Et le docteur Folamour s’installa à Minsk<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko au palais de l'Indépendance à Minsk, le 24 octobre 2013
Vladimir Poutine et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko au palais de l'Indépendance à Minsk, le 24 octobre 2013
©MIKHAIL KLIMENTYEV / RIA-NOVOSTI / AFP

Comment dit-on « boum » en biélorusse ?

Tout près de l’Ukraine

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Poutine a, à plusieurs reprises, brandi la menace nucléaire. Le grand docteur Folamour a élu domicile au Kremlin. Un clic sur le bouton rouge et Kiev disparaît … 

Mais il y a aussi un petit docteur Folamour en Bélarus. Il a pour nom Loukachenko, un triste satrape qui doit tout, et surtout son pouvoir, au chef du Kremlin. 

Sans lui, il n’est rien. C’est un sous-traitant de la machine à tuer poutinienne. Pour bien faire les choses, le chef du Kremlin a délocalisé certaines de ses armes nucléaires. Il va livrer à Loukachenko des missiles susceptibles de transporter des ogives atomiques. 

Le petit docteur Folamour de Minsk n’aura plus qu’à appuyer sur un bouton. Et ça fera « boum » ! 

Cette nouvelle configuration destructrice offre un avantage appréciable à Poutine. Si Loukachenko se livre à une frappe sur l’Ukraine, il pourra dire « c’est pas moi ». Et il en sera quitte pour gronder Loukachenko : « dourak (imbécile) c’est vilain ce que tu as fait là ». Génial non ?

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