Voici l'ancêtre commun des hommes, baleines, souris et autres mammifères<!-- --> | Atlantico.fr
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Voici à quoi ressemble l'ancêtre commun de l'homme, la baleine bleue et la souris
Voici à quoi ressemble l'ancêtre commun de l'homme, la baleine bleue et la souris
©Capture d'écran de Science

Et notre ancêtre est…

Une équipe internationale de chercheurs a dressé le portrait-robot de l'ancêtre commun de tous les mammifères placentaires. Le résultat est surprenant.

A première vue, difficile de croire que l'homme, l'éléphant et la souris disposent du même ancêtre. Et pourtant, une équipe internationale de chercheurs a peigné le portrait de cet aïeul publié dans la revue Science. N'ayant pas cohabité avec les dinosaures, celui qui serait l'ancêtre commun de tous les mammifères placentaires, soit 5 000 espèces, était insectivore (comme son nom l'indique, il mangeait des insectes) et avait la taille d'un petit rat. Il avait un utérus bifide, un cerveau avec des circonvolutions et un placenta ressemblant à celui des êtres humains. Il pourrait être confondu avec une espèce de musaraigne à longue queue et mesurait à peine 25 centimètres de long.

Ainsi, un nouvel arbre généalogique a pu être établi grâce à ce travail. "Partir à la découverte de l'arbre de la vie c’est comme étudier une scène de crime, c'est une histoire qui s'est déroulée dans le passé que vous ne pouvez pas répéter", a affirmé Maureen O'Leary, un des auteurs de l'étude, avant d'ajouter que "tout comme avec une scène de crime, les nouveaux outils l'ADN apportent des informations importantes, mais il faut d'autres indices physiques comme le poids et des descriptions anatomiques à partir des fossiles. En combinant toutes ces preuves on a produit la reconstruction la plus éclairée d’un évènement passé".

Pour situer l'ancêtre commun des mammifères, les chercheurs ont collecté et analysé les caractéristiques physiques et génétiques de 86 espèces, dont 40 sont éteintes mais connues grâce aux fossiles. Ils ont par la suite rassemblé 4.500 traits comme la présence ou l'absence d'ailes, de dents et certains types de squelette ainsi que d'autres caractéristiques morphologiques qu'ils ont combiné avec les traits génétiques dans une banque de données.

Lu sur Le Figaro

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