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Affaire Hedi : le policier placé en détention provisoire reconnaît un tir de LBD
©Mehdi FEDOUACH / AFP

Témoignage

La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence examine l'appel du policier marseillais de la brigade anticriminalité (BAC) ayant contesté son placement en détention provisoire

Le policier, qui conteste sa détention provisoire dans une affaire de violences en marge des émeutes à Marseille, a admis jeudi 3 août un tir de LBD. Pourtant, « rien ne prouve » que ce soit ce tir qui ait blessé le jeune Hedi, selon son avocat, Me Pierre Gassend.

Ce policier, qui a 14 ans d'ancienneté à la brigade anticriminalité (BAC), a souhaité à son arrivée dans le box faire des déclarations spontanées : « Je souhaite m'expliquer sur les faits ». Alors qu'il contestait jusqu'à présent avoir effectué un tir de LBD, il a déclaré jeudi matin : « J’ai pris la décision de faire usage de LBD à une reprise ».

Il décrit la scène : « Nous avions reçu la consigne de rétablir l’ordre » et « j'ai vu deux individus capuchés » avec « plusieurs mouvements dont je ne pouvais pas déterminer la nature laissant penser qu'une altercation était en cours ». Il raconte avoir vu l'un sortir de la pénombre et pense qu'il est porteur d'un projectile. C'est à ce moment-là qu'il décide de tirer, une fois, souvient-il. « J'ai vu que tout le monde était debout » et « évidemment que si une personne avait été inconsciente au sol ou présentant des blessures graves il aurait été immédiatement pris en charge », a-t-il insisté. « Est-ce que ce tir a impacté Hedi ? », s'est demandé ensuite son avocat Me Pierre Gassend : « Rien ne (le) prouve ».

Le policier a également demandé que l'audience se déroule à huis clos, mais la chambre de l'instruction a rejeté cette demande. La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence devra décider du maintien ou non en prison de ce policier de la BAC de Marseille. Trois de ses collègues sont aussi mis en examen dans cette affaire pour leur implication présumée dans le passage à tabac du jeune homme.

Le Figaro

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