d ela maldie sur le dicateur. Leur hypothèse est que Parkinson a pu façonner la personnalité du Führer, le rendant plus inhumain et plus impitoyable. De là à expliquer sa folie d'exterminer le peuple juif...

Les scientifiques l'affirment : sa maladie a ainsi pu avoir un impact sur une grande partie de sa carrière et de ses décisions, le rendant impulsif, téméraire et, finalement, lui faisant perdre la Seconde Guerre mondiale. Un neurologue décrypte : "Hitler a souvent accusé, déçu et trahi les autres pour son gain personnel et était connu pour son manque de remords et de sympathie, ce qui peut être associé à sa maladie de Parkinson."

La maladie de Parkinson aurait notamment pousser le dictateur à prendre certaines décisions illogiques comme celle d'envahir la Russie de son allié Staline. Ces réactions irrationnelles ont notamment pu le pousser à envahir la Russie, trahissant son allié de l’époque, Staline. Il reste néanmoins difficile d'avoir des certitudes quant aux conséquences de la maladie de Parkinson sur les réactions d’Hitler déjà très malade à cette époque.

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