"Quinze rounds" de Richard Bohringer<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
"Quinze rounds" de Richard Bohringer est à retrouver au théâtre de l'Atelier.
"Quinze rounds" de Richard Bohringer est à retrouver au théâtre de l'Atelier.
©

Atlanti-culture

Victoire aux poings par KO.

Charles-Édouard Aubry pour Culture-Tops

Charles-Édouard Aubry pour Culture-Tops

Charles-Édouard Aubry est chroniqueur pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
Voir la bio »

THÈME

  • Richard Bohringer a écrit Quinze rounds en 2016. Dans ce livre, paru chez Flammarion, il raconte sa vie, à sa manière, sans filtre, mais avec la fièvre et la passion qui, à 81 ans, continuent de l’animer.
  • En quinze chapitres percutants, Bohringer se met à nu et ne nous cache rien de sa vie tourmentée. De son enfance chez sa mamie dans un HLM jusqu’à son dernier amour, Richard Bohringer livre son dernier combat et ouvre le grand livre des souvenirs pour les partager avec son public.

POINTS FORTS

  • C’est un carnet de bord profondément humain, et même intime, que dévoile sur scène celui qui a tout connu : l’alcool, la drogue, le théâtre, l’écriture, la musique, les voyages, les rencontres, magnifiques ou mauvaises, le cinéma, les voyages …
  • Il entre sur scène au bras de sa fille Romane et s’assied au bord d’un fauteuil, comme si l’équilibre instable était chez lui une seconde nature. Il commence la lecture des extraits de Quinze rounds. Un profond silence se fait. Alors s’élève cette fois rocailleuse qui s’adoucira au fil des crochets qu’il décoche comme s’il jouait sa survie.
  • Dans le public, la tension est perceptible et l’émotion se propage jusqu’au balcon lorsque sa voix embarque un à un tous les spectateurs. Un ange passe, de fièvre et de frisson.
  • On savait après C’est beau une ville la nuit en 1989 que c’était un p….. d’écrivain et depuis Diva un p….. d’acteur. Il réunit ici sa poésie déglinguée, son amour pour les humains et son monde habité par le blues dans un clair-obscur plein d’excès.
  • Et lorsque les derniers mots des dernières phrases sont tombés, lui, que les fantômes de solitude ont accompagné toute sa vie soulève la foule des spectateurs. Emerveillés, émus et attendris, alors qu’il se lève lentement pour quitter la scène, nous l’accompagnons, debout et bruyants.

QUELQUES RÉSERVES

Une seule : le spectacle ne se joue que jusqu’au 12 novembre Dépêchez-vous !

ENCORE UN MOT...

(Le mot de Romane Bohringer )

« Je relis ton dernier livre  QUNIZE ROUNDS" 
(…) 
Quel homme tu es.
Quelle vie tu as eu.
Comme j’ai de la chance que tu sois mon pèreAu fil des pages, je te découvre encore.
(…)
Tu me manques. Alors on va faire ça.
On va remonter sur scène.
Ensemble.
Enfin pas tout à fait ensemble.
Moi je vais t’accompagner. Te regarder. Me délecter.
Au théâtre de l’Atelier, ce lieu si émouvant pour nous, puisque nous y avons joué ensemble il y a quelques années. »

UNE PHRASE

« J’ai passé ma vie sur la route. Tout seul. Avec la blonde. Avec mes fils, avec la musique, avec mes filles. Des milliers et des milliers de kilomètres. Coureur de savanes, enjambeur d’océans. T’as trop couru, t’as le souffle court. Les hanches, ça va toujours. Même si elles servent plus à grand-chose, elles ont le tempo pour écrire. Voilà ce que je ramène. Quinze rounds. Celui qui clôt. Qui ferme le rideau. »

L'AUTEUR

  • Richard Bohringer né sous l’Occupation en 1942 à Moulins. Au début des années 1960, le jeune homme fréquente assidûment le quartier de Saint-Germain-des-Prés, où sa gouaille et ses talents d’écriture lui permettent de survivre.
  • En 1970, il fait ses débuts au cinéma dans La Maison de Gérard Brach. Après de multiples apparitions au cinéma, sa carrière décolle en 1981 avec Diva de Jean- Jacques Beineix. S’enchainent ensuite les succès de J’ai épousé une ombreL’Addition puis Subway. En 1987, il reçoit le César du meilleur acteur pour son interprétation dans Le Grand Chemin.
  • L’année suivante il publie C’est beau une ville la nuit, un roman autobiographique où il raconte ses errances dans la drogue et l’alcool. L’écriture le poursuit jusqu’en 2005 avec la publication de récits de voyages ainsi que l’année suivante Oublie que je t’aime et Gouvernement en exil.
  • En 2010, au Théâtre de l’Européen, il crée un Seul en scène adapté de son livre Traine pas trop sous la pluie ; spectacle qu’il reprendra au Théâtre de l’Atelier en 2016. En janvier 2013, il présente au Théâtre du Rond-Point la pièce J’avais un beau ballon rouge, dans laquelle pour la première fois il partage la scène avec sa fille Romane. Forte de son succès, cette pièce sera reprise en 2015 au Théâtre de l’Atelier.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !