Y aura-t-il de l’électricité à Noël ? Le jet de Bernard Arnault cloué au sol ; la chute de Poutine est inexorable …Les vrais et les faux coupables de la sécheresse …<!-- --> | Atlantico.fr
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Unes des hebdos du 25 août 2022
©Le Point L'Express L'Obs
L'Express 25/08L'Obs 25/08Le Point 25/08

Revue de presse des hebdos

Mais aussi : l'interview de Volodymyr Zelensky.

Anita Hausser

Anita Hausser

Anita Hausser, journaliste, est éditorialiste à Atlantico, et offre à ses lecteurs un décryptage des coulisses de la politique française et internationale. Elle a notamment publié Sarkozy, itinéraire d'une ambition (Editions l'Archipel, 2003). Elle a également réalisé les documentaires Femme députée, un homme comme les autres ? (2014) et Bruno Le Maire, l'Affranchi (2015). 

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C’est une tradition : chaque année depuis des décennies, on redoute « un automne chaud » sur le front social. Celui qui vient risque aussi d’être froid,-les deux n’étant pas incompatibles…Vos hebdos étaient déjà sous presse lorsque Emmanuel Macron a parlé de la «  fin de l’abondance » …mais la question est dans tous les esprits depuis que l’attaque de l’Ukraine par la Russie. D’où la question « Y aura-t-il de l’électricité à Noël ? » à la Une du Point, avec Vladimir Poutine une nouvelle fois en couverture du magazine.

La tonalité des éditoriaux et des articles consacrés à l’alimentation énergétique de la France, et aux problèmes que la guerre en Ukraine a fait surgir, est sombre …En réponse à la question « Y aura-t-il de l’électricité à Noël ? » le magazine cite Didier Holleaux, le directeur général adjoint d’Engie…: il n’a jamais vu ça. « C’est, comme disent les Anglo-Saxons, the perfect storm, “la tempête parfaite”, où tous les événements graves et imprévus s’additionnent. Non, vraiment, je n’ai jamais connu une crise de cette ampleur. » Des malheurs du nucléaire à la guerre en Ukraine en passant par la canicule et la sécheresse, la France traverse une « tempête parfaite » susceptible de provoquer, dans le pire des scénarios, un black-out de notre système électrique cet hiver. Les particuliers, mais aussi les entreprises et les administrations, pourraient être frappés, a minima en devant réduire leur consommation d’énergie. « La France affronte un Waterloo électrique », cingle même dans un article de Bloomberg Javier Blas, un expert reconnu du secteur énergétique…. » 

Il manque 10 gigawatts

«  Les chiffres sont inquiétants. Si l’on totalise les moyens de produire de l’électricité de façon certaine (c’est-à-dire en excluant, notamment, l’éolien et le solaire), il manque environ 10 gigawatts (GW) pour passer sans trop de dommages l’hiver prochain, soit près d’un dixième de toutes nos capacités de production. Dix gigawatts, c’est aussi, précisément, la puissance dont on s’est privé ces dix dernières années, si l’on additionne les deux réacteurs de Fessenheim (1,8 GW) et 8 GW de centrales thermiques. « Et il n’y a pas moyen de rattraper ces 10 GW dans les six prochains mois », confie Nicolas Goldberg, consultant de Colombus Consulting, cabinet de conseil en organisation. 

Le premier maillon défaillant, car le plus important, c’est le nucléaire. Il fournit habituellement 70 % de notre électricité, mais il tourne au ralenti depuis plusieurs mois. « Seule la moitié de sa capacité est disponible » Les deux réacteurs de Fessenheim, débranchés en 2020, n’auraient pas suffi à sauver le pays l’hiver prochain. Mais le signal envoyé par le gouvernement est déconcertant : on ferme 1,8 GW de capacité nucléaire très peu polluante et, parce que les moyens de production font désormais défaut, on rouvre une centrale à charbon, celle de Saint-Avold, qui rejette à peu près 250 fois plus de CO2 dans l’atmosphère que l’atome… Et ce ne sont pas les 14 EPR, les réacteurs de nouvelle génération promis par Emmanuel Macron au printemps, qui redresseront la barre : le premier d’entre eux n’entrera en service, au mieux, que dans quinze ans ! …

« Si les températures sont très basses, surtout vers la fin de l’hiver, lorsque les stocks de gaz deviennent bas et donc plus difficiles à exploiter, la situation risque d’être très délicate. » La tempête parfaite pourrait durer un peu …

Grosses contraintes et décroissance

  Peggy Sastre prévient : « Il n’y aura pas de « sobriété » énergétique sans (grosses) contraintes. Car en réalité, cela demandera largement plus que les « petits gestes du quotidien » qu’Olivier Véran listait en juillet devant la presse – couper le wi-fi, débrancher les prises lorsqu’on part en week-end, éteindre la lumière quand on quitte une pièce – ou même que les gains en efficacité énergétique sur lesquels on a tendance à se focaliser. Que ceux qui croient aux promesses du porte-parole du gouvernement sur l’absence de « contrainte » qu’un tel projet pourrait autoriser arrêtent tout de suite de rêver…Déjà parce que la sobriété exige de réprimer des usages énergétiques, et de les réprimer à tel point que, l’énergie étant corrélée au PIB, on en arrive effectivement à de la décroissance – qu’on en prononce ou pas le nom, peu importe – et donc à tout un tas de contraintes et de carcans. Pourquoi ? Parce que l’énergie, bassement, bêtement et concrètement, est un sujet quantitatif. S’il n’y a pas assez d’énergie disponible, c’est une entreprise qui ne va pas lancer une nouvelle ligne de production, c’est un chômeur qui va le rester parce qu’il n’acceptera pas un emploi qui le contraindrait à parcourir 20, 30 ou 40 km et à pomper son salaire pour faire le plein. …». Mais pour Pierre-Antoine Delhommais: « Se plaindre d’avoir à abaisser à 19 degrés le thermostat de ses radiateurs ne serait pas seulement indécent au moment où des enfants ukrainiens meurent chaque jour sous les bombes russes, ce serait aussi oublier que plusieurs millions de Français ne peuvent déjà pas, faute de moyens financiers, chauffer leur logement à une telle température. Ce serait enfin n’avoir aucune conscience de la chance inouïe que nous avons de vivre à une époque qui a vaincu le fléau du froid et des hivers meurtriers ».

Bayrou : la crise la plus grave

L’interview de François Bayrou , haut-commissaire au Plan, n’incite pas davantage à l’optimisme :  « Mon sentiment profond est que nous allons vers la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre. Peut-être pire même que la guerre d’Algérie, qui fut la blessure la plus douloureuse, un drame épouvantable pour des millions d’entre nous et pour les deux communautés. Mais, à l’époque, on bénéficiait de 6 % de croissance économique par an. Cela permettait d’ouvrir des possibilités nouvelles. Aujourd’hui, chaque jour qui passe ajoute de nouveaux nuages à l’horizon. » 

Quels sont ces dangers ?

« Leur accumulation est sans précédent ! La guerre folle déclenchée par Poutine contre l’Ukraine perturbe les équilibres européens. Elle flirte même avec la menace nucléaire, militaire, terroriste ou accidentelle. Elle fait craindre une crise alimentaire, notamment en Afrique. Elle a rendu explosive la question de l’énergie en Europe. L’Allemagne paie au prix fort sa dépendance au gaz russe, mais ni la France ni ses voisins n’ont l’esprit tranquille. Le gaz, l’électricité, le charbon, le nucléaire redeviennent des enjeux de vie quotidienne et de souveraineté économique. À ce tableau sombre est venue s’ajouter la crise politique italienne, alors que, ces dernières années, l’Italie était avec la France et l’Allemagne un facteur de stabilité et de volonté en Europe. Les États-Unis sont dans une crise de société si grave qu’on ne voit pas comment ils vont en sortir, avec la question raciale, une sorte de guerre de sécession et la violence endémique des armes à feu. Et la Chine connaît en même temps le drame de son effondrement démographique, la gestion critique du Covid, une remise en cause pour des raisons climatiques et parfois la rupture des chaînes d’approvisionnement. Le tout sur fond de retour d’une très forte inflation ! 

Et quelle est la question la plus brûlante ?

« La question la plus brûlante, la plus cruciale, c’est d’inventer, de formuler, de préciser ce que devra être le nouveau modèle français. Le monde est sens dessus dessous. La France a construit un modèle de société original, avec un maximum de liberté, un maximum de solidarité et, sur des sujets vitaux, a été à l’avant-garde. Or il n’y a plus de modèle dans le monde ! C’est à la France d’en proposer un, européen et universaliste, compatible avec les exigences du temps. Un pays comme le nôtre ne peut pas avancer sans se fixer un idéal commun à atteindre ». 

« Sécheresse, les vrais et les faux coupables » ..

Un tournesol desséché sur pied est en couverture de Marianne, qui cherche les coupables ... Le magazine de Natacha Polony veut «  mettre cartes sur tables «  et les nomme : faux coupables , les  piscines , les agriculteurs ;  les  vrais : les golfs à cause de l’arrosage des greens,  les stations de ski avec la fabrication de fausse neige, l »Union européenne à cause  de sa règlementation , le mag nomme également les «  présumés innocents : les embouteilleurs d’eau et estiment que «  les consommateurs peuvent «  mieux faire «  avec l’arrosage des pelouses... Le magazine  pointe «  l'incapacité persistante du pouvoir  à  prendre les questions environnementales à bras-le-corps dans l'urgence et à long terme. on ne découvre pas aujourd'hui que le cycle de l'eau dépend du réchauffement climatique et que ce dernier se joue des bonnes paroles ..on ne découvre pas aujourd'hui les successions de périodes de sécheresse et de pluies diluviennes ; Et on ne découvre pas aujourd’hui la multiplication des incendies de forêt… » Marianne qui s'étonne du «  silence persistant du haut-commissaire au plan François Bayrou » peut se rassurer  puisque le commissaire au plan s'exprime longuement dans le Point , aborde le sujet : « En France, la dernière grande politique publique de régulation de l’eau date de Napoléon III, et c’était formidable. Retenir l’eau quand il y en a trop pour éviter les catastrophes, la relâcher quand il n’y en a pas assez, notamment pour les cultures, rien de plus respectueux. Il va falloir le réapprendre ! ». En accéléré 

« Au secours l’école revient ! » 

La couverture de l’Obs pourrait évoquer  une comédie. Il n’en est rien . En cette veille de rentrée scolaire, « L OBS » s’intéresse au stress, à l’angoisse des jeunes, de plus en plus nombreux à souffrir de troubles psychiques. Le chapitre « Environnement «   est traité à travers les «  jets privés » que certains écologistes voudraient carrément interdire : «  La chasse aux jets est ouverte » écrit l’Obs  qui a enquêté sur cette traque un peu particulière à laquelle se livrent des » flight trackers » pour dénoncer l’utilisation d’avions privés par les « riches « . Le mouvement est parti des Etats-Unis , mais en France  « L’avion de Bernard Arnault est cloué au sol depuis la mi-juin. Un Bombardier Global 7500 acquis en septembre 2020 par le groupe LVMH. Spacieux, luxueux, confortable, il est ce qui se fait de mieux dans le genre. Il a coûté au moins 60 millions d’euros, sans les options. L’homme le plus riche de France (qui n’a pas répondu à nos questions) a arrêté de l’utiliser depuis que ses trajets sont rendus publics par le compte Instagram @laviondebernard, actif aussi sur Twitter. Le 20 juin, Bernard Arnault a bien tenté de se rendre incognito à Dijon pour inaugurer les nouvelles caves de son domaine du Clos des Lambrays, en utilisant un Airbus A319 CJ qui ne lui appartient pas. Pas de chance, le quotidien régional « le Bien public » a découvert le pot aux roses…. Chaque année, les 10 000 vols privés entre Paris et Nice génèrent autant de CO2 que 40 000 familles partant en voiture en vacances sur la Côte d’Azur. En cet été caniculaire marqué par des incendies et des orages dévastateurs, @laviondebernard, qui communique aussi sur les trajets du jet appartenant à Total, a vu sa popularité s’envoler : 77 900 abonnés sur Instagram ou 32 100 abonnés sur Twitter. Le succès est identique pour le compte @i_fly_bernard, ouvert en avril par un ingénieur aéronautique pour suivre les avions des groupes Pinault, Bolloré, Bouygues, Decaux : 62 100 abonnés sur Twitter. Le phénomène est tel qu’il a dépassé le cadre des réseaux sociaux. Le 19 août, le secrétaire national des Verts, Julien Bayou, a proposé de « bannir les jets privés » dans une interview à « Libération ». C’est maintenant le ministre des Transports, Clément Beaune, qui entend, lui, « limiter les transports en jets privés », confie-t-il à « l’Obs » : « Les récriminations sont légitimes, il faut capter ce sujet. Il ne s’agit pas de tout bannir, mais pour engager la société dans un effort collectif, il faut donner un sentiment de justice. » Cela pourrait passer par un exercice de responsabilisation des entreprises ou, plus drastique, une surtaxation de l’aviation privée. « J’en ai parlé à la Première ministre, je le proposerai aussi lors de la réunion des ministres européens des Transports en octobre. »A suivre, donc …

Nous, les Ukrainiens

A l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance du pays, qui coïncide tristement avec celui de six mois de guerre avec la Russie, l’Express consacreun numéro spécial à l’Ukraine, titré « Nous les Ukrainiens », marquant ainsi sa solidarité avec l’Ukraine. Le mag  loue le courage de « 44 millions de résistants » , et met l’accent sur  la solidarité dont ils bénéficient à travers le monde .Il est allé enquêter chez les Ukrainiens de New-York, raconte que des centaines de chercheurs ukrainiens ont été accueillis en France . Dans ce numéro l’Express publie une Interview de Volodymyr Zelensky réalisée en visio entre Kiev et Paris. Extraits :

« L'objectif pour nous est de restaurer nos frontières et la Crimée est ukrainienne ; je voudrais rappeler au monde entier que c'est notre presqu'île… Le président ukrainien compare la guerre à un cancer : « si nous ne parvenons pas à retirer cette tumeur, elle se développera et  il n'y aura plus d'union européenne unie.  Or il ne s'agit pas d'une question juridique ou institutionnelle mais de valeurs. Et  il est important aujourd'hui de défendre l'Ukraine car sinon d'autres pays seront attaqués »plaide-t-il en exhortant les européens à sortir  de la dépendance au gaz russe : «  vos gouvernants  doivent parler à leurs électeurs et leur expliquer que c'est la Russie qui a déclaré la guerre et  qu'il ne s'agit pas d'une guerre uniquement contre l'Ukraine mais bien contre nous tous…  vous souffrirez peut être pendant deux ans, mais vous parviendrez à survivre sans leur énergie », affirme-t-il …

Volodymyr Zelensky montre très alarmiste à propos de la centrale nucléaire de Zaporijjia,  six fois plus importante que celle de Tchernobyl : «  en cas de catastrophe le danger ne se limitera pas au continent européen,  ce sera la guerre nucléaire sans l'arme nucléaire.  Il faut être conscient que ce scénario peut arriver et entraînerait un désastre à l'échelle planétaire… » Pour  Zelensky une visite une inspection de l’AIEA ne changerait rien … «  lorsque la délégation quittera les lieux que se passera-t-il ?....  Ce que nous devons obtenir c'est le départ des mercenaires armés installés au cœur du site et la mise en place d'une présence constante de membres de l'AIEA et de membre de l'ONU …il faut désoccuper cette centrale ». 

La chute de la Russie totalitaire

 Dans ce numéro, l’ancien ministre Alain Madelin publie une tribune dans laquelle il affirme que « la chute de la Russie totalitaire est inexorable ».Mais il bat aussi sa coulpe : «  Comme nous avons été naïfs ! Nous n'avons pas vu la montée d'un nouveau totalitarisme en Russie. Pas entendu les quelques voix qui, depuis les premiers pas de Poutine au pouvoir, nous prédisaient cette inexorable évolution. Ce n'est pas la dérive d'un peuple, mais celle d'un homme : Vladimir Poutine. Devenu président presque par hasard, Poutine va conquérir son autorité par la manipulation de la violence, par l'intimidation et par la corruption. Progressivement, il va éliminer tous les contre-pouvoirs. Son pouvoir deviendra absolu, les oligarques seront soumis et le plus souvent remplacés par des fidèles dans un système de corruption qui remonte jusqu'au Kremlin. Les médias étroitement contrôlés, les Russes progressivement coupés d'Internet et des réseaux sociaux mondiaux. Les élections totalement manipulées. Les adversaires, journalistes indépendants, oligarques récalcitrants, politiques seront intimidés, emprisonnés sous des prétextes divers et souvent assassinés, parfois avec leur famille. …. La guerre en Ukraine nous l'a fait découvrir avec stupéfaction au travers de l'énormité des mensonges et de l'hystérie antioccidentale et antidémocratique des médias russes …..Pourtant, Poutine s'est lourdement trompé avec cette agression. Il pensait le moment favorable, que - après avoir lâché Kaboul précipitamment l'été dernier - les Américains resteraient inertes, l'Otan serait gelée, l'Europe divisée et l'opinion publique terrifiée par sa mise en scène des risques nucléaires….Rien de tout cela n'est arrivé, bien au contraire. Il s'est heurté au courage des Ukrainiens qui a réveillé le courage des démocraties. Celles-ci n'ont pas faibli. Elles se sont montrées solidaires. Elles arment les Ukrainiens autant qu'elles le peuvent. Et puisque nul ne sait la durée de cette guerre, elles fabriquent un puissant "arsenal de la démocratie" au service de l'Ukraine. De plus, elles entendent que justice soit faite et que les auteurs des crimes commis en Ukraine soient condamnés. Dans le même temps, la découverte de cette Russie totalitaire provoque une sorte de "réarmement moral" de nos démocraties fatiguées. Il n'était que temps. Dans le confort douillet de l'après-mur de Berlin, nous avons laissé s'installer sans réagir la déconstruction systématique des principes démocratiques. Le résultat, c'est une perte de repères, un oubli de ce que représentent la démocratie et l'Etat de droit. » Il veut croire que « coupée du système bancaire mondial, elle ( la Russie) est condamnée au repli dans une économie de guerre. » et que La chute de la Russie totalitaire de Poutine est inexorable. Elle aura commencé en Ukraine…. 


On a du mal à la croire, et pourtant… « La légende du cinéma italien, Gina Lollobrigida, 95 ans, a annoncé sa candidature aux prochaines élections du Sénat italien, en septembre. Elle rejoint la coalition Italie souveraine et populaire, composée de partis de gauche eurosceptiques et du Parti communiste ».( Le Point )

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