Changement climatique : ces algues microscopiques qui s'adaptent aux fortes températures <!-- --> | Atlantico.fr
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L'acidité des océans pourrait grimper de 170% d'ici à 2100, comparativement aux taux relevés avant la révolution industrielle.
L'acidité des océans pourrait grimper de 170% d'ici à 2100, comparativement aux taux relevés avant la révolution industrielle.
©D.R.

Adaptation

Une étude réalisée au large de la Norvège et publiée dimanche 14 septembre souligne les capacités d'adaptation d'une algue baptisée "Emiliania huxleyi phytoplankton".

Une récent étude révèle que certaines algues marines minuscules se développent assez rapidement pour résister au changement climatique. Les mutations génétiques résultant d'un processus souvent trop lent, il est commun que l'évolution des végétaux soit laissée de côté dans les études menées sur le réchauffement climatique et son impact sur notre planète au cours des prochaines décennies. Une étude publiée dimanche dernier est arrivée à la conclusion qu'un certain type d'algue microscopique parvient à pousser même en étant exposée à de hautes températures et à des taux d'acidité record. Baptisée "Emiliania huxleyi phytoplankton", l'algue étudiée constitue une source principale de nourriture aussi bien pour les poissons que pour une partie de la faune sous-marine. 

L'année dernière, une étude menée par 540 experts avait comparé l'augmentation du taux d'acidité des océans à une "tempête silencieuse" sous le niveau de la mer qui menaçait aussi bien les récifs de corail que les poissons. L'étude avait ainsi conclu que l'acidité des océans pourrait grimper de 170% d'ici à 2100 comparativement aux taux relevés avant la révolution industrielle. L'étude menée dimanche sur des algues collectées dans une eau à 15 degrés au large de la Norvège tend à démontrer que celles-ci sont de tailles plus petites quand elles sont confrontées à des températures hautes, mais aussi qu'elles se développent plus rapidement, pour recouvrir au final une superficie plus importante.

Lu sur Reuters

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