La dette contraint l’Etat à brader nos bijoux de famille; Trump affole les hebdos; Borne et Darmanin se mènent une guerre sans merci; Marianne voit Mélenchon en gourou-la-terreur trotskiste; Hollande se voit en couple avec Sarkozy et Le Pen avec Macron<!-- --> | Atlantico.fr
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La revue de presse des hebdos de la semaine.
La revue de presse des hebdos de la semaine.
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Revue de presse des hebdos

Trump est partout cette semaine dans vos hebdos : Marianne voit LFI trumpisée, l’Express le reconnait dans le populisme du nouveau président argentin, avant de craindre sa victoire à la présidentielle américaine.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Mélenchon, chef de clan ou gourou ?

C'est Clémentine Autain qui la première a prononcé le mot de clan pour qualifier le fonctionnement de la France insoumise. Certains vont jusqu'à parler de secte, et Marianne de ”coterie” aux ”règles opaques” qui laissent les mains libres à Mélenchon ”pour doter ses proches fidèles de postes clés dans l’organigramme.” Les défections des proches, ”éjectés du premier cercle en raison de divergences de fond qui ont dégénéré en brouilles durables,” expliquent partiellement la jeunesse des dirigeants : l'hebdo dépeint un Mélenchonjeuniste, qui veut rester dans le coup, mais aussi s'entourer de personnes plus malléables. Après tout, c’est la jeunesse bourgeoise qui est le moteur des révolutions…

Les pratiques de Mélenchon sont trotskistes, issues de son maître à penser Pierre Lambert : ”éliminer régulièrement des figures importantes du mouvement, car ”le parti se renforce en s’épurant” ; créer des situations d'incertitude, où les membres ne savent pas quelle est la bonne ligne à adopter, pour pouvoir filtrer ; fonctionner au mépris et à la brutalité (…) pour bénéficier d'un ascendant,” explique un ex proche.

Un parti en voie de trumpisation ? se demande l’hebdo, qui dénonce un rapport faussé à la vérité. La comparaison tient, si l'on considère avec l'hebdo ”l'articulation stratégique entre le populisme de gauche et la volonté de produire son propre récit médiatique.” Un expert y reconnaît un même imaginaire, ”dans lequel le monde serait essentiellement composé d'individus mus par leurs passions et leurs intérêts ,un monde peuplé de personnes sans convictions, sans idéologie, sans collectif, et dans lequel l'Etat n'émane pas d'une conception de l'intérêt général mais serait le pur instrument d'intérêts particuliers.” L’hebdo interviewe les déçus du mélenchonisme, sans parvenir à répondre à la question : le patron des Insoumis, radicalisé politiquement mais aussi psychologiquement, plus que jamais parano, considérant la moindre différence idéologique comme une trahison, est-il sincère, ou cynique ?

En tout cas, c'est le responsable politique dont l’attitude sur le conflit israélo-palestinien est la plus mal jugée par les Français, à 16 % de jugements positifs selon OpinionWay. Et remporte la palme du leader du parti jugé ”le plus dangereux, par 43% des français, rapporte Marianne. Un leader dont 57 % considèrent qu’il ”renforce le risque de conflit religieux en France ?”, soit 17% de plus que Marine Le Pen. Sera-t-il le leader de la gauche ? ”Il est permis d’en douter fortement,” affirme l’hebdo. On aimerait bien, le croire, mais la suite va vous inquiéter…

Trump, le retour ?

L'Express s'affole, avec le reste du monde : l'élection présidentielle américaine de 2024 risque de voir s'affronter Donald Trump et Joe Biden, avec une victoire de Trump en perspective. Il progresse dans les États-pivots qui font l'élection, où la gauche du Parti démocrate ne veut pas soutenir la politique pro-israélienne de Biden, mais aussi chez les afro-américains qui prévoient à 22% de voter pour lui.

”Un cauchemar,” pour un député allemand qui prévoit la fin du soutien à l’Ukraine… ce qui obligerait les Européens à acheter des armes américaines pour la soutenir. Un cauchemar aussi au Moyen-Orient, avec le ”soutien total à Israël,” déjà annoncé par l’ex-Président. ET, ”en Asie, il pourrait déclencher une guerre économique contre la Chine en exigeant que l'Allemagne et les autres pays européens s'alignent sur Washington.”

A l'intérieur, une américaniste prévoit qu'il choisira partout des personnalités ”loyales,” privera les agences publiques de leur indépendance, et les fonctionnaires de la sécurité de l'emploi, puisqu'ils travaillent pour ”l'Etat profond.” Le moteur de sa victoire réside pour l'hebdo dans la professionnalisationde sa garde rapprochée, qui cette fois-ci ”mène une campagne efficace et disciplinée.” Susie Wiles, la consultante qui lui a permis de remporter la Floride, et Chris LaCivita, un ex-Marine, tiennent les rênes, allègent sa campagne et sa présence médiatique après avoir réussi à laminer son rival républicain aux primaires, Ron deSantis.

Des voix palestiniennes anti Hamas

”Le Hamas ne veut pas que nous criions. Il veut que nous mourions en silence,” confiait un opposant palestinien au Hamas en 2019, rapporte Marianne. Cette année-là, la répression des manifestations anti-Hamas avaient été violentes, au point de faire dire à Amnesty que ”la répression de la liberté d’expression et le recours à la torture à Gaza ont atteint de nouveaux niveaux alarmants. Nous avons été témoins de violations choquantes des droits humains perpétrées par les forces de sécurité du Hamas contre des manifestants pacifiques, des journalistes et des défenseurs des droits.”

L'intelligence artificielle à la française se réveille !

L'IA française basculera dans une nouvelle dimension, du moins c'est ce que prédit L’Express, grâce à la multiplication des investissement de Xavier Niel dans le secteur. Il a même reçu le soutien de l’ex-patron de Google pour sa création avec Rodolphe Saadé (CMA CGM) du labo de recherche Kyutai. Ils misent sur une  spécificité ”open source,” à l'inverse des modèles GPT, pour sécuriser L’IA : une IA éthique dont ”la capacité d'un modèle à répondre avec précision à des questions problématiques” comme la fabrication d’armes, ou la manipulation de l’information, serait bridée. Une éthique garantie aussi par un statut non lucratif du labo, constitué de pointures françaises ayant fait leurs armes aux Etats-Unis, à tel point que selon l’hebdo, ”il n'est pas exclu que Kyutai soit en mesure de créer un standard et des pratiques de portée internationale,”ce qui ravit Emmanuel Macron, au soutien de l’initiative. Une IA éthique, mais surtout une IA souveraine : Niel ne fait pas que dans la philanthropie, il investit dans les super-calculateurs et le stockage des données, envisageant de devenir ”le plus grand cloud public européen dans l'intelligence artificielle,” qui permettrait de contourner les prestataires américains qui, du fait du Cloud Act, les rendent consultables par les États-Unis.

L’école française en cancre

52,8% des élèves de 4e qui ne maîtrisent pas les compétences élémentaires en français, et 54,7% en mathématiques : pas de quoi pavaner, selon Le Point. Dans les établissements classés en éducation prioritaire, 79,1% des élèves ne comprennent pas la langue française. Pour l’hebdo, la faillite de l'Education nationale ”constitue la première explication de la chute des gains de productivité, de l'explosion des inégalités, du basculement de pans entiers de la population et du territoire français dans l’anomie."

Elisabeth Borne contre Darmanin : quarante-neuftroisera, quarante-neuftroisera pas ?

Darmanin est en campagne électorale, et fait la tournée des régions pour ”arracher des voix à droite pour faire voter sa loi immigration au Parlement sans avoir recours au 49 3.” Le Sénat a durci le texte, et supprimé l'article 3 sur la régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension, mais ”la majorité macroniste compte bien le rétablir et amoindrir certaines dispositions de fermeté.” LR menace dans ces conditions de ne pas voter le texte. L'abstention du RN, incertaine, rend nécessaire au moins 15 voix côté LR. Selon Matignon ,12 sont acquises, mais selon Beauvau, une vingtaine.

Le Point résume la technique du ministre : ”être ouvert, ne rien laisser au hasard, ”surtraiter” et même ”acheter” (au sens électoral du terme) les élus, selon la formule d'un parlementaire.” Et pourtant, Darmanin y croit encore. Pour l’hebdo, il a séduit Hervé Marseille, le sénateur centriste ”qui a, ces derniers jours, largement oeuvré au compromis avec la droite au Sénat.” Il n'oublie pas un anniversaire, ”fait des fausses courses au supermarché pour se rendre proche des gens” selon un élu, voit en moyenne 15 à 20 députés par semaine : ”faut savoir ce qu'on veut ! la politique, c'est aussi de déjeuner, de dîner, de prendre un verre. Je crée un climat. Je m'occupe d'eux, de leur brigade de gendarmerie.”

Il tente d'anesthésier Olivier Marleix, le président du groupe LR ”en laissant opportunément fuiter qu'il fait partie des plus prompts, à droite, à réclamer des régularisations dans sa circonscription.” Au Renaissance Sacha Houlié, ses proches laissent croire qu'il pourrait être promu garde des Sceaux en cas de condamnation de Dupont-Moretti…

Elisabeth Borne, ”pas dupe,” le laisse faire, pour l’hebdo. ”Le moment venu, le privera-t-elle d'un vote et d'une hypothétique victoire en dégainant un 49 3 ? ”Elle ne le laissera pas gagner. il va perdre son pari à cause d’elle," anticipe un député de l’opposition.” Et, dans ses indiscrets, l’hebdo rapporte les propos de Karl Olive : ”dès quelle peut rappeler à Darmanin qui cest Raoul”, Élisabeth Borne estcontente.”

L'Express dépeint un ministre de l’Intérieur plein de rancœur contre la macronie : Il répète : ”je sais bien que je ne suis pas du club.” Pas énarque, venant de la droite, il se considère comme ”une anomalie statistique,” et se vante d'avoir été élu, une autre singularité. Pour certains amis du Président, Darmanin c'est ”la matraque en on, la pleureuse en off.” L'hebdo se demande quelle sera sa stratégie pour 2027 : ”faire main basse sur le parti macroniste,” ou ”marquer une rupture franche” ?

Netanyahou survivra t-il à la bataille de Gaza ?

La stratégie offensive de ”défaite totale du Hamas” choisie par le gouvernement Netanyahou "pèse lourdement sur l'image d’Israël," selon LePoint, au rythme du décompte des pertes civiles à Gaza. Le ministre des Affaires de la diaspora Chikli ”sait que la bataille des opinions publiques étrangères ne peut pas être gagnée.” Dans le pays, ”tous les Israéliens ne partagent pas la vision des faucons qui entourent Netanyahou,” et l'hebdo rapporte un sondage pour lequel ”son parti perdrait la moitié de ses députés à la Knesset en cas d'élections anticipées.” Néanmoins, sa coalition tient toujours : "il faudrait trouver 5 "renégats” pour briser la majorité.” En Israël, ”l’avis le plus répandu est désormais qu'il n'y a pas de solution. Beaucoup pensent que nous vivrons désormais dans un état de conflit permanent,” selon une spécialiste de l'opinion israélienne, pour qui, ”pour renverser le gouvernement, il faudrait une protestation avec une base beaucoup plus large.”

La solution à deux Etats n’est pas pour demain

Pour Yaïr Lapid, l'ex Premier ministre et leader de l'opposition à Netanyahou, cela prendra du temps, mais il faut envisager, après la reconstruction de Gaza avec l'Autorité palestinienne, de "renégocier la possibilité de nous séparer des Palestiniens. Non pas parce que cela mettra fin au conflit, mais parce que ce sera une meilleure façon de le gérer…"

A une condition : que le sentiment de sécurité soit total chez les Israéliens. ”Tant que nous n'y serons pas parvenus, il n'y aura pas de paix pas de processus, rien.” Une demande si forte qu’elle conditionne la mise à l’ordre du jour un démantèlement des colonies israéliennes.

À ses yeux, ”le Moyen-Orient est d'une certaine manière une lutte permanente entre Israël et l’Iran.” D’où sa volonté de travailler avec L'Arabie saoudite ou l'Égypte : ”les pays qui se rangent du côté de l'Iran dans sa lutte hégémonique : le Liban, la Syrie, l'Irak... Ils ont fini par être complètement ruinés.”

Hamas : la culture du viol

Juin 2008, Conseil de sécurité de l'ONU : le viol est considéré comme crime de guerre, et constitutif d’un crime contre l'humanité ou de génocide. Il en a fallu du temps, comme il en faut pour digérer ce que lePoint raconte des exactions du Hamas le 7 octobre, et encore plus pour en prendre la mesure. Pour le commissaire divisionnaire de la police israélienne, ”nous tenons pour acquis que les terroristes sont arrivés avec des consignes précises le 7 octobre, parmi lesquelles figuraient le viol de femmes et d’enfants." Pour une professeure de droit international israélienne, ”dans les jours qui ont suivi les attaques, de plus en plus de preuves concernant les violences sexuelles nous parvenaient, mais personne ne semblait s'en saisir.” Son action a permis la création d’une commission civile sur ces crimes. Malgré le poids du silence, celui des victimes qu'ils ne peuvent pas encore parler, mais aussi, aux yeux d'un collectif de femmes israéliennes, celui ”des organisations internationales - UN Women, Unicef, Croix-Rouge - et par les féministes du monde entier, d'habitude si promptes à dénoncer ces violences.”

Présidentielles à Taïwan : la Chine fait campagne sur TikTok

Dans 2 mois, Taiwan choisira son nouveau président. Le Parti démocrate au pouvoir depuis 2016 connaît une vague de décrédibilisation sur les réseaux sociaux, à travers des clips ”reconnaissables à leur accent et aux caractères simplifiés utilisés en Chine continentale.” Une campagne de désinformation qui vise pour l’hebdo à ”inciter la population taïwanaise à se rapprocher d'elle même du continent.” Elle va jusqu’à ”saper la confiance des taïwanais dans l'allié américain et dans sa volonté de défendre l'île en cas d'attaque chinoise,” alors que la réélection de la présidente en exercice avait été grandement facilitée en 2019 par la reprise en main drastique de Hong Kong par Pékin.

La politique aux abois du nouveau Trump argentin

L'Argentine a élu un président de la République ultralibéral, coiffé à la Boris Johnson, qui, aux primaires de son parti, ”dédie sa victoire à des chiens !” Selon Le Point, Javier Milei a baptisé ses dogues des prénoms de grands économistes libéraux, et il les ”consulterait pour prendre ses grandes décisions économiques.” Sa biographie s'intitule leFou, et un de ses vieux amis explique : ”Javier est convaincu d'avoir toujours raison et insulte ceux qui le contredisent. Bien qu'il soit très intelligent, c'est un cas psychiatrique.” Sa victoire est-elle la folie de son peuple, qui ”met définitivement fin à l'hégémonie du péronisme, incapable de redorer le lustre de l’Argentine” ? L'inflation est à plus de 143% par an, l'insécurité "croissante" et la corruption ”endémique."

Sa mesure-phare, pour redresser le pays consiste à adopter le dollar américain comme monnaie d'échange officielle : ”les actifs placés à l'étranger par les argentins afin d'éviter l'instabilité chronique de leur pays atteignent d'ailleurs un record de 430 milliards de dollars ,” rappelle lhebdo.

Il a conquis l'Argentine par ses apparitions sur les plateaux télé, avec pour spécialité ”des métaphores provocatrices et grossières,” telle celle d’un Etat pédophile, qui font le buzz. Il se lance en politique déguisé en super-héros, et séduit les habitants de Buenos Aires dont il devient député : "ici, chacun se débrouille pour gagner sa croûte. Javier Milei pense comme nous que c'est en travaillant dur qu'on réussit. Pas avec l'aide de l’Etat." Il promet la fin des prélèvements obligatoires, de supprimer plus de la moitié des ministères, de ”dynamiter” la Banque centrale, pour parvenir à un excédent budgétaire dès 2024. Pour un analyste politique, ”les argentins ne savent pas s'il y parviendra, mais ils n'ont plus rien à perdre.”

Pouyanné, ou la transition énergétique en mode escargot

Le PDG de Total est dans le collimateur de l’Obs, tant il freine la lutte contre le réchauffement climatique. Il a annoncé à ses investisseurs que "son groupe prévoit d'accroître 2 à 3% tous les ans sa production de pétrole et de gaz d'ici à la fin 2028.” Après tout, à ses yeux, tenir l'objectif de l'Accord de Paris de contenir la hausse des températures à +1,5 degré est intenable ; on pourrait se limiter à un entre +2 et 3°, ”mais il faut une planification mondiale qui n'existe pas.” Alors pourquoi se priver ?

Si le groupe affiche une volonté de se diversifier vers la production de renouvelables ou de GNL pour décarboner sa production, une ONG a calculé que son investissement dans le renouvelable  ne représente que 25% de ses investissements, pour une somme plus de quatre fois moindre que ses dividendes ou ses rachats d'actions. Une communication environnementale qualifiée de mensongère par des associations, et de quoi faire ouvrir au Parquet de Nanterre une enquête préliminaire pour ”pratiques commerciales trompeuses.”

Certains actionnaires sont eux aussi critiques : un tiers d'entre eux a voté une résolution déposée par des gestionnaires d’actifs à l'assemblée générale du groupe, ”pour le forcer à adopter des objectifs climatiques bien plus ambitieux.” Une part croissante du capital est détenu par des grands noms de Wall Street, et l’hebdo y voit une désertion des actionnaires européens…

La COP28 de Dubaï sera elle aussi sous influence pétrolière, aux yeux de l’Obs : le sultan qui la présidera est ministre de l'Industrie, mais aussi directeur de la compagnie nationale des hydrocarbures des Émirats, Adnoc. Et là-bas, ”il y a un lien presque fusionnel entre la compagnie nationale et l'appareil d’Etat." Là où il faudrait réduire la consommation de combustibles fossiles de 25% d'ici 2030, sa société prévoit d'augmenter en 3 ans 25% de ses capacités de production. Sans publier son empreinte carbone…

On brade les bijoux de famille

Bientôt en vente, 25% des biens immobiliers et terrains de l’Etat, nous annonce Marianne. ”Un levier de sobriété” selon Thomas Cazenave, ministre du budget : 17,5 milliards d’euros seront privatisés par l’opération, les 2 tiers de celles faites par Balladur. Mais l’Etat risque de mal vendre, trop vite, alors que les acheteurs sont en position de force… ”Un petit ménage s’impose, mais cette grande braderie ne tient pas tout à fait de la bonne gestion,” commente l’hebdo. L'Express, quant à lui, rappelle que la dette française augmente de 7341€ par seconde…

Européennes : des listes alternatives en vue

Il avait prévenu : ”si le PS ne sortait pas de la Nupes, le PRG présenterait une liste aux européennes.” LePoint, rapporte que le moratoire PS ne suffit pas aux radicaux de gauche, et que leur patron Guillaume Lacroix annoncera le week-end prochain la constitution d'une liste de ”large rassemblement de gauche laïque, républicaine et pro-européenne.”

A droite, on s’agite autour de Jean-Christophe Fromantin : le maire de Neuilly veut lui aussi sa liste aux européennes, en version alternative à LR, apprend-on dans l’Obs : ”aujourd’hui, aucun candidat n’incarne une sensibilité de droite libérale et proeuropéenne. On ne peut pas se contenter de listes de droite qui défendent en réalité un Frexit migratoire.” Les LR ne décolèrent pas, pas plus qu’Horizons : le parti d’Edouard Philippe craint de perdre une partie de son électorat de centre-droit.

La politique, une ”affaire de couple”

Selon François Hollande, ”Sarkozy et moi, on est un couple depuis 20 ans… Un vieux couple qui ne peut plus se supporter,” tant Sarko lui envoie de piques lorsqu'ils se croisent. Pour l’ex, leur a succédé un autre duo, le couple Macron/Le Pen. Et lorsque L'Express lui demande ”et Mélenchon dans tout ça ?” il répond : ”un célibataire.”

Mais à lire Marianne, Macron est déjà cocu : pour Wauquiez, aux présidentielles, ”ce sera Marine Le Pen ou moi…”

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