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Les 20 marques de l’été : Manix, le coup de chaud estival
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Série de l'été

Ricard, Miko, Nivea Sun, Club-Med, Quechua, le 107.7… des marques qui sentent bon le soleil et les vacances. Durant le mois d’août avec Atlantico Business, découvrez l'histoire et les secrets des 20 marques qui vous accompagneront cet été.

En 1986, Jean-Claude Degan, qui possède les laboratoires du même nom, est un fabricant spécialisé dans la production de préservatifs pour de grands acteurs du marché. Les jugeant trop "robustes" et pas assez fins il décide de se mettre en quête du préservatif le plus fin du monde. Il les trouvera au Japon et les commercialisera en France sous un marque qu’il va créer. Manix est né. En 1995, le groupe australien Ansell, leader dans la fabrication de produits à base de latex, rachète Manix dans le but de développer la marque à l’international. En 2006, Manix est lancé en Chine, en Australie et en Grèce.

Le saviez-vous ?

  • Il se vend en moyenne 105 millions de préservatifs par an, toutes marques confondues.
  • Manix appartient au groupe Ansell. Ce groupe australien collabore également avec la marque de produits d’entretien Vileda, pour la fabrication de gants de ménage en latex.
  • Afin de populariser la marque, Manix a organisé en 2013 le "Manix Party Tour". Une tournée estivale dans des boîtes de nuits françaises.

3 questions à Jean-Marc Bloch, directeur marketing France de Manix

La saison estivale est-elle une période clé pour Manix ? Vendez-vous plus de préservatifs ou est-ce une légende ?

Ce n’est pas une légende ! Il y a 5 ou 10 ans l’été était une période très forte. On sortait des "années Sida" et l’on avait tendance à se prémunir d’emblée sans même savoir si on allait les consommer ou pas. En partant en vacance, le réflexe c’était de mettre sa boîte de capote dans la valise. Aujourd’hui, la "saisonnalité" du produit s’est aplanie. Les mois d’été sont évidemment un peu plus fort que les autres mais moins qu’avant. Cela s’explique par le fait que les points de vente se sont multipliés, on sait que l’on peut en acheter facilement sur place. Dans le passé, les jeunes faisaient le plein avant de partir (au cas où), alors que maintenant ils achètent sur leur lieu de vacances au moment opportun. Les mois d’été représentent environ 27% des ventes de l’année.

L’ensemble des marques de préservatifs lance beaucoup d’innovation. C’est aussi votre cas. Est-ce une des conditions pour rester leader ?

Tout à fait. Nous avons même une double nécessité. Il y a tout d’abord ce que l’on appelle les "lancements stratégiques". C’est-à-dire répondre aux attentes des consommateurs sur ce qui fait notre marque : ne pas se sentir gêné en utilisant nos produits. D’où le lancement et le succès de la gamme Skyn. Et puis il y a ce que l’on appelle les lancements tactiques : Cela va être le développement de produits plus "funs" où l’on va aborder la stimulation, travailler sur des couleurs, des parfums, des effets… et même du graphisme !

Justement, quelles sont les tendances ces derniers mois ? Les Français ont-ils des habitudes d’achats particulières ?

Le latex, c’est aujourd’hui 15 % du marché contre seulement 2% il y a cinq ans. Le segment prend un poids colossal. L’an prochain nous atteindrons probablement 20 %. Skyn, notre produit dépourvu de cette matière, est devenu une gamme globale à part entière, mais privilégie beaucoup plus les sensations. Finalement, le latex est devenu autre chose que le produit anti-allergique. On propose des produits lubrifiés, des grandes tailles, du stimulant, et du panaché de préservatifs. 

La pub : Vendre des préservatifs, une histoire d’humour ! (2002)



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