Le jour où Louis XIV explosa de colère pour une question de places à table
Ancienneté, baiser, incognito, petit couvert, grand coucher, lit de la reine... L’Étiquette à la cour de Versailles servait un double objectif : organiser les relations entre les personnes et récompenser ou distinguer les courtisans par des faveurs particulières. Mais dans les faits, ce fut une autre aventure et l’Étiquette divisait plus qu’elle ne fédérait… Non sans humour, Daria Galateria relate dans un inventaire à la Prévert les situations rocambolesques que les mémorialistes, à l’instar d’un Saint-Simon, nous ont rapportées avec force détails. Les déconvenues, les querelles de préséance, passe-droits et autres jalousies témoignent d’une maîtrise grandiose (et souvent savoureuse) de l’art de gouverner au temps du Roi-Soleil. L’Étiquette à la cour de Versailles servait un double objectif : organiser les relations entre les personnes et récompenser ou distinguer les courtisans par des faveurs particulières. Mais dans les faits, ce fut une autre aventure et l’Étiquette divisait plus qu’elle ne fédérait… (Extrait de "L'Étiquette à la cour de Versailles : Le manuel du parfait courtisan" de Daria Galateria, publié aux Editions Flammarion 2/2)