Bonne pioche
Pour une fois, Houria Bouteldja a vu juste...
Elle n’est pas dépourvue de discernement.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Elle était invitée sur France Culture pour assurer la promotion de son dernier livre. Cette radio, bien sûr, invite qui elle veut. Et de préférence les représentants des minorités souffrantes, victimes du racisme systématique de l’Etat français. Et on ne pouvait trouver mieux qu’Houria Bouteldja pour personnifier le combat nécessaire contre les islamophobes.
Et là, à la surprise générale, elle a fait une sortie historique et lucide. « Ce que je hais depuis toujours, ce sont les bobos. Ils disent qu’ils nous aiment, mais en réalité, ils ne nous aiment pas. » Les journalistes de France Culture, qui sont à la boboïtude ce que la Terre est au soleil, n’en sont pas revenus.
Houria Bouteldja n’a pas tort. Le bobo dit aimer les Arabes et les Noirs parce qu’il trouve ça chic et ça lui permet de se distinguer des réactionnaires.
En réalité, il n’aime que lui, ses semblables et son confort intellectuel (désolé, je n’ai pas trouvé d’autre mot). Pour avoir fréquenté les bobos qui lui font la cour, Houria Bouteldja connaît bien leur horizon : « La trottinette électrique et la bouffe végane. » Et pour parler comme elle, on sait que ce sont quand même des « souchiens » !
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