Ce que l’on sait (pour le moment) de BA.2, ce sous-variant d’Omicron déjà identifié en France <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Des personnes portent des masques en marchant dans la rue, Nantes, le 31 décembre 2021.
Des personnes portent des masques en marchant dans la rue, Nantes, le 31 décembre 2021.
©LOIC VENANCE / AFP

Les experts se montrent rassurants

Ce sous-variant, apparu en Europe au mois de décembre, est déjà majoritaire au Danemark, en Inde ou aux Philippines.

Les autorités sanitaires le surveillent de près. Les contaminations au sous-variant BA.2 sont actuellement en hausse au Danemark et sa présence est attestée dans l’Hexagone.

Selon les scientifiques, ce sous-variant d’Omicron présente six mutations additionnelles sur sa protéine « Spike ». Cette protéine, qui est la cible des vaccins, est utilisée par le virus pour pénétrer les cellules humaines. 

Selon les dernières données, ce virus serait serait très transmissible mais pas plus virulent qu’Omicron. « Si BA.2 a pris le pas sur BA.1, c'est que peut-être il est plus transmissible, donc on le surveille », a mis en garde sur BFMTV Jean-Louis Teboul, chef de service médecine intensive et réanimation à l'hôpital Bicêtre à Paris.

Ce nouveau sous-variant pourrait donc devenir majoritaire en France lors des prochaines semaines. Quant à sa sévérité, les épidémiologistes se montrent pour l’heure plutôt rassurants. Sur BFM TV, Antoine Flahault a affirmé que BA.2 « répondait bien au vaccin vis-à-vis des formes sévères de la maladie. Et puis il ne semble pas être plus virulent. On a pas de description de la part des Danois de nouveaux symptômes ». De son côté, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a classé Omicron comme « variant préoccupant », ne fait à ce stade pas de distinction avec le sous-variant BA.2.

BA.2 fait donc son apparition alors que le gouvernent a prévu de lever une grande majorité des mesures de freinage de la pandémie d’ici le 16 février. Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Olivier Véran a déclaré que ce variant ne changerait pas la donne pour le moment : « il y a des variants assez régulièrement [...] pour ce que nous savons, (BA.2, ndlr) correspond peu ou prou aux caractéristiques que nous connaissons d'Omicron. Il n'y a pas à ce stade de connaissance sur des risques de contagiosité vis-à-vis de celles et ceux qui ont déjà contracté Omicron ».

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !