Pour la défense de la cause animale
Il faut supprimer les chevaux de bois sur les manèges
On fait tellement de mal à ces pauvres bêtes.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
On doit cet avertissement au Chasseur français. Ce magazine existe depuis plus d’un siècle. Comme son nom l’indique, il s’intéresse à la chasse. Il est également connu pour ses annonces matrimoniales.
La chasse aux femmes est une activité ludique et prometteuse. Puis Le Chasseur français a fait son mea culpa. Et il a demandé l’interdiction des chevaux de bois sur les manèges car cela donne de mauvaises habitudes aux gamins.
Attirant l’attention du Chasseur français sur le fait que sur les manèges, il y a également des éléphants et des dauphins. Or Le Chasseur français ne les mentionne pas. C’est un scandale !
Pour être complet, dans sa défense de « la cause animale », Le Chasseur français devrait également demander l’interdiction des courses de chevaux. En effet, les jockeys cravachent sans pitié ces pauvres canassons qui n’ont rien demandé.
Et il faudra également interdire la chasse. On massacre des faisans et des sangliers sans défense. Il est évident qu’en bonne logique, Le Chasseur français devrait changer de nom.
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