L’Obs voit des taupes RN tenter de saper la campagne Zemmour; Emmanuel Todd diagnostique la montée d’une « matridominance idéologique »; Jean Castex viserait le fauteuil de Larcher post 2022; La Russie se vide de ses habitants<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Point s'intéresse au nouvel livre d'Emmanuel Todd sur l'influence des femmes au sein de la société. L'Obs a enquête sur Jean-Michel Blanquer.
Le Point s'intéresse au nouvel livre d'Emmanuel Todd sur l'influence des femmes au sein de la société. L'Obs a enquête sur Jean-Michel Blanquer.
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Revue de presse des hebdos

Mais aussi : Bernard Tapie a rencontré Eric Zemmour.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« Comment les femmes refondent l'Occident » : l'essai provocant d'Emmanuel Todd à la Une du Point. L’Express se demande « Jusqu’où ira Poutine », avec à la Une, une illustration  aussi sombre que rouge inspirée par le visage de ce tsar moderne. L’Obs se penche sur « Les illusions perdues » de Jean-Michel Blanquer.

Des taupes RN chez Zemmour?

Au Rassemblement national, un responsable confie, sous le sceau de l’anonymat selon l’Obs : « Nous avons des taupes qui nous renseignent parmi des gens qui ont officiellement rejoint Zemmour.»

Bluff ? Un personnage trouble, qui a officiellement rejoint Zemmour, a contacté des journalistes pour leur confier des infos prétendument gênantes sur le candidat de Reconquête !. Mais sans apporter la moindre preuve. Cette source reconnaît en aparté « rouler » pour le RN et affirme que des affaires sortiront tôt ou tard. Le camp Le Pen cherche-t-il à constituer un dossier ? Ou tout simplement effrayer l’équipe Zemmour ? Du côté de Zemmour, on affirme n’avoir jamais entendu parler de tout cela.

Emmanuel Todd et les femmes

Le Point s’intéresse, à la Une, au dernier livre de  l’anthropologue Emmanuel Todd, connu pour ses travaux sur les systèmes familiaux. Dans Où en sont-elles ? paru aux éditions du Seuil,il « passe au crible les racines de l’ascension des femmes, leur situation actuelle, parfois dominante, et les nouvelles contradictions qui en découlent ».

Todd ne mâche pas ses mots : « Autant je reconnais au féminisme des première et deuxième vagues, porté par des femmes bourgeoises et militant pour le droit de vote et l’émancipation sexuelle, d’avoir été bénéfique à toutes les femmes, autant ce que l’on vit actuellement, le féminisme antagoniste, certes toujours porté par des femmes d’un certain milieu, est une catastrophe pour les milieux populaires. »

Selon Todd, ce féminisme antagoniste « fait peut-être plaisir à des petites-bourgeoises dans l’Université mais il empoisonne les rapports entre hommes et femmes dans les milieux où l’on a le plus besoin de la solidarité du couple. Je reconnais effectivement à l’idéologie du genre une responsabilité dans l’augmentation du nombre de familles monoparentales, qui se trouvent de plus en plus dans les milieux populaires et de moins en moins dans les catégories moyennes et supérieures. »

Quand Le Point fait remarquer à Todd qu’un « Un certain nombre de femmes sont candidates à la présidentielle. Cela ne vous rend-il pas optimiste sur leur capacité à prendre en charge les questions collectives ? » Il répond sèchement :« Pas du tout ! Pas avec de tels programmes ! (…) Ici, l’égalité hommes-femmes est surtout réalisée dans la nullité. »

Consultée par Le Point, Valérie Pécresse semble avoir apprécié cet ouvrage : « Le livre d’Emmanuel Todd permet de mesurer l’étendue du chemin parcouru, mais il éclaire aussi ce qui pourrait menacer ces avancées : une vision antagonique des rapports entre les hommes et les femmes, une approche idéologique qui oublie les enjeux réels auxquels sont confrontées les femmes dans chaque aspect de leur vie. » 

Marine Le Pen est plus réservée : « La thèse d’Emmanuel Todd selon laquelle la révolution féministe serait achevée et qu’il existerait des domaines où les femmes seraient dominantes procède de la même logique que celle des néoféministes radicales que l’auteur prétend contrer. Comme elles, il inscrit les relations hommes-femmes dans un rapport de force que des statistiques pourraient mesurer. Déjà très fracturée, notre société n’a nul besoin d’ajouter à la nostalgie d’un virilisme déplacé l’hystérie d’un féminisme antimasculin. »

L’écologiste Sandrine Rousseau n’a pas apprécié et le dit clairement : « Nombreux sont ceux qui passent du temps, de l’énergie et des livres à railler le combat des femmes, à le délégitimer ou tenter de stopper son avancée, plus rares sont les alliés puissants dont l’action est pourtant si décisive. Emmanuel Todd aurait pu être de ceux-là. Nous les chercherons ailleurs, les hommes de bien, les hommes alliés, car le combat est loin, très loin d’être terminé. »

L’Express s’intéresse aussi au livre de Todd : « D'après l'auteur, la formidable émancipation des femmes au cours des 70 dernières années aurait même provoqué la montée en puissance d'une "matridominance idéologique" dont le récent concept de genre serait le redoutable rejeton. Bref, une partie de ces dames auraient mis la main sur le combat "gramscien" des idées. Passer en 400 pages du postulat de la domination masculine à celui de la domination féminine dans le domaine du changement culturel est une audace que seul un intellectuel tête brûlée comme Todd pouvait s'autoriser. » 

Par contre l’Obs n’a pas du tout aimé : « Dans “Où en sont-elles ?”, l’essayiste s’en prend aux combats des femmes et à la notion de genre. A lire son pavé pseudoscientifique, leur émancipation serait une nuisance pour nos sociétés. »

La démographie menace la Russie

Selon l’Express « Vladimir Poutine a beau se prendre pour un tsar du temps de l'empire en jouant aux petits soldats le long de la frontière ukrainienne, ses rêves de ressusciter la grandeur de la Russie se heurtent à une réalité incontournable : son pays se vide de ses habitants. (…) Entre octobre 2020 et septembre 2021, la population russe a rétréci de presque 1 million d'habitants. (…)  Selon les prévisions, la Russie devrait perdre 15 millions d'habitants d'ici 2050. »

Quoiqu’il en soit, Poutine : « Pour rester dans l'histoire comme "l'homme qui a redonné sa grandeur à la Russie", doit maintenant ramener l'Ukraine dans le giron russe. (…) Ancien pays frère, l'Ukraine est devenue un Etat hostile, dont l'identité nationale se forge désormais dans "l'antirussisme". Poutine, qui fêtera ses 70 ans à l'automne, pense-t-il pouvoir inverser le processus ? "Il sait qu'il n'a plus beaucoup de temps devant lui, rappelle Andrew Weiss. Pourquoi s'arrêterait-il maintenant ? Surtout si personne ne se met en travers de sa route..." 

Mais l’Express pose aussi une bonne question : « Face à la menace Poutine, qui, en Europe et dans l'Otan, est prêt à mourir pour l'Ukraine ? »

Tapie a rencontré Zemmour

Selon L'Obs, à la fin de l’été dernier, Bernard Tapie a  rencontré à Eric Zemmour dans l’hôtel particulier des Tapie, rue des Saints-Pères à Paris. « Les deux hommes se connaissaient déjà : ils s’étaient régulièrement écharpés sur les plateaux de télévision, dans un de ces moments de catch télévisuel dont ils étaient coutumiers l’un et l’autre. Le 14 décembre 2016, Tapie, traité de « ringard » par Zemmour lors d’un débat sur l’immigration, avait menacé de se lever et « d’en mettre une » à Zemmour (…). Si l’entourage d’Eric Zemmour nous a confirmé le rendez-vous, il n’a rien voulu lâcher du contenu des échanges…

Pécresse et les jeunes

Selon Le Point, Valérie Pécresse a lancé début janvier son compte TikTok, l’un des réseaux sociaux fétiches des jeunes. « Les jeunes électeurs, ce n’est pas notre point fort », concède un pécressiste. On ne peut pas lui donner tort : le compte de Pécresse comptait 525 abonnés lundi. En face, Emmanuel Macron en a 2,8 millions et Jean-Luc Mélenchon 1,1 million.

Macron et Philippe affichent leurs dissensions

Un éditorial de l’Express les interpelle : « Messieurs Macron et Philippe, un peu de tenue ! Le président et son ex-Premier ministre mettent en scène leurs dissensions. Est-ce vraiment le moment pour les chamailleries ? »

« Le chef de l'Etat, occupé par la crise Omicronienne et à l'aube de la présidence française de l'Union européenne, prend toutefois le temps, par deux fois, de démolir le processus de fusion entre les micropartis Agir et Horizons. Bref, de casser le jouet de l'ancien locataire de Matignon... et son essor politique, véritable finalité de l'opération. »  

« Alors si l'un et l'autre ont vocation à se succéder à l'Elysée, ne doivent-ils pas revêtir, tous deux, un costume présidentiel plus ample ? Dans une classe d'enfants turbulents, les éléments moteurs ne doivent-ils pas donner l'exemple ? ».

Des ennuis pour Guillaume Peltier

L’ex-numéro 2 des Républicains vient de rallier Éric Zemmour rappelle Le Point. Cela aura une conséquence. Guillaume Peltier va se retrouver en juin face à un adversaire LR, désigné prochainement par la commission nationale d’investiture dans sa circonscription du Loir-et-Cher.

Zemmour, Le Pen, et le vote chrétien

Éric Zemmour « a décidé d'endosser les habits de protecteur des racines chrétiennes de la France et de l'Europe. Un marqueur central de son projet identitaire, qui fait passer, avant tout autre sujet, la lutte contre l'immigration et l'islam » selon l’Express.

Opposition à l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. "Eric Zemmour est le candidat de la famille", assure Jonathan Nadler, chargé de la rédaction de son programme, avant d'égrener ses propositions : universalité des allocations familiales, doublement du quotient familial, abrogation de la "PMA sans père".

Marine Le Pen, elle, « n'a jamais entretenu de bonnes relations avec les représentants de la branche catholique traditionaliste qui composent sa famille politique, dont elle taxe parfois les membres, en privé, de "cathodingues" ».

Selon l’Express, il ne sera plus question, dans le programme de Marine Le Pen, de supprimer le mariage pour tous, contrairement à 2017, ni de revenir sur l'accès à la PMA pour toutes les femmes. "Je mettrai en place un moratoire pendant trois ans sur tous les sujets sociétaux, car la société française n'a pas besoin de fracturation supplémentaire", a simplement annoncé Marine Le Pen sur CNews, le 7 décembre. 

Cambadélis défend Hidalgo et flingue la gauche

Dans l’Express, Jean-Christophe Cambadélis dénonce la pluie de critiques qui s’abat sur Anne Hidalgo : « On peut avoir des désaccords avec elle mais ce passage à tabac médiatique est excessif et incompréhensible au regard des sondages. Pourquoi faut-il s'acharner sur elle alors qu'elle n'est qu'à 5% dans les sondages et parfois moins ? J'ai l'impression que certains cherchent à tuer la social-démocratie... » 

Cambadélis porte, par ailleurs, un jugement sévère sur la gauche : « La gauche est datée, divisée et radicalisée. Elle est datée parce qu'elle vit sur des concepts forgés dans les années 60 qui lui ont permis d'accéder au pouvoir dans les années 80 mais qui n'ont jamais été revisités. Elle est radicalisée autant sur le plan social que dans les expressions politiques. L'unité est une question stratégique. Une gauche émiettée, n'en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, ne peut pas aspirer à la conquête du pouvoir. Aujourd'hui, elle participe à l'archipélisation de la vie politique française. »

Et Cambadélis ajoute, au passage « Le wokisme n'est pas l'avenir de la gauche mais son tombeau. » 

Blanquer en perdition ?

Quelques heures avant que Mediapart révèle son escapade aux Baléares, Jean-Michel Blanquer a reçu l’Obs dans son bureau de l’hôtel de Rochechouart. A l’offensive, il y défend pied à pied les décisions qu’il a prises ces dernières semaines. Souvent raillé pour son autoritarisme et son ton méprisant, il s’en défend, en accusant « l’intermonde syndical de pourrir sa relation avec les profs ».

Si, le chef de l’Etat continue de soutenir son protégé, le camp macroniste commence à sérieusement être troublé par son attitude. A moins de trois mois de l’élection présidentielle, le « problème Blanquer » ne doit surtout pas muter en une crise politique durable. Crédité jusqu’à présent par l’opinion d’une bonne gestion de la crise sanitaire, le chef de l’Etat aurait beaucoup à perdre dans cette histoire. « Jean-Michel est en perdition, souffle un cadre de La République en Marche (LREM). Ce qu’on demande à un ministre, a fortiori juste avant une élection présidentielle, c’est d’arrondir les angles et d’éviter toute grogne des personnes qui sont sous votre responsabilité. Bon, là, force est de constater qu’on est loin du compte… » Sa participation le 7 janvier dernier à un colloque à la Sorbonne consacré à la lutte contre l’« idéologie woke » et la « pensée décoloniale » en présence de figures de proue de la réacosphère (Elisabeth Lévy, Mathieu Bock-Coté) et plus globalement la croisade très personnelle qu’il mène sur le sujet en laissent également plus d’un perplexe au sein même de la majorité. Celui qui passait il y a encore peu de temps comme l’une des superstars de la macronie serait-il en passe de devenir l’un de ses maillons faibles ?

Mais, pour l’instant, selon l’Obs, au sommet du pouvoir, il n’est pas question de « débrancher » celui qui se targue régulièrement d’avoir à la fois l’oreille du président et le soutien de son épouse, Brigitte Macron, avec laquelle il partage peu ou prou sa vision de l’école. « En réalité, nous n’avons pas tellement de cartes de cette taille-là dans notre jeu, s’en priver serait une erreur tactique majeure », avance un élu, interlocuteur régulier du chef de l’Etat. En cas de réélection d’Emmanuel Macron, et s’il parvient à sortir indemne des soubresauts de cette vague Omicron, Jean-Michel Blanquer se verrait bien rempiler au gouvernement.

La « préférence nationale » revient

C’était l’une des propositions phares de Jean-Marie Le Pen. Cette mesure discriminatoire est aujourd’hui au programme de plusieurs candidats de droite et d’extrême droite selon l’Obs

Le slogan est associé pour toujours au visage de Jean-Marie Le Pen. « Les Français d’abord ! » pouvait-on lire en caractères immenses sur les affiches collées au bord des routes par les militants du FN. La « préférence nationale », c’est-à-dire la promesse de réserver les prestations sociales aux seuls Français, constitue le socle des programmes électoraux de l’extrême droite depuis un demi-siècle.

Si Marine Le Pen en parlait un peu moins lors de la campagne présidentielle de 2017, la mesure fait aujourd’hui son retour au premier plan, à l’approche du scrutin des 10 et 24 avril. Parmi les propositions du Rassemblement national (RN) et au cœur du discours d’Eric Zemmour, bien sûr. Mais aussi, de manière à peine voilée, à droite chez Valérie Pécresse (Les Républicains). « Ces candidats à l’Elysée proposent une forme de discrimination fondée sur l’absence de nationalité. Une discrimination contraire au principe d’égalité, inscrit dans notre Constitution comme dans notre devise républicaine Liberté, Egalité, Fraternité. » aux yeux de l’Obs.

Ainsi, Valérie Pécresse promet elle aussi un référendum dans les premiers mois qui suivraient son élection et souhaite « subordonner les prestations sociales non contributives [qui ne découlent pas d’une cotisation, comme le RSA, les aides au logement, minimum vieillesse, l’allocation aux adultes handicapés, l’allocation de solidarité spécifique, NDLR] à cinq années de séjour régulier en France ». Une condition de séjour qui amène Jean-Yves Camus à considérer que la candidate LR « propose une forme de préférence nationale “atténuée” ».

L’équipe de Valérie Pécresse récuse ce qualificatif. « Non, je ne crois pas que ce soit une forme de préférence nationale, répond Patrick Stefanini, son directeur de campagne. La préférence nationale, c’est l’idée que les emplois devraient être réservés à des ressortissants français. Ce que nous disons, c’est que nous ne souhaitons pas que des ressortissants étrangers puissent venir en France uniquement attirés par des allocations. C’est la raison pour laquelle nous voulons réserver le versement des prestations sociales non contributives aux étrangers ayant une certaine durée de résidence en France, en l’espèce cinq ans. »

Roussel, le communiste préféré de la droite

Dans l’Obs, visiblement séduit, portrait de Fabien Roussel, 52 ans, candidat communiste à la présidentielle.  Pro-chasse, pro-nucléaire, pas très “woke”… A gauche, le candidat du PCF à l’élection présidentielle détonne par ses prises de position, parfois applaudies jusqu’à la droite

« Mélange d’humour de comptoir et d’attaques néanmoins sérieuses contre le reste de la gauche, qui selon lui « ne sait plus parler au peuple ». Au point d’être lui-même devenu, en 2022, le communiste préféré de la droite ? On a dû commencer l’interview dans la voiture qui zigzaguait sur le périphérique parisien. Plus tôt dans la journée, l’ancien journaliste, père de cinq enfants qui a commencé par de petits boulots à « l’Humanité », était à la manifestation des enseignants contre le protocole sanitaire dans les écoles. Et notre entretien s’est terminé au pas de course entre couloirs et ascenseurs, parce que Fabien Roussel avait une urgence : attraper le train de 18h46 à la gare du Nord, afin d’être chez lui à SaintAmand-les-Eaux (Nord) aux alentours de 20h30. Pourquoi faire ? « Etre au bar à boire des coups avec les gens, manger des cacahuètes, écouter les histoires qu’ils me racontent », assure-t-il avec une simplicité travaillée. » 

Joe Biden trop vieux ?

L’Express le souligne : « En novembre prochain, Joe Biden aura 80 ans. Président le plus âgé de l'histoire américaine, devant Donald Trump (75 ans aujourd'hui) et Ronald Reagan (77 ans à la fin de son second mandat), le locataire de la Maison-Blanche - qui célèbre sa première année au pouvoir le 20 janvier - n'est pas seulement vieux ; il "fait" vieux, y compris pour son âge. » 

« Victime de deux ruptures d'anévrisme en 1988, le septuagénaire a le coeur fragile et des trous de mémoires. Il lui est arrivé de dire "Donald Trump" au lieu de "Vladimir Poutine" et de parler de "la présidente Harris" pour évoquer sa vice-présidente. Dans un sommet du G7, il a confondu la Libye avec la Syrie. Un autre jour, c'était Covid et Covax. Il arrive même que Biden, l'air hagard, prononce des phrases sans queue ni tête en marmonnant. En septembre dernier, en visioconférence, il ne se souvenait plus du nom de son interlocuteur - le Premier ministre australien Scott Morrison. » 

Face à ces petits soucis « L'entourage de Joe Biden, dont les déplacements sont rares, affirme qu'il est en pleine forme et "soulève de la fonte" tous les matins pendant son heure de gymnastique. Lui-même affirme qu'il se représentera en 2024. La chose paraît peu réaliste. » 

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