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Attentats en France : une étude révèle le coût de la préparation des attaques
©Reuters

Terrorisme

Entre 2500 et 82 000 euros ont été réunis par les djihadistes, selon le Centre d'analyse du terrorisme.

Selon une étude du Centre d'analyse du terrorisme, entre 2500 et 82 000 euros ont été réunis par les djihadistes pour préparer les attentats en France. Ces sommes comprennent le coût de l'armement, les déplacements, le logement ou encore la fabrication de faux papiers. 

En détails

Ainsi, l'organisme détaille le coût de chaque attentat. 25 800 euros ont été investis par les djihadiste pour les attaques de janvier 2015, dont 21 000 euros uniquement ont été destinés au très lourd armement (fusils d'assaut, lance-roquettes, revolver, pistolets-mitrailleurs... etc). Les auteurs de l'étude précisent que les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, auteurs des attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, avaient notamment souscrit à de nombreux crédits à la consommation et avaient bénéficié de revenus liés à un commerce illicite de vêtements et chaussures "made in China" pour financer leurs crimes.

Selon le CAT, les attentats du 13 novembre ont coûté 82 000 euros, dont un tiers aurait été consacré aux déplacements. Ces derniers les voyages des différents commandos à travers l'Europe avant qu'ils n'arrivent au Bataclan, au stade de France et devant les terrasses des 10e et 11e arondissements de Paris, mais aussi les allers-retours de Salah Abdeslam entre la Belgique, la Grèce et les pays de l'Est avant le passage à l'acte.

En ce qui concerne l'attentat à Nice, 2 500 euros auraient été nécessaires pour se procurer une arme et louer un camion.

Des collectes ont été réalisées auprès des "sympathisants" 

Par ailleurs, Daesh aurait consacré entre 2000 et 3000 euros par terroriste, auxquels s'ajoutent les revenus perçus du bar des frères Abdeslam à Molenbeek en Belgique. Selon les chercheurs, les terroristes auraient également eu recours à des collectes réalisées auprès de "sympathisants" en Grande-Bretagne par Mohamed Abrini (3 800 euros) et en région parisienne par la cousine d'Abaaoud (4000 euros).

En conclusion, la CAT préconise notamment la mise en place d'un "registre central des prêts à la consommation accessible à Tracfin", la cellule du ministère de l'Économie et des Finances chargée de lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme" mais également la création d'une "grille d'alerte pour identifier les retraits suspects". 

Lu sur Le Parisien

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