Comment le "violeur de la Sambre" a été démasqué<!-- --> | Atlantico.fr
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©Flickr/Su morais

Traque

Une série d'agressions étalées sur une trentaine d'années

Romuald Muller, chef de la Police Judiciaire de Lille, explique au Figaro comment les policiers ont mis fin à une traque de 30 ans, en arrêtant un homme accusé d'une cinquantaine d'agressions sexuelles.

"La Belgique et la France s'adressent quotidiennement des informations sur les faits délictuels constatés sur leur secteur (...) Le 5 février 2018, la police belge nous communique une agression sexuelle à Erquelinnes, pour laquelle nous avons aussitôt fait un rapprochement."

"Par chance, une caméra de vidéosurveillance avait filmé une partie de la plaque d'immatriculation d'une Peugeot 206 garée à proximité, utilisée par l'agresseur. Dès lors, nous avons tout misé sur cette voiture. Une vingtaine de fonctionnaires ont quadrillé le secteur d'Erquelinnes en escargot, effectuant des vérifications sur chaque commune, chaque rue…. Ce travail de fourmis nous a permis de retrouver le véhicule, d'identifier le lieu de travail de son utilisateur, puis de l'interpeller sur la voie publique à la sortie de son domicile le 26 février."

Résultat en juin 2022 : Dino Scala, 61 ans, qui assume une partie des faits, comparaît devant une cour d'Assises jusqu’au 1er juillet pour 17 viols, 12 tentatives de viol et 27 agressions ou tentatives d’agression sexuelle.

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