« Rappelons que la République a été fondée par la destruction d’un bâtiment public »<!-- --> | Atlantico.fr
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Les émeutes ont commencé après le décès d'un jeune homme à Nanterre, tué par un policier après un refus d'obtempérer.
Les émeutes ont commencé après le décès d'un jeune homme à Nanterre, tué par un policier après un refus d'obtempérer.
©Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

Nous sommes en 1789 !

Les émeutiers auraient donc raison.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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L’auteur de ce constat irréfutable qui soutient les émeutiers est historienne. Elle porte un joli nom : Isabelle d’Artagnan.

C’est d’ailleurs tout ce qu’elle a de joli. Son métier : chef de file LFI aux sénatoriales du Val-d’Oise. Restons avec elle en 1789.

Le bâtiment public auquel elle fait allusion, c’était la Bastille. Une prison, donc. On s’étonne que les émeutiers de 2023 ne se soient pas attaqués aux prisons où croupissent nombre de leurs copains ! Restons toujours en 1789. Elisabeth Borne est allée voir Macron pour l’informer de la prise de la Bastille. “C’est une révolte ?” lui a-t-il demandé. “Non, sire (oh pardon, monsieur le président), c’est une révolution !” Le roi - Macron - s’est donc résolu à convoquer les états généraux avec la racaille faisant fonction de Tiers-Etat.

Puis, il leur a gentiment demandé de se disperser. Il lui fut répondu avec force : “Nous sommes ici par la volonté de la racaille et nous n’en sortirons que par la forces des kalachnikovs”. Et comme le roi - Macron - n’avait pas de kalach’, il a laissé faire.

On connaît la suite. Emmanuel et Brigitte prirent la fuite pour Varenne. Ils furent rattrapés et on les guillotina. Ainsi, dans le sang naquît la République qu’Isabelle d'Artagnan appelle de ses vœux. Par les temps sombres que nous traversons on a bien le droit de s’amuser un peu, non ?

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