Les syndicats vrais patrons à Beauvau pour L’Obs, Sarkozy, parrain dans Marianne; budget : peut mieux faire; le talent des gaulois réfractaires; Attal en jeune loup, Kretinsky en chevalier blanc ?; le papa des Gilets Jaunes à la planification écologique<!-- --> | Atlantico.fr
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Les unes des hebdos du jeudi 28 septembre 2023.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Le Point fait sa une sur la tragédie des arméniens, Marianne interviewe "cette France qui a faim", frappée par "la misère moderne". Plus de 9,2 millions de personnes sont sous le seuil de pauvreté, face auxquelles "le bilan de l'actuel président sonne creux, comme s'il était impossible de sortir des chemins battus par les grands vents de l’orthodoxie". Et l’orthodoxie, c’est la cure d’austérité qui arrive, et avec elle la récession : Christine Lagarde et son obsession anti-inflation, alors que "des sociétés peu menacées par la concurrence pourraient augmenter leurs tarifs malgré la baisse de leurs ventes afin de préserver leurs profits". L'Insee annonce une forte hausse du taux de marge des entreprises françaises au 2e trimestre (+1,5 point).

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Place Beauvau, les syndicats sont-ils les patrons ?

Qui a le pouvoir au sein de la police ? Pour l'Obs, "deux mouvements se sont combinés ces dernières années. Dans un contexte de très forte droitisation des policiers, la marge de manoeuvre des ministres face à des syndicats devenus des acteurs du débat public est de plus en plus étroite.” Près de 80% des policiers sont syndiqués, et s'ils n'ont pas le droit de grève, ils peuvent déposer les armes. ”L'angoisse du ministre de l'Intérieur, c'est d'avoir sa police contre soi," rappelle Brice Hortefeux.

Sous Mitterrand, Pierre Joxe cogérait le ministère avec un syndicat ultra-majoritaire, proche du PS. Pasqua à Beauvau change la donne. Le syndicat Alliance, très marqué à droite, grandit, et pour l'hebdo ”va permettre au ministre de droite de poursuivre des politiques ultra sécuritaires.” La "symbiose" se fait avec Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, qui pour Pierre Joxe ”théâtralise l’insécurité." C'est la fin de la police de proximité, ”un fossé se creuse entre une partie de la population et sa police.” Mais, Sarkozy à l'Élysée, les effectifs baissent, les syndicats sont déçus. Avec Valls nommé en 2012, le thème de l'insécurité reprend une place dans le débat, et Valls négocie : ”il n'y a plus de cogestion mais une gestion multi partagée,” pour Alain Bauer. Sous Macron, les syndicats restent puissants, qui ont la peau de Christophe Castaner, en 2020. Sa promesse de ”tolérance zéro” en cas de ”soupçon avéré de racisme,” ne lui est pas pardonnée.

Darmanin ne se rappelle ”aucune grosse discordance de fond avec les syndicats.” Selon l’hebdo, ”pour éviter les tensions, rien de tel, finalement, que d'adopter leurs positions.” Mais l’intéressé affirme : ”je ne pratique pas la cogestion. Simplement, il se trouve que sur la majorité des sujets, nous sommes d’accord, et que 80% de la population est d'accord avec nous.” Un professeur de droit pénal attribue à Alliance ”une logique de confrontation permanente. Contre la justice toujours trop laxiste, contre une partie de la population qu'ils considèrent comme des ”nuisibles” à supprimer, et contre l'Etat qu'ils n'hésitent plus à défier. On se demande jusqu'où ils vont aller.

Mélenchon, premier anti flic de France ? ”Longtemps, Mélenchon sera brocardé par une partie de la gauche pour son respect de l'uniforme et son républicanisme bon teint.” Mais ”le voilà accusé, en retour, d'être anti flic, de verser dans le clientélisme en surfant sur la haine de l'uniforme qui cimentent les quartiers populaires.”

L’Obs raconte sa bascule, entre la mort d’Adama Traoré, la perquisition houleuse dans l'affaire de ses comptes de campagne en octobre 2018 : ”tous les flics de France voit Jean-Luc Mélenchon hurler à la face d'un collègue impassible. Il sera condamné à 3 mois de prison avec sursis pour rébellion.” L'ancien trotskiste choisit rapidement son camp au moment des Gilets jaunes, et en 2022, la mort suite à un refus d'obtempérer de la fille d'une camarade le conduit à tweeter : ”la police tue.” Mais cela ne suffit pas pour mobiliser les voix des banlieues qui auraient permis l'accès au second tour de la présidentielle. Pour un socialiste, ”en pleine campagne, c'est la preuve, qu'au fond, il ne veut pas du pouvoir.” 

Kretinsky : génie, ou idiot utile du monde des affaires français ?

L’Express portraiture ”le nouveau prince du capitalisme français, métamorphosé en chevalier blanc” qui est aujourd’hui "au coeur du capitalisme hexagonal.” Le milliardaire tchèque champion des énergies fossiles (il a fait fortune grâce à Eustream, le gazoduc qui relie la Russie et l’Europe en passant par la Tchéquie, racheté pour rien à GDF et à l’Etat slovaque à la veille de l’invasion de la Crimée et de l’achèvement de Nordstream2), est apparu à la France comme un sauveur : son rachat des centrales à charbon de Gardanne et de Saint-Avold était riche de promesses de conversion écologique. Son sauvetage du groupe Casino en 2020 a tant tenu du miracle qu’il a obtenu de ”ne payer ni impôts ni cotisation Urssaf jusqu'à nouvel ordre... du grand art.”

Les médias tremblent : il sera bientôt propriétaire du numéro 2 de l'édition Editis, comme il l’est de Marianne, soutient Libé et détient 25% de TF1. Pour l'hebdo, ”généreux avec ses journaux, auxquels il laisse la bride éditoriale longue, n'intervenant pas et acceptant d'y perdre beaucoup d'argent - le prix du pluralisme auquel il est attaché-, l'insatiable énergéticien applique en revanche à toutes ses affaires, comme à ses investissements , un scanner mathématique. Une grille de lecture, froide, analytique, dans laquelle il excelle.”

Un raté tout de même :coincé par le tandem Matthieu Pigasse-Xavier Niel, il s’est résolu la semaine dernière à céder toutes ses parts du Monde pour une cinquantaine de millions d’euros au patron de Free.” Mais il n’excelle pas assez, aux yeux de l’Express, : à partir du moment où les enjeux sont politiques, où ”les erreurs de management doivent être couvertes au nom d'intérêts supérieurs, comme dans Atos,” Kretinsky est menacé. Atos, c’est une croissance exponentielle sous Thierry Breton, mais 600 millions de pertes au premier semestre, et une dette de 2,3 milliards d’euros qui obligent à la scission entre les activités historiques (data centers, infogérance et conseil) et le cloud et la cybersécurité d'autre part. Kretinsky se propose de reprendre les premières pour 100 millions d’euros, alors que la valeur de l'entreprise est estimée à 2 milliards, et sans reprendre les dettes. Ces montages hérissent, des actionnaires aux militaires très inquiets des ”risques de prédation industrielle et financière,” menaçant ”les intérêts nationaux en matière de sécurité et de souveraineté,” puisqu'Atos modélise nos essais nucléaires. Une plainte pour corruption est déposée auprès du parquet national financier. 

Immigration : l’Europe dindon de la farce tunisienne

En juillet, un accord a été négocié par Ursula von der Leyen pour garantir le concours de la Tunisie en matière de contrôle des flux migratoires contre un soutien financier de 900 millions d’euros. Sans succès selon le député EELV Mounir Satouri dans l’Obs : ”la radicalisation des autorités tunisiennes a eu l'effet inverse de celui escompté par les signataires de cet accord. Le nombre d'arrivées sur les côtes européennes a doublé.” Il faut dire que les migrants sont pressés de fuir le pays, tant ils y sont victimes de violences racistes. Une violence physique de la population, mais aussi une violence institutionnelle : le président populiste Kaïs Saïed ”a affirmé que l'immigration subsaharienne relevait d'un ‘plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie.’” Un grand remplacement façon Maghreb contre lequel le président a réactivé d'anciennes lois anti-migrants, qui criminalisent l'aide aux sans-papiers.

rald Bronner dans l'Express montre que l'immigration doit être pensée au regard de la démographie : le déclin de la population active attend notre pays. Le solde naturel (naissances - décès) sera négatif dès 2035, et à partir de 2030, environ 100 000 postes seront vacants chaque année, malgré l'arrivée des jeunes sur le marché du travail.

L'immigration devra être acceptée, et le discours qui s’y oppose va connaître une ”mutation narrative”, passant de la crainte d'une "compétition pour les ressources économiques" à "une domination symbolique de l'espace public” : ”la crainte que certaines valeurs -qu'elles relèvent de variables religieuses ou culturelles- soient incompatibles avec l'idée qu'ils se font de la France.”

C'est pourquoi il appelle à repenser les politiques de la ville et du logement : ”seule une politique anticipée de mixité sociale pourra nous éviter les conséquences politiques prévisibles des enjeux démographiques qui vont se poser à nous.” Il faut ”faire une priorité de l'évitement de tout cluster culturel et économique que pourrait renforcer la venue de ces nouvelles populations.” 

L’Arménie : génocide en vue ?

Franz-Olivier Giesbert gronde dans le Point : ”le tandem des satrapes islamistes Erdogan-Aliev ne sera sans doute pas rassasié quand la république arménienne d’Artsakh aura été éradiquée et sa population chassée ou massacrée. Dans sa fièvre mortifère, il brûle de s’attaquer maintenant à la ”grande"Arménie toute proche pour finir le travail du génocide de 1915.” Nous voilà prévenus. Très enclavée dans le Caucase, prise en tenaille entre la Russie, la Turquie et l’Azerbaïdjan, l'Arménie est lâchée par la Russie, avec laquelle elle avait des liens commerciaux et militaires qui freinent le soutien occidental. Pour l’Express, c’est l'accord européende février 2023 avec l'Azerbaïdjan pour importer du gaz et remplacer les importations de gaz russe qui bloque le soutien européen. Alors FOG gronde de plus belle : ”L’aboulie est un trouble qui, selon la définition du Larousse, se caractérise par un affaiblissement de la volonté. Avec Macron, quand il s’agit de passer à l’action, il n’y a souvent plus personne.” 

Budget : peut mieux faire

L'Express trouve que Bruno Le Maire n'en fait pas assez pour réduire le déficit public dans le projet de loi de finances 2024. ”C'est largement insuffisant pour enrayer la spirale infernale de la dette, et surtout celle des intérêts à rembourser à nos créanciers.” Il a identifié des coupes plus sévères. Dans la santé, l'hebdo propose de ”débureaucratiser” l'hôpital. 4300 pages d'instructions sont envoyés par les agences régionales de santé aux soignants ; elles recueillent en échange 8400 types de données différentes. Il remet aussi à la page le projet de ”grande sécu,” qui éviterait le double traitement par la sécurité sociale et par les mutuelles des actes médicaux.

”Beaucoup d'argent pour un résultat peu satisfaisant,” c’est la politique du logement (1,5% du PIB en 2021). ”La réglementation, qui obéit à des objectifs propres, pèse fortement sur le coût du logement.” L’institut Molinari estime qu'elle augmente de 30% le prix des logements. La fin de l'exonération d'impôt sur les sociétés des bailleurs sociaux qui n'investissent pas dans des nouveaux logements est une autre piste qui dynamiserait le secteur.

En matière d’emploi, raboter les contrats aidés comme le souhaite le gouvernement ne suffit pas, voire sera contre-productif dans une conjoncture qui s'annonce plus difficile à la fin de l’année. Il faut remettre à plat l'aide de 6000€ versée aux entreprises qui embauchent un apprenti : ”elle favorise le recrutement d'étudiants de l'enseignement supérieur, et pas le public qui en a besoin.”

Pierre Moscovici appréciera, pour qui la revue des dépenses publiques du gouvernement a une approche trop budgétaire : ”il s'agit de revoir de manière globale le fonctionnement des dépenses publiques, de le faire dans la durée, avec une pluralité d’acteurs." 

Sarkorleone, le parrain

Sarko après Sarko, c’est ”un parrain de la politique comme du business. Un parrain qui tire les ficelles, mais cultive la discrétion. Un parrain avec les juges assez trousses,” selon le livre événement dont Marianne publie les bonnes feuilles.”Il monnaye ses conseils et son entregent auprès de grands patrons et de dignitaires étrangers.” En Afrique, l'ex facilite l'implantation d'Accor à Abidjan. ”Il est devenu un personnage incontournable, dans un rôle flou, entre intermédiaires d'affaires et médiateur officieux des conflits locaux.” L'enquête libyenne nous apprend qu'il a engrangé de 2013 à 2019 19,7 millions d'euros de revenus en accompagnant des chefs d’entreprise. Dont un israélien condamné pour corruption d'agents publics étrangers. Le PNF enquête autour de ses prestations pour des assureurs russes, mais aussi sur les 3,15 millions que l’ancien président aurait touché d'un fonds d'investissement luxembourgeois, Peninsula. Ils proviendraient des Émirats, en lien avec l'organisation de la Coupe du monde de foot au Qatar, et non d'une prise de participation dans une société ferroviaire italienne… 

”L'école est-elle un sanctuaire ?” se demande l’Express, alors que des policiers sont venus chercher dans sa classe un collégien accusé de harcèlement. Ça choque,”après des années à revendiquer le droit à faire pénétrer au sein des établissements scolaires la société sous toutes ses formes” : les parents d'élèves, les téléphones portables, les symboles des engagements politiques et religieux… Pour l’hebdo,”la justice et les conflits ne peuvent s'arrêter au seuil d'un établissement scolaire si tout le reste peut y entrer.” 

Le gaulois réfractaire, quel talent !

Ce qui fait la réussite de la France, c'est ”le gaulois réfractaire,” pour Nassim Nicholas Taleb dans lePoint. Elle doit sa créativité à la résistance à un Etat centralisateur, mais ”la furie normative et l'intrusion croissante de la puissance publique dans l'économie et la société pourraient bien un jour avoir raison de cette créativité rebelle, alerte l’hebdo.

Parmi les Français que le monde nous envie, l'actrice Camille Cottin qui séduit Hollywood, des petits génies de l’IA, mais aussi les compagnons du devoir, la force de frappe nucléaire, les métiers d’art et les potiers, ou le roi de la semence potagère.

Pour le créateur de Snapchat qui a installé en France un studio de réalité augmentée, ”la France a la bonne formule pour faire prospérer la technologie et l'innovation : un écosystème talentueux de concepteurs, de développeurs et de créateurs associés à un esprit créatif et entrepreneurial unique.” Mais attention : Le Nobel Alain Aspect dénonce ”la complexification des procédures administratives dans les structures publiques,” qui pourrait tuer la recherche. Jean Tirole, notre Nobel d'économie se veut optimiste, malgré ”une innovation en berne en France et plus généralement en Europe.” Il dénonce un biais qui nous freine : le mode de pensée à somme nulle. Nous avons tendance à croire que ”le gain d'une personne serait la perte d'une autre,” alors que ”un grand nombre d'activités économiques ne correspondent pas à cette description. ”Les choix politiques aux économiques ne sont pas que redistributifs ; ils déterminent la taille du gâteau que nous sommes amenés à nous partager.” L'innovation augmente la richesse, et le travail n'existe pas en quantité fixe. Il en va de même dans l'action publique: ce n'est pas ”un jeu dont l'objet est de marquer des points au détriment de l’adversaire.”

À sa source, ”l'ignorance des citoyens sur les bénéfices qu'apportent des politiques bien conçues,” mais aussi ”un manque de confiance générale.” La restaurer et ”rétablir le respect de l’expertise,” sont les deux remèdes préconisés par l'économiste, auquel il adjoint l'idéal européen : ”seule une Europe unie nous permettra d'exister par rapport aux exigences géopolitiques des grands pays et économiques des grandes entreprises américaines et chinoises. A condition de ne pas regarder la construction européenne comme... un jeu à somme nulle.” 

L’Allemagne chancelle

La coalition allemande entre les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux a du plomb dans l’aile, et le chancelier Olaf Scholz trinque dans les sondages. Pour l'Express, ”la légendaire culture du compromis ne fonctionne plus outre-Rhin, comme en témoignent les ratés de l'actuelle ‘coalition de progrès’.” Manque de cohésion (”jamais un gouvernement n'a été aussi inaudible”), mais aussi intrigues et coups bas tranchent avec la sérénité qui régnait sous Angela Merkel. Les négociations ne sont pas achevées que les ministres communiquent déjà dans tous les sens et ”dès qu'une décision tombe, écologistes et libéraux se livrent à une surenchère d'annonces sur les réseaux.” On reproche au chancelier son manque d'autorité, voire ”sa léthargie.” C’est naturellement l’Afd, le parti d’extrême-droite qui tire son épingle du jeu… 

Marleix anti-jeune, Attal jeune loup

Pour le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, ce qui cloche chez Macron, c'est la jeunesse de ses conseillers : ”cela manque de gens qui savent comment fonctionne la vraie vie.” LePoint, qui nous l’apprend, voit en Attal un nouveau Macron, ”dans l'art de se mettre en scène, le dynamisme et l’enthousiasme. D'autres ajouteraient dans le cynisme, aussi. Une agence de communication à lui tout seul.”

Mais un proche du Président anticipe : ”si, dans 2 ans, les gens n'ont pas l'impression que que l'école s'est améliorée, on en reviendra, de Gabriel Attal !” L'éducation, c'est ”moins un tremplin qu'un échafaud,” un ministère de crise. L’intéressé le sait : ”le jour où je fais une faute, je me fais dézinguer.” Il peut faire de l’ombre à Macron, dont un confident affirme : ”il peut le ringardiser. C'est le Macron 2. 0, qui vient de la gauche mais avec une gueule de jeune mec de droite !” 

Le papa des gilets jaunes est de retour

La taxe carbone, c'est lui, et attention, il est de retour. Antoine Pellion, nouvellement nommé secrétaire général à la planification écologique, a un profil très techno. A tel point qu'un parlementaire de la majorité doute : ”ce n'est pas avec ça qu'on va embarquer les gens sur le climat,” peut-on lire dans l’Obs. D’ailleurs, l’Institut de l'économie pour le climat l’affirme : ”il y a un éléphant dans la pièce,” à propos des efforts demandés par Macron aux agriculteurs en matière de transition écologique, bien moindres que ceux des transports ou du bâtiment. Pour éviter les tracteurs sur les ronds-points, sans doute. 

Dans l’Obs, on apprend que le gouvernement a un souffleur : Bertrand Périer, avocat de son état et spécialiste de l'art oratoire, fait répéter leurs discours à Élisabeth Borne et à Gabriel Attal. Objectif pour elle : ”donner plus d’émotion,” et pour Attal : ”on a essayé de lutter contre son côté mécanique.” 

Édouard Philippe et Gabriel Attal se raiment. Ils se sont rabibochés en mai, à la conférence de Bilderberg ”qui réunissait la fine fleur mondiale des milieux politiques et économiques,” précise l’Obs. Forcément, ça rapproche…

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