Le fossile d'une nouvelle espèce de renard découverte en Afrique du Sud<!-- --> | Atlantico.fr
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En Afrique du Sud, des archéologues ont exhumé le fossile d'une nouvelle espèce de renard datant de deux millions d'années (Illustration).
En Afrique du Sud, des archéologues ont exhumé le fossile d'une nouvelle espèce de renard datant de deux millions d'années (Illustration).
©Flickr / soualte

Belle découverte

Selon les archéologues, ces ossements auraient plus de deux millions d'années.

C'est ce qui s'appelle tomber sur un os. En Afrique du Sud, des archéologues ont exhumé le fossile d'une nouvelle espèce de renard datant de deux millions d'années. Baptisé "Vulpes Skinneri", en référence à l'écologiste sud-africain John Skinner, le fossile a été découvert près de Johannesburg. Les scientifiques espèrent que cette découverte permettra des avancées sur la théorie de l'évolution des espèces canines.

Les restes du renard ont été trouvés dans la grotte de Malapa, sur le très riche site archéologique sud-africain connu sous le nom de "berceau de l'humanité", et qui est devenu un trésor pour les archéologues et paléontologues. Il y a cinq ans, des fossiles appartenant à une nouvelle espèce d'hominidé y avaient d'ailleurs été exhumés.

"Les renards sont extrêmement rares dans l'histoire des fossiles d'Afrique", a expliqué l'un des auteurs de l'article, Brian Kuhn de l'Université du Witwatersrand Institute for Human Evolution. "L'ascendance des renards est peut-être la moins connue parmi les carnivores d'Afrique et le fait de découvrir une forme ancienne des renards actuels", c'est magnifique, a-t-il déclaré.

Depuis la mise au jour du site en 2008, des fossiles de plus de 80 espèces, issues de cinq familles distinctes, ont été exhumés à Malapa. Plusieurs de ces trouvailles ont contribué à des avancées notables sur la théorie de l'évolution humaine. Le fait que la plupart des échantillons trouvés sont en très bon état fait penser à Brian Kuhn que l'environnement de cette vallée isolée du site de Malapa représentait un "piège mortel", où les animaux allaient mourir. Pour une raison inexpliquée, leurs restes n'ont pas été dévorés par les carnivores. Résultat: les fossiles découverts ont été préservés dans un excellent état pour les chercheurs.


Lu sur The Daily Mail

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