A voir également cette semaine au cinéma : "Iris et les hommes" de Caroline Vignal ; "Amours à la Finlandaise" de Selma Vilhunen<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
"Iris et les hommes" de Caroline Vignal est à retrouver au cinéma dès cette semaine.
"Iris et les hommes" de Caroline Vignal est à retrouver au cinéma dès cette semaine.
©

Atlanti-culture

Et aussi : "Jeunesse (Le Printemps)" de Wang Bing ; "Le Plongeur" de Francis Leclerc.

Dominique Poncet pour Culture-Tops

Dominique Poncet pour Culture-Tops

Dominique Poncet est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
Voir la bio »
Antoine Le Fur pour Culture-Tops

Antoine Le Fur pour Culture-Tops

Antoine Le Fur est chroniqueur pour Culture-Tops. Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

Voir la bio »

ET AUSSI

  • Iris et les hommes de Caroline Vignal. Avec Laure Calamy, Vincent Elbaz, Suzanne de Baecque…

Iris (Laure Calamy) est une femme qui mène une vie en apparence parfaite. Ses filles sont exemplaires, son mari, Stéphane (Vincent Elbaz), est aux petits soins pour elle et son cabinet dentaire ne désemplit pas. Malgré cette réussite, Iris n’est pas tout à fait heureuse. La raison ? Sa frustration sur le plan sexuel. Conseillée par Sylvia (Olivia Côte), une parente d’élève croisée par hasard, elle décide de s’inscrire sur une application de rencontres. Iris va alors redécouvrir le plaisir, encore plus que ce qu’elle imaginait…

En septembre 2020, Caroline Vignal sortait Antoinette dans les Cévennes, vingt ans après la sortie de son premier long-métrage, Les Autres Filles. Succès surprise de « l’année Covid », la comédie rafraîchissante avait attiré 700 000 curieux en salles et, surtout, avait permis à Laure Calamy de remporter le César de la meilleure actrice l’année suivante. Autant dire que son nouveau film était particulièrement attendu. Iris et les hommes est une semi-réussite ou une semi-déception, c’est selon. Malgré un sujet de départ assez prometteur et une Laure Calamy une nouvelle fois en très grande forme, cette comédie ne séduit pas totalement en raison d’une certaine redondance dans le scénario. Là où Antoinette dans les Cévennes faisait souffler un vent nouveau sur le cinéma français, Iris et les hommes peine à surprendre en raison de sa forme un peu trop convenue.

 Recommandation : 3 cœurs

Antoine Le Fur 

  • Amours à la Finlandaise de Selma Vilhunen- Avec Alma Pöysti, Eero Milonoff…

Julia  (Alma Pöysti, sensationnelle) découvre que son mari a une liaison avec une autre femme. Pour sauver leur mariage, elle lui propose d’expérimenter le polyamour et d’inventer des nouvelles règles de leur vie conjugale. Un quatuor amoureux va se former, qui va préserver les liens affectifs entre les deux époux, et apporter la preuve que contrairement à une idée répandue, il est possible  d’être heureux et épanoui en laissant l’être aimé…  aimer quelqu’un d’autre…

Si au cinéma, le polyamour est un sujet  récurrent (il était encore au centre  du  très fantaisiste et réjouissant Syndrome des amours passées de Raphaël Balboni et d’Ann Sirot sorti en octobre dernier ), il est rare qu’il soit exploité comme il l’est ici, dans un mélange de sérieux, de tact et de légèreté, sans être une seconde provocateur ou vulgaire. Tendre, touchant et apaisant, il  s’offre même le luxe d’avoir une portée sociale puisqu’il propose le polyamour comme une solution sérieuse pour vivre en harmonie avec son environnement. Une découverte !  

Recommandation : 3 cœurs

Dominique Poncet

  • Jeunesse (Le Printemps) de Wang Bing. - Sortie le 3 janvier-

 Zhili est une cité dédiée à la confection textile, à 150 kilomètres de Shanghaï. Pour beaucoup de jeunes des provinces voisines, cette capitale chinoise des vêtements pour enfants présente de nombreux espoirs : pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou encore monter son propre atelier. Au sein de ce microcosme, les amitiés et relations amoureuses se nouent et se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales…

Jeunesse (Le Printemps) aurait pu repartir avec un prix lors du dernier festival de Cannes où il concourait en compétition pour la Palme d’or. Peut-être celui du film le plus long. Avec ses 3h35 au compteur, ce nouveau documentaire fleuve de Wang Bing (réalisateur acclamé pour Les Trois sœurs du Yunnan, Argent amer ou encore Madame Fang) demande beaucoup de patience au spectateur. Afin de montrer la pénibilité des tâches de ces jeunes ouvriers, cloîtrés au quotidien dans des ateliers textiles, le cinéaste fait le choix de la répétition de séquences. Un parti pris intéressant mais qui devient vite épuisant. Le propos initial, pourtant pertinent et qui a le mérite de faire réfléchir quant à la manière de consommer à l’ère de la fast fashion et de la mondialisation, finit par se diluer. Finalement, Jeunesse (Le Printemps) laisse hélas le sentiment d’un documentaire bien trop long et aride.

 Recommandation : 2 cœurs

Antoine Le Fur

  • Le Plongeur de Francis Leclerc - Avec Henri Picard , Charles-Aubery Houde…

Début des années 2000 à Montréal. Étudiant en art graphique, Stéphane, se découvre une passion pour le jeu. A pas même 20 ans, il se retrouve endetté jusqu’au cou, obligé d’abandonner la fac et de trouver un boulot. Il finit par décrocher un poste de plongeur dans un restaurant italien.  Son salaire ne suffisant pas à rembourser ses dettes, il va se retrouver, presque malgré lui, au cœur d’un beau sac d’embrouilles ?…

En adaptant le roman éponyme de Stéphane Larue, best-seller au Québec, Francis Leclerc (le fils du chanteur Félix Leclerc) pensait sans doute avoir trouvé un sujet idéal pour un premier film. Tout semblait y être : un antihéros embringué dans de drôles d’histoires, avec une intrigue à rebondissements… Ouille ouille ouille !  Rien ne marche comme il l’avait souhaité. Porté par un comédien qui manque singulièrement de charisme (malgré ses faux airs de Timothée Chalamet ), son film sombre emporté par la maladresse de sa réalisation et son manque de crédibilité. Reste la bande son (formidable) et quelques belles prestations d’acteurs dans des seconds rôles. 

Recommandation: 2 cœurs

Dominique Poncet 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !