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Les écosystèmes des plages de galets et de graviers du littoral Méditerranéen sont sérieusement menacés par l’urbanisation.
Les écosystèmes des plages de galets et de graviers du littoral Méditerranéen sont sérieusement menacés par l’urbanisation.
©Valery HACHE / AFP

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Les écosystèmes des plages de galets et de graviers du littoral Méditerranéen sont sérieusement menacés par l’urbanisation, selon une étude du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Les rivages rocheux abritent une flore et une microfaune particulières très riches qui constituent des espaces de haltes migratoires, d’hivernage et de reproduction pour les oiseaux marins, selon le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les écosystèmes des plages de galets et de graviers du littoral Méditerranéen sont malheureusement sérieusement menacés par l’urbanisation et la surfréquentation humaine, selon une alerte lancée ce vendredi par l’UICN France. L’organisme appelle à préserver ce « patrimoine écologique exceptionnel ».

Quatre des six écosystèmes constituant le rivage rocheux méditerranéen « sont menacés ou quasi menacés du fait de l’urbanisation du littoral, de la fréquentation ou encore de la présence d’espèces végétales exotiques envahissantes », selon un communiqué du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

L’écosystème le plus fragile est celui des « cordons et plages de galets à végétation vivace », placé dans la catégorie « en danger » de la classification de l’UICN. Visible sur quelques lieux de la côte occidentale corse et la lagune de Pierres Blanches dans l’Hérault, il s’est raréfié avec l’artificialisation du littoral.

La végétation, hors de portée des vagues, y abrite une « microfaune (myriapodes, crustacés isopodes) et quelques coléoptères halophiles ». Des oiseaux limicoles (petits échassiers), tels que les gravelots à collier interrompu, y font leurs nids à même les galets, où « leurs quelques œufs se fondent au risque de se faire écraser par les visiteurs ».

« L’empilement de galets sur le littoral, en apparence inoffensif, supprime les micro-habitats » et empêche « l’absorption de l’énergie des vagues », selon l’étude de l’UICN.

Un autre écosystème menacé est celui des « cordons et plages de galets et graviers à végétation pionnière », classé « vulnérable ». Il abrite la roquette de mer et l’euphorbe péplis ainsi qu’une faune d’invertébrés détritivores (crustacés amphipodes et isopodes, petits gastéropodes), dont le « remarquable grillon maritime », qui nourrissent les oiseaux limicoles.

Sud-Ouest

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