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Cécile Duflot a estimé que pour réussir un bon score aux européennes, son parti devait prendre ses distances avec le PS
Cécile Duflot a estimé que pour réussir un bon score aux européennes, son parti devait prendre ses distances avec le PS
©Reuters

Confidentiel

De source proche de l’Elysée, on parle d’une proposition très alléchante pour EELV au lendemain de la déroute de la gauche aux municipales.

Le départ du gouvernement de Cécile Duflot et de ses amis a été très mal vécu par le Chef de l’Etat et son nouveau Premier ministre, prêts à -presque - tout pour les retenir.

De source proche de l’Elysée, on parle d’une proposition très alléchante pour EELV au lendemain de la déroute de la gauche aux municipales : un ministre d’Etat, plusieurs secrétaires d’Etat et l’instillation d’une dose de 25% de proportionnelle pour les prochaines élections législatives. Contacté par Atlantico, un responsable écolo ayant participé aux négociations affirme n’avoir pas entendu exactement la même chose : "C’est un ministère plein, deux secrétariats d’Etat et 20% de proportionnelle qui nous a été proposé lors du remaniement."

Quoiqu’il en soit, Cécile Duflot a estimé que pour réussir un bon score aux européennes, son parti devait prendre ses distances avec le PS, largement rejeté aux municipales et rien ne pouvait la faire dévier de cette stratégie. Reste à savoir si ce choix se révélera judicieux le 25 mai prochain. Pour l’instant, les sondages créditent les listes EELV de 7 à 9% d’intentions de vote alors qu’en 2009, les Verts avec Dany Cohn-Bendit en chef de file avaient atteint les 16%, un score historique pour cette formation qui a du mal à dépasser les 5% à la présidentielle.

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