Comment dit-on « boum » en biélorusse ?
Et le docteur Folamour s’installa à Minsk
Tout près de l’Ukraine
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Poutine a, à plusieurs reprises, brandi la menace nucléaire. Le grand docteur Folamour a élu domicile au Kremlin. Un clic sur le bouton rouge et Kiev disparaît …
Mais il y a aussi un petit docteur Folamour en Bélarus. Il a pour nom Loukachenko, un triste satrape qui doit tout, et surtout son pouvoir, au chef du Kremlin.
Sans lui, il n’est rien. C’est un sous-traitant de la machine à tuer poutinienne. Pour bien faire les choses, le chef du Kremlin a délocalisé certaines de ses armes nucléaires. Il va livrer à Loukachenko des missiles susceptibles de transporter des ogives atomiques.
Le petit docteur Folamour de Minsk n’aura plus qu’à appuyer sur un bouton. Et ça fera « boum » !
Cette nouvelle configuration destructrice offre un avantage appréciable à Poutine. Si Loukachenko se livre à une frappe sur l’Ukraine, il pourra dire « c’est pas moi ». Et il en sera quitte pour gronder Loukachenko : « dourak (imbécile) c’est vilain ce que tu as fait là ». Génial non ?
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