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Affaire Bygmalion : Lavrilleux insiste sur la responsabilité des sarkozystes
©Reuters

Il a choisit son camp

Ces nouvelles confessions de l'ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, exonèrent une nouvelle fois Jean-François Copé.

L'homme par qui le scandale Bygmalion est arrivé, l'ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, a passé une journée en garde à vue, mardi 17 juin. Il a été questionné par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Par ailleurs, les policiers, qui travaillent  dans le cadre d'une enquête préliminaire, devraient poursuivre leurs investigations sous le contrôle d'un juge d'instruction, dont la désignation est attendue prochainement. 

Durant ses onze heures de garde à vue, Jérôme Lavrilleux a réitéré ses aveux. Selon Libération : "Oui, toutes les fausses factures révélées par Libération, émises par la société Bygmalion et réglées par l’UMP, ont selon lui bien servi à masquer les coûts réels de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012". Mais ce n'est pas tout, l'ancien bras-droit de Jean-françois Copé a aussi envoyé une bandrille vers le camp Sarkozy. Selon Libé toujours, "toute la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy – qui plaide aujourd’hui, au choix, l’ignorance ou l’amnésie – était au courant ou a participé à ce système, et les preuves existent. Ces nouvelles confessions de Jérôme Lavrilleux, plus précises, exonèrent une nouvelle fois Jean-François Copé". 

"Après le second tour, j’ai été averti que le coût des meetings de campagne avait explosé le plafond autorisé. Une réunion s’est tenue, il a été décidé de mettre en place une double comptabilité", a déclaré Lavrilleux qui, plus que jamais, assume son rôle dans cette affaire et il est possible que nous ne soyons pas au bout de nos surprises. 

Libération

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