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L’union (des électorats) des droites, résultat inéluctable des nouveaux clivages politiques et sociologiques ?
©KENZO TRIBOUILLARD / POOL / AFP

Tic tac

Après l'annonce de la démission de Laurent Wauquiez, Marine Le Pen a déclaré vouloir tendre "la main à tous les cadres et électeurs LR patriotes", tandis que Marion Maréchal a appelé à la naissance d'un "courant de droite qui puisse accepter le principe d'une grande coalition avec le Rassemblement national."

David Nguyen

David Nguyen

David Nguyen est directeur conseil en communication au Département Opinion et Stratégies d'Entreprise de l'Ifop depuis 2017. Il a été conseiller en cabinet ministériel "discours et prospective" au ministère du Travail (2016-2017) et au ministère de l'Economie (2015-2016). David Nguyen a également occupé la fonction de consultant en communication chez Global Conseil (2012-2015). Il est diplômé de Sciences-Po Paris. 
 
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Christophe Boutin

Christophe Boutin est un politologue français et professeur de droit public à l’université de Caen-Normandie, il a notamment publié Les grand discours du XXe siècle (Flammarion 2009) et co-dirigé Le dictionnaire du conservatisme (Cerf 2017), le Le dictionnaire des populismes (Cerf 2019) et Le dictionnaire du progressisme (Seuil 2022). Christophe Boutin est membre de la Fondation du Pont-Neuf. 

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Atlantico : La droite autant au niveau européen et français est en pleine recomposition. Les électorats de la droite, eux, se sentent vraisemblablement un peu perdus, surtout chez cette droite républicaine qui a la culture du pouvoir et qui aimerait sans doute s'y retrouver dans un avenir proche. En se plaçant du point de vue des électeurs et de leurs opinions, autour de quels enjeux, quelles valeurs pourraient se constituer une nouvelle union des droites, réunie autour de ce qu'elle a de commun dans son ADN et son projet ?

Christophe Boutin : Pour répondre à la question que vous posez, encore faut-il savoir de quelle union des droites on parle. Ce que vous appelez la « droite républicaine » exclut classiquement « l'extrême droite », terme qui sert à désigner dans la vulgate le Rassemblement national. Or cette division, biaisée, ne tient absolument pas compte de la réalité de 2019. Quand il commence son histoire, dans les années soixante-dix et au début des années quatre-vingts, il est indéniable que le Front National peut être relié à cette nébuleuse qu’est « l'extrême droite », et ce autant par certains thèmes de son discours que par la personnalité de ses chefs ou de ses quelques électeurs. Mais aujourd'hui les hommes politiques qui en font partie, sauf de manière très marginale, ne sauraient être systématiquement qualifiées ainsi - et il n'est que de voir pour en être convaincu les personnalités d'origines fort diverses qui viennent d'être élues députés européen sur les listes du Rassemblement national. Le programme ensuite, qui, même sur les points qui peuvent paraître les plus clivants, est souvent en deçà du programme de la fameuse « droite républicaine » des années 80, n’est perçu comme « extrémiste » qu’à cause du tabou qui entoure de nos jours certaines thématiques. Et si ses électeurs enfin, qui représentent plus d’un quart des votants lors des premiers tours, et qui affirment maintenant clairement un vote de conviction et non une révolte passagère, sont « d’extrême droite », convenons que cela fait quand même beaucoup de monde.

Ceci dit, partons donc maintenant, comme vous le suggérez, de la droite moins le Rassemblement national. Elle est actuellement composée de LR, mais pas seulement : les éléments venus de ses rangs et qui se sont ralliés à Emmanuel Macron sans adhérer à LaREM, réunis dans d'autres structures, n'entendent pas en effet pas laisser le qualificatif de « droite » au seuls Républicains, et estiment que, défendant aujourd’hui derrière Emmanuel Macron les idées qu’ils défendaient déjà derrière Alain Juppé, ils ne sont donc pas moins de droite qu’à l’époque. Autrement dit, il y aurait actuellement pour gouverner la France une alliance composée de LaREM, du MoDEM, d’autres centristes et… d’éléments de droite

Cette vision d’une droite divisée en deux pôles est-elle erronée ? Non. Traditionnellement, après 1958 la « droite républicaine » est composée de deux éléments. Le premier est une droite mêlant des éléments de légitimisme et de bonapartisme, pour reprendre la distinction de René Rémond, classiquement assimilé à la droite gaulliste, et qui trouve sa forme ultime dans le RPR. À côté, on trouve une droite orléaniste, plus libérale et plus centriste, symbolisée avec ce qui fut en son temps l'UDF.

Ces deux droites ont choisi de s'unir, pensant que les temps étaient à un bipartisme à la française, dans l'UMP. Pour autant, s'il y avait des convergences destinées à améliorer les résultats électoraux, les divergences idéologiques restaient profondes. Même ralliée à l’idéal européen – non sans mal comme l’ont prouvé les soubresauts successifs causés par Charles Pasqua, Philippe Seguin, Philippe de Villiers ou Nicolas Dupont-Aignan - la droite d’origine RPR restait moins europhile, moins mondialiste, plus nationale, plus étatiste. Par ailleurs, le jeu subtil de François Mitterrand et de la gauche intellectuelle et médiatique autour du Front national, interdisant de fait l’emploi de toute thématique reprise par ce parti, et établissant un cordon sanitaire interdisant les alliances politiques, allait condamner cette droite à un écartèlement toujours plus grand entre les attentes de ses électeurs et les choix de ses élus. Sous la pression du politiquement correct, la « droite républicaine » que vous évoquez a en effet purement et simplement refusé de traiter de certaines questions, ne les évoquant que de manière marginale et convenue - au point que les électeurs ne lui font actuellement absolument plus confiance pour les résoudre – les questions de l'immigration, de l’insécurité et de l’identité ayant ici valeur de symboles.

Le résultat est qu’aujourd’hui plus personne ne sait ce qu’est la droite… et cette dernière encore moins que les autres. L’alliance des possédants ? Les « 200 familles » votent Macron. Le parti de l’ordre ? Il adule Castaner, le Gallifet des « Gilets jaunes ». Le parti gaulliste ?, Tout le monde l’est en 2019. La droite « Trocadéro » ? Une part des électeurs de Fillon a voté pour la liste conduite par Nathalie Loiseau. Un Parti conservateur ? Si certains se prévalent du concept, d’autres le récusent. Quel est alors « l’ADN », quelle est la cohérence de ce qui n’est plus depuis longtemps qu’un rassemblement d’intérêts électoraux ? On en est à la nième « refondation », avec à chaque fois la même incapacité à définir un corpus cohérent, la même incapacité à fédérer des gens qui n’ont finalement rien en commun si ce n’est leur appétit immodéré pour les postes et les prébendes. Et qui ensuite pour représenter cette droite mal replâtrée ? Dans un sondage que vient de publier le Journal du Dimanche, 70% des Français pensent que Laurent Wauquiez n’incarne pas ou mal la droite, les sondés préférant Emmanuel Macron (42%) Marine Le Pen (51%) – ce qui invalide la distinction entre « droite républicaine » et « extrême droite » - Nicolas Sarkozy (60%).

« Que faire ? », comme disait l’ami Oulianov ? L’alliance avec le RN semble impossible à cause du cordon sanitaire médiatique – et ce dernier en voudrait-il d’ailleurs ? L’union de la droite et du centre ? Elle est faite, nous l’avons, dit derrière Emmanuel Macron. Reste une ultime chance : capitaliser sur la proximité, jouer du poids des élus locaux. C’est la technique d’un Gérard Larcher qui connaît bien les territoires et mieux encore les réseaux d’élus et les solidarités cachées : sauver, sinon la droite, au moins ses élus, par une France des banquets républicains.

David Nguyen : Dans l’univers politique bouleversé par l’élection d’Emmanuel Macron, les électeurs de droite continuent de se distinguer par leur attachement à l’ordre. Il ne s’agit pas nécessairement d’une opposition à toutes formes de changement, mais plutôt d’un désir de maintien d’un mode de vie, d’une culture, d’une organisation sociale perçus comme classiques. Derrière les craintes spécifiques à droite face à l’immigration, à l’islam, mais aussi face aux changements sociétaux tels que la PMA, on retrouve cette idée de sauvegarde et d’affirmation d’un certain modèle français, celui reposant sur la famille traditionnelle, la classe moyenne et la culture judéo-chrétienne. Aujourd’hui, c’est ce modèle qui apparaît menacé économiquement comme culturellement et que l’on souhaiterait voir défendu avec vigueur à droite. Les méthodes politiques pour y parvenir peuvent être différentes - classiques avec les LR, populistes avec le RN - mais fondamentalement le désir est le même : celui de jouir d’une plus grande sécurité matérielle comme culturelle. Attention néanmoins, il ne s’agit pas d’être recroquevillé sur des traditions ou de se placer hors du temps : si les électeurs de droite souhaitent défendre ce modèle classique, c’est aussi pour qu’il fasse la preuve de sa force, qu’il permette d’affirmer la place de la France dans le monde. Pour reprendre la classification de René Rémond, la droite ne peut pas se contenter d’être légitimiste, c’est à dire conservatrice, mais doit aussi faire vibrer la fibre modernisatrice des orléanistes et conquérante des bonapartistes. Nicolas Sarkozy qui prônait en même temps la défense de l’identité nationale, le libéralisme économique et exerçait le pouvoir avec volontarisme était parvenu en 2007 à une forme de synthèse de ces trois droites. 

Cette union par la base serait peut-être à même de refaçonner l'offre politique. On ne parle ni des élites ni des appareils politiques mais de cette base d'électeurs qui partagent des vues communes. Aussi, que pourrait-on imaginer comme solutions proposées par cet électorat uni à destination des responsables politiques de la droite ?

Christophe Boutin : Vous avez raison de mettre l’accent sur la distinction entre élus et électeurs, entre pseudo élites et vraies oligarchies d’une part, et peuple de l’autre. Ce n’est pas tant que les unions d'appareils aient vécu - que se passe-t-il d’autre autour de LaREM -, mais que nombre de membres des appareils ont vécu. Car la dure sanction qui a frappé Les Républicains lors de ces élections européennes de 2019 est dans la stricte continuité de celle qui a frappé le Parti socialiste en 2017, et plane encore le spectre du « dégagisme ». Nombre d’électeurs ne font pas, ou plus, de vraie différence entre ces droite et gauche que l'on appelait autrefois « de gouvernement », et qui y ont effectivement été l'une et l'autre, faisant les politiques qui ont amené le pays dans la situation actuelle, avec sa fracture sociale et son communautarisme né des réponses sociétales destinées à cacher l'absence de politique sociale.

Alors, bien sûr, on peut penser que les choses seront différentes pour ces municipales qui s’annoncent. Ne nous rappelle-t-on pas que le maire est l’élu préféré des Français, et qu’un lien fort est maintenu entre les élus locaux et la population qu'ils administrent ? Mais le mythe qui fait que l’on a l’image des petites communes rurales d’il y a trente ans doit être déconstruit. Les municipales, c’est aussi l’élection des élus des fameuses métropoles ou de communes importantes, apparatchiks parfaitement intégrés dans un jeu politique identique à celui qui existe au niveau national, et qui délèguent bien volontiers leurs responsabilités à des fonctionnaires territoriaux tout-puissants. Et au niveau inférieur, et jusqu’à celui des des petites communes, la captation des pouvoirs réels par l'intercommunalité a aussi abouti à déresponsabiliser le maire.

Croire, dans ces circonstances, et après la crise de légitimité globale dont les « Gilets jaunes » ont été le symbole, qu’il suffira de faire « comme avant », d’expliquer à ceux qui craignent pour leur place que, plutôt que de courir l’aventure d’une alliance avec laREM, il faut resserrer « l’alliance des élus de droite et du centre » et réactiver les réseaux, ne pas se rendre compte que plus personne n’est dupe de telles manoeuvres, peut sembler bien risqué. Il n’est pas certain en tout cas que cela suffira à empêcher cette alliance avec LaREM dans laquelle certains élus « de droite » verront leur seule chance de survie.

Qu’est-ce qui, au cas par cas, va faire la différence ? Lorsque l’on a demandé aux Français dans un récent sondage ce qui avait motivé leur vote aux élections européennes, ils ont placé dans l’ordre la lutte contre le terrorisme, la santé, la lutte contre l'immigration clandestine, la place de la France en Europe, l'éducation, la lutte contre le chômage et la protection de l'environnement. Rien à voir avec les municipales dira-t-on ? Un maire est pourtant responsable de la santé, de la sécurité et de la salubrité sur le territoire de sa commune. Ceux qui ont protégé leurs concitoyens, qui n’ont donc pas rompu la relation de confiance créée par le vote et la délégation de souveraineté qui en résulte, seront réélus. Pour ceux par contre qui ont choisi de ne rien faire, ou de se contenter de mesures sociétales, souvent communautaristes, les choses pourraient être plus difficiles.

Car ce qui se profile, c’est peut-être un « populisme municipal » dans lequel les électeurs reprendraient les choses en main à leur porte. Non pas pour débattre en permanence, pas même pour décider de tout, mais, au niveau municipal comme ailleurs - et ce sera peut-être plus facile à initier ici -, pour empêcher les choix qu'ils estiment négatifs, proposer leurs propres solutions et, éventuellement, sanctionner les élus qui les ont trompés.

David Nguyen : Il y a une grande question stratégique à se poser pour l’avenir de la droite : faut-il considérer que l’OPA d’Emmanuel Macron sur les électeurs de centre droit est définitive ou non ? Pour rappel, un tiers des électeurs de François Fillon a voté pour LREM aux européennes. Si cet arrimage s’avérait solide, la droite devrait alors envisager une nouvelle offre à même de rassembler les électeurs RN et LR, avec le risque de voir la droite républicaine encore davantage vidée de ses électeurs centristes. Si au contraire on estime que les électeurs de droite ont voté pour LREM de manière conjoncturelle, il faut alors chercher à les récupérer et cela exclut un rapprochement repoussoir entre LR et le RN. Au regard des études d’opinion, je pense que les électeurs de droite qui soutiennent Emmanuel Macron aujourd’hui le font de façon principalement opportuniste - il mène des réformes économiques de droite - mais qu’ils restent sur leur faim notamment en matière d’immigration et de lutte contre l’islam radical. On peut donc imaginer qu’il vaudrait mieux chercher pour la droite républicaine à récupérer ces électeurs qu’à prendre le risque de se dissoudre dans le RN. 

Dans cette allocution, quels sont les points de repères qui pourraient concorder avec les aspirations des électeurs de droite et les réunir ?

Christophe Boutin : Disons tout de suite que Marion Maréchal ne s’est présentée ni en militante politique, ni en candidate, mais a donné son avis sur la chose publique en tant que directrice d’un établissement de formation politique.

Sa première thématique intéressante est celle de la réconciliation. Marion Maréchal décrit une France divisée – notamment par les politiques menées par Emmanuel Macron -, mais qui souhaiterait à nouveau « faire peuple » comme on dit. Et c’est effectivement une attente pour beaucoup que de retrouver cette solidarité qu’ont pu connaître autour des ronds-points les « Gilets jaunes » du début du mouvement.

Pour ce qui est de la seule droite - mais au sens large pour elle, incluant le Rassemblement national –, Marion Maréchal estime qu’un certain nombre de clivages qui la divisaient  sont dépassés : il n’y a par exemple plus d’anti-gaullistes, ni d’ultra-libéraux vantant la « mondialisation heureuse ». Dans ce cadre elle voit la possibilité de créer non un grand parti unique de droite – elle ne croit pas à la croissance indéfinie du Rassemblement national – mais une confédération, une « grande coalition », dans laquelle chacun conserverait ses spécificités.

Cela suppose la définition d’un ennemi commun : ce serait le progressisme d’Emmanuel Macron. Et face à ce progressisme Marion Maréchal n’hésite pas à se définir de la manière la plus claire comme étant « de droite, nationale, conservatrice, souverainiste pourquoi pas », mais écarte le terme « traditionnaliste », jugé par elle par trop confessionnel. Le conservatisme, présenté par elle comme la volonté de conserver l’héritage du passé, non, dans un sens réactionnaire, pour tout figer et ne rien changer, mais pour permettre une évolution menée avec prudence, est la base d’un véritable « combat civilisationnel » contre le progressisme. Et l’on a bien perçu ce que cela voulait dire pour elle sur le plan sociétal face à certaines évolutions récentes : elle reste opposée au « Mariage pour tous » en raison de conséquences qu’elle décrit comme inéluctables – adoption, puis PMA, GPA et enfin eugénisme -, mais ne veut pas interdire l’IVG.

Nationaliste en même temps qu’individualiste, elle croit en la liberté d’entreprendre comme en une vraie méritocratie qui permet à chacun de tirer au mieux les bénéfices de ses capacités, à rebours de la discrimination positive et de sa communautarisation de la société. Son projet commun, elle l’articule sur plusieurs niveaux, national bien sûr, mais aussi décliné à celui des territoires, estimant par exemple indispensable de revitaliser les villes moyennes, de rétablir à ce niveau une industrie et une agriculture, comme de prendre en compte aussi au plus près des Français la dimension environnementale.

On le comprend, Marion Maréchal tire les conclusions du mariage contre-nature de la droite et du centre, et de ses conséquences. Il lui semble impossible de le maintenir – le non-choix de Laurent Wauquiez, dans le fonctionnement de LR comme dans la composition de sa liste pour les élections européennes, lui semble d’ailleurs une raison de l’échec de François-Xavier Bellamy. Elle a compris les limites de ces jeux d’appareil qui visent simplement à permettre la reconduction des places, et sait que la demande de reconnaissance de cette part de « l’archipel français », pour reprendre la formule de Jérôme Fourquet, dont les « Gilets jaunes » ont été un temps le sommet émergé de l’iceberg, n’a pas été satisfaite, ne le sera pas, et qu’elle se manifestera à nouveau. Et elle croit que c’est par de nouvelles solidarités formées à la base que les choses changeront. Finalement, tout cela fait sinon un programme, en tout cas une vision du monde effectivement bien de droite.

David Nguyen : L’idée générale de « défense de la nation » me semble pouvoir trouver un écho, de même que la priorité donnée à l’assainissement des finances publiques ou la volonté d’imposer un certain modèle français aux populations immigrées. Surtout, la perspective d’un potentiel dépassement du clivage LR-RN derrière une personnalité populaire à droite comme Marion Maréchal Le Pen peut sembler offrir une porte de sortie. Reste à savoir si les électeurs LR pourront adhérer au projet d’une héritière du clan Le Pen...

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