"Valérie Pécresse, c'est ma candidate" : ces mots-là sont sur les lèvres de Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
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L'ancien président Nicolas Sarkozy s'exprime lors d'un meeting politique à Paris, le 9 mars 2020.
L'ancien président Nicolas Sarkozy s'exprime lors d'un meeting politique à Paris, le 9 mars 2020.
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Un vrai chef n'abandonne jamais ses troupes

Il y en a pour qui l'horizon 2022 va s' assombrir.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Depuis des années, l'ancien président de la République flirtait ouvertement avec l'actuel locataire de l'Elysée. On les voyait ensemble. Tous sourires, complices presque. Et à chaque occasion, Macron déroulait pour Sarkozy le tapis rouge.

L'ancien président de la République aurait même dit de l'actuel président de la République : "c'est moi en plus jeune". Du côté des macronistes, on frémissait de bonheur. Chez les Républicains, c'était l'angoisse.

Du flirt au PACS ou même au mariage, il n'y avait qu'un pas. Et puis, dans cette machine apparemment si bien huilée, quelque chose d'imprévu s'est passé. Et cet imprévu a un nom : Valérie Pécresse ! Macron ne se méfie pas assez des femmes...

La veille de son départ pour l'Arménie, la candidate des Républicains a été reçue par Nicolas Sarkozy. Un geste symbolique doublé d'une promesse. D'après "l'entourage" (une précaution journalistique du Figaro) de l'ancien président, il annoncera dans un délai non précisé son soutien à Valérie Pécresse.

Si l'on veut savoir ce que cela représente, il faut avoir à l'esprit que pour le peuple de droite, Sarkozy c'est une référence absolue, le chef, le parrain. Un ancien homme providentiel qui passe le flambeau à une femme providentielle.

Pour Macron, c'est une déception et un échec. On n'est jamais heureux d'être cocu... Mais celui pour lequel il s'agit d'une défaite cinglante, c'est Edouard Philippe qui espérait jouer un rôle à l'avenir en ramenant quelques voix de droite à Macron. Le choix annoncé de Sarkozy le met à terre.

Que restera-t-il de lui dans quelques mois quand ses maigres troupes auront entendu la voix de l'ancien président de la République ? Rien ! Exit donc Edouard Philippe. Quant à Macron, on verra...

Ps : Le patron d'Horizons a vu rouge en apprenant que Macron avait mis son veto à la fusion d'Agir, le parti de Franck Riester, avec son mouvement. Le pauvre ! Il va peut-être appeler Valérie Pécresse ? Traître un jour, traître toujours !

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