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Les chevreuils n'arrivent pas à s'adapter au réchauffement climatique
Les chevreuils n'arrivent pas à s'adapter au réchauffement climatique
©REUTERS/Vasily Fedosenko

Menace

Selon une étude publiée dans la revue PLOS Biology, les printemps de plus en plus précoces entraînent une augmentation de la mortalité des jeunes animaux.

Le réchauffement climatique n'est pas sans conséquence. Si ces effets ont un impact direct sur l'homme, la hausse des températures a des incidences sur la nature et les animaux. Pire, selon une étude scientifique publiée ce mardi, le dérèglement climatique pourrait, à terme, entraîner la disparition d'une espèce animale : le chevreuil. En effet, à en croire certains chercheurs, dont les travaux sont parus dans la revue PLOS Biology, relayée par Le Monde, les printemps de plus en plus précoces entraînent une augmentation de la mortalité des jeunes animaux. Concrètement, les chevreuils, contrairement à d'autres espèces animales, s'adaptent mal au réchauffement climatique qui provoque une éclosion de plus en plus précoce de la végétation, souligne une étude publiée mardi.

D'après des observations menées entre 1985 et 2011 dans une forêt de la Marne, près de Saint-Dizier, la période de mise-bas "n'a pas changé" "malgré l'avancée continue du printemps depuis 27 ans", soulignent le CNRS, l'INRA (Institut national de recherche agronomique) et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Avec le réchauffement de la température globale, la végétation s'éveille un peu plus tôt chaque année et les larves éclosent également plus tôt. A cela, certaines espèces animales arrivent à s'adapter. L'étude prend l'exemple de la mésange charbonnière, qui "a avancé sa date de ponte afin que la période des naissances reste synchrone avec l'abondance des chenilles dont elle se nourrit".

Mais pour les chevreuils, la période de mise-bas est restée "constante, centrée autour du 16 mai", ont observé les chercheurs. "Par conséquent, notent-ils, les naissances se produisent aujourd'hui deux semaines après l'apparition en forêt des jeunes pousses" d'arbres dont dépendent particulièrement les femelles pour produire suffisamment de lait. Ce "retard" sur la végétation indispensable aux femelles allaitantes se traduit donc par une mortalité croissante des jeunes faons et par une baisse du taux d'accroissement de la population de chevreuils.

lu sur Le Monde.fr

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