L’Express voit Macron objet de haine à tous les étages de la macronie, Le Nouvel Obs Bolloré en baron noir de la campagne; Le Point refuse de méloniser Bardella; Minc anticipe “la cohabitation de 2 puceaux”; Ciotti prend sa revanche de “Petit Chose”<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdos de la semaine.
Revue de presse des hebdos de la semaine.
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Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos cette semaine : du rouge et du noir. Ne les ouvrez pas si vous n’êtes pas en forme : rien de susceptible de vous remonter le moral ; le jour d’après et son énigme répondent vous rassurera. Pour l’Express, c’est carrément “la faute” qui barre sa Une.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Macron capitaine du Titanic

Le Titanic, c’est l’autre nom du conseil des ministres au yeux de L’Express, et Le Maire aimerait bien ne pas y faire de vieux os. Un de ses confrères en raconte l’ambiance : "le garant de lunité nationale a failli dans sa dimension essentielle, on na jamais été aussi divisé, on ne peut même plus se parler”.

Ça y est, Attal “s’est mis à son compte”, snobé qu’il a été : pas un mot du projet de dissolution avant le 9 juin, on comprend qu’il ait une dent contre le président. La lune de miel n’avait duré que 7 jours, et à l'Élysée, on craint un divorce express le 7 juillet au soir… Tout comme le départ annoncé de Darmanin.

Le premier ministre tient sa ligne anti RN, n'hésite pas à soutenir François Ruffin, alors que Macron a longuement virvolté, qu’Edouard Philippe et Bruno Le Maire sont partisans du “ni-ni”. Le camp présidentiel est divisé, comme si le clivage droite-gauche avait aussi été rétabli en son sein, note l’hebdo. Et quand on n’arrive même plus à se définir un ennemi commun… Pour un ministre, pour nous, la page est tournée. Le bloc central ne résistera pas” (L’Obs), à tel point que Richard Ferrand soupire : avoir fait tout ça pour en arriver là…”

On en vient dans vos hebdo à douter de l’existence du macronisme : Minc en retient “des convictions viscérales sur l’Europe”, mais c’est un peu court.

Un ministre a “peur que le président ait tout perdu au regard de lhistoire avec la dissolution” (L’Express).

Pour le Nouvel Obs, Macron est un “mort qui marche”, et malgré un bilan “pas tout noir” : 2,5% de chômage en moins, une gestion audacieuse (mais coûteuse) de la crise du COVID… Mais la non-campagne de 2022, l'utilisation du 49.3 et la loi immigration ont enterré le macronisme : ”deux mois après avoir voté cette loi avec l'extrême droite, nous lancions la campagne des européennes sur le thème d'un RN, qui serait à ce point un ennemi de la démocratie, je me disais que nous avions quand même un petit problème de cohérence” pour Aurélien Rousseau (L’Express).

Emmanuel Macron a tendu les rapports sociaux, “dédaigné les corps intermédiaires, maltraité, les manifestants, rogné les libertés publiques au prétexte de la lutte antiterroriste.” Et si la politique de l’offre a permis des cadeaux fiscaux, ces derniers n'ont pas ruisselé, pas plus que l’industrie verte n’a fleuri.

La dissolution reste pourtant à ses yeux un acte de courage”, selon lExpress, dans une rationalisation a posteriori qu’il partage avec “les cloportes”, ses conseillers “devenus les parias de cette fin de règne.” Son portrait des 4 mousquetaires vaut le détour, et on partage la réflexion de Le Maire dans L’Express : “les français comprennent que l’on fait tout ça par calcul.” A la lecture de la prédiction présidentielle “ça va finir tragiquement”, on les trouve nuls en maths… Et s’exonérer de toute responsabilité en engageant celle des Français n’a pas énervé qu’Alain Minc.

Pour le Point, pas de calcul : c’est toujours un mouvement d'humeur qui a conduit à la dissolution, inaugurant “une ère à très haut risque,” tant est grande la "déconnexion entre les programmes des trois blocs et la réalité de la situation de la France et du monde”. Pourtant, le président est “imperturbable”, heureux de voir son parti gagner 6% de voix en une semaine : “il ne subit plus. Il n'en pouvait plus des ministres qui geignent, des drapeaux palestiniens dans l’hémicycle, de ceux qui l'enterraient déjà pour briguer sa place.”

Comment vivra-t-il une cohabitation avec Bardella ? Selon le Nouvel Obs, ses conseillers s'y préparent et plongent dans l'histoire des cohabitations. Sans pour autant avoir “mis en place tous les pares-feux possible,” en cas de cohabitation avec le RN, si ce n'est quelques nominations in extremis. L'Express rappelle que Mitterrand avait, lui, ouvert des crédits dans les ministères pour financer l’Élysée… Excès de confiance ou d’amateurisme, le “domaine réservé” du président n'a pas été bordé par des constitutionnalistes… Avec pour tout viatique, dans L’Obs, un “il faut nécessairement installer un rapport de force psychologique”, les cloportes ont du souci à se se faire. Pour Minc, “ce serait une cohabitation entre deux puceaux”, et il ne la voit pas durer 3 ans : Macron n’a pas de Surmoi, et Bardella pas d’expérience…

Le RN, fasciste ou populiste ?

Même Le Point ne voit pas de mélonisation à l’horizon chez Bardella : l'immigration et la préférence nationale, la subvention du pouvoir d'achat, le recours au protectionnisme et l'éloignement de l'Europe, sans compter le rapprochement avec la Russie et l'éloignement de l'OTAN, tous ces ingrédients ne permettront pas de faire du RN “le parti de l'entreprise et de l'insertion dans le jeu européen” qu’est devenu celui de Meloni. Et sans équipe, politique et technocratique, sans lien avec les entreprises, le RN ne pourra pas “gouverner de manière pragmatique et efficace”…

Pour Philippe Marlière, professeur de sciences politiques, le RN reste un parti extrémiste : si elle a ripoliné le parti, “Marine Le Pen n'a jamais explicitement renié la filiation avec le vichysme”, contrairement au post-fascisme italien. Son horizon est anti républicain et anti laïque. Alors, même s'il n'est pas “un parti fasciste, quoi qu'en disent certains à gauche”, qui ne cherche pas la mise en place d’un Etat totalitaire, la soumission à un dictateur. Marlière le voit plutôt “détricoter par petites touches l'Etat de droit”.

Le populisme est un “phénomène international”, nous rappelle L’Obs, et un député Renaissance tacle : “à force de les désigner comme l’ennemi principal, le président a aussi été un merveilleux agent publicitaire du RN”. Pour Christophe Guilly dans Le Point, “ce mouvement des “dépossédés” est inarrêtable car il est porté par l’instinct de survie de la société”.

Le Point reprend la question de Jacques Juilliard, qui date pourtant du siècle dernier : “pourquoi avoir stupidement assuré à l'extrême droite, cette incroyable rente de situation qui lui permet de se présenter en défenseur attitré de ces deux droits essentiels que sont la sécurité et l’identité ?”

Le Peuple n’écoute même pas Bolloré

Le Nouvel Obs voit dans le score du RN la victoire de Vincent Bolloré, surnommé “le baron noir de la campagne”. L’hebdo, à la suite du Monde, lui attribue la paternité de l'union RN/LR, qu’il “a échafaudée activement avec Éric Ciotti.”

Philippe de Villiers, Cyril Hanouna ont écourté leurs vacances pour reprendre l’antenne, ce dernier ayant eu “16 invités sur 29 relevant du bloc extrême droite”. Mais surtout selon l'hebdo pour faire barrage à la coalition des gauches, en agitant la peur de l'antisémitisme des insoumis.

Et pourtant, à en croire, Christophe Guilly dans Le Point, les classes populaires “se sont autonomisées du point de vue culturel “ : le peuple n'écoute plus les débat télévisés, ni les intellectuels, ni la presse”, et fait lui-même son diagnostic. “Ils n'attendent ni un homme politique, ni un intellectuel pour les guider.” Et Marianne considère que Pascal Praud et Cyril Hanouna sont la conséquence, plutôt que la cause de la montée du RN : “nombre de gens se détournaient de médias dont ils considéraient quils leur crachaient à la figure.

Qui fera l’élection ?

8, 7 points : c’est la progression du RN sous Emmanuel Macron, autant que sa baisse sous Chirac 2, nous dit Le Point. Aura-t-il sa majorité absolue ? Les 10 % des voix LR et divers droite sont sa principale réserve de voix selon L’Obs. Une “union des droites par la base”, mais "les candidats macronistes s'emploient aussi au siphonnage des voix de la droite républicaine”.

Mais on a du mal à comprendre : aujourd’hui, un électeur sur deux suit les consignes des partis, un peu plus à gauche. Et 27 % des électeurs d'Ensemble n'exclut pas de voter pour un candidat NFP face au RN, soit… beaucoup pour le RN. “Il faut donc s'en remettre aux électeurs du centre et de la droite modérée, qui sont la véritable clé du scrutin : parier qu'ils accepteront à leur tour, comme la gauche, s’y est employé avec constance, depuis 2002, de faire barrage à l'extrême droite”. Pourtant, plus loin un sondeur affirme que “c'est l'électorat de gauche, qui s'était reporté sur Macron au second tour des présidentielles, qui peut empêcher le RN de gouverner.”… Et si on laissait les Français décider ?

Un cauchemar pour les sondeurs

Les 160 "swing circos”, qui peuvent basculer d’un côté ou de l’autre de l’échiquier politique, sont le cauchemar des sondeurs. Ce sont des départements ”essentiellement ruraux ou périurbains”, ceux qui ont besoin de leur voiture et connaissent la désertification médicale : le RN y est présent au second tour dans 155 d'entre elles. Et Le Point nous prévient : les abstentionnistes ne constituent pas une réserve de voix pour la gauche : “un surcroît de participation profite au RN. Nous nous le soupçons déjà, nous en avons la preuve.”

Entre dédiabolisation du RN, stratégie de Mélenchon et pari de Ciotti, le barrage républicain semble être une incantation, selon un sondage de Cluster17 : quand un électeur de gauche doit voter Ensemble, et un électeur modéré pour un NFP, le taux d'abstention dépasse les 50 %. “Seule la gauche modéré n'a aucune hésitation” et reporte ses voix tandis que Zemmour a permis la transition des électeurs de droite traditionnelle vers le RN, moins conservateur en matière sociétal et identitaire. En revanche, ils sont moins anti système que l'électorat RN.

Biden : out !

L’Express est formel : “pour rester dans l’Histoire, que Biden jette l’éponge !” Il ose le parallèle Avec la gérontocratie russe des années 80. Et précise que sa présence nuit désormais “à l’Occident tout entier”, Le Nouvel Obs aussi lui conseille de démissionner : c'est Trump qui a sonné la fin de la récréation durant le débat : "ne nous comportons pas comme des enfants.” Un moment que le New York Times qualifie de déchirant.

Mister Téflon à la tête de l’OTAN

Mark Rutte, ex-premier ministre néerlandais, prend la tête de l'OTAN après avoir tenu 14 ans à celle des Pays-Bas, entre autres en formant une alliance avec le parti d'extrême droite Pour la Liberté. Ce qui, jusqu'aux élections, déplaisait à Valérie Hayer, au point d’avoir menacé de quitter Rene au parlement européen. Il est surnommé Mister Téflon, car les scandales n'accrochent pas sur lui. Le libéral europhile est un apôtre de la rigueur budgétaire. Mais il est surtout “l’homme qui murmure à l'oreille de Trump”, et sans doute cela n’est-il pas pour rien dans sa nomination. Trump a à nouveau qualifié l'organisation d’obsolète… mais ces pleurnicheries sur un abandon par le grand frère américain agacent le batave.

Le dernier exercice militaire de l’organisation a réuni cette année pas moins de 90 000 soldats, sur les bords de la Vistule et en mer du Nord, histoire de montrer nos biceps à Poutine et célébrer dignement le 75° anniversaire de l’alliance.

Le front républicain tiendra-t-il ?

On cherche le consensus au sein de ce front, que ce soit du côté de l'électorat ou des dirigeants. Mélenchon a comblé le vide de chef : “ne pas avoir une incarnation a été un handicap et lui a permis de prendre une place prépondérante”, selon une élue socialiste. Le maintien de candidats LFI loyalistes face aux victimes des purges “brouille un peu plus l'image d’unité.”

Et avec Macron c’est “la grande tambouille” : ll voudrait, selon un socialiste, “toper avec les sociaux-démocrates”, et soutient même des insoumis “après avoir passé 20 jours à mettre le RN et LFI sur le même plan.”

Alors quel plus petit dénominateur commun pourrait-on mettre à Matignon ? Olivier Faure ? Boris Vallaud, ou Bayrou ? Le Drian aurait la cote, mais peu y croient tant le RN est haut… Et tant Mélenchon n’a “aucun intérêt au succès de cette aventure” : son apparition avec RimaHassan dimanche soir est vue comme “une tentation du sabotage”, pour pousser les sociaux-démocrates à l'abstention : “à la prochaine présidentielle, il lui sera plus facile de se faire élire face à Marine Le Pen après des mois de gouvernement Bardella.”

Dans Marianne, un insoumis reproche à ses partenaires un manque de sens tactique : “ils ne sont pas très malins quand même. Mélenchon à Matignon, il suffirait de ly mettre et il se carboniserait tout seul.” Les triangulaires ont surpris la gauche, et elle a dû se désister.

Le jour d’après

Marianne pointe les écueils et les dangers qui nous guettent au soir du 2° tour : les dernières notes de la DGSI ne sont pas à laffolement ni en matière de terrorisme ni en matière “dextrémismes violents.” Mais des manifestations sont à prévoir, en particulier si le RN passe. Quant à un embrasement des quartiers… qui pourrait prévoir ? On espère une trêve olympique. Mais pas à l’Assemblée : les LFI ayant pris l’habitude d’utiliser l’hémicycle pour séduire sur les réseaux sociaux, il est peu vraisemblable qu’ils se calment. Quant à l’incompétence au pouvoir, elle est plus prévisible… Faut-il craindre aussi la fuite des capitaux ? Il faut plutôt craindre leur non-afflux, le RN comme LFI étant des repoussoirs pour l’investissement étranger.

Ciotti, la revanche

“L’autre ami de la Russie” : L’Obs y va fort, et rappelle qu’il est l'auteur d'un livre blanc destiné à rebâtir l'amitié franco-russe” écrit en 2021 sur fond de campagne de la primaire LR, dans l'ombre de Pécresse, Bertrand et Barnier. Il y déclare que” la Russie ne doit plus être traitée comme un ennemi” et propose de sortir la France du commandement intégré de l’OTAN,. L’historienne Françoise Thom relève la proximité de ses prises de position avec celle du RN : “il a repris tous les thèmes de la propagande du Kremlin”. Et reconnaît la tactique stalinienne, dans les pays où il voulait asseoir son pouvoir : "il suscitait l'apparition d'ailes prorusses dans les partis non communistes pour faciliter leur scission.”

Et pourtant, “le Petit Chose” ne poursuit pas d'intérêt financier. S'il rêve d'avoir l'Intérieur, on ne le voit pas à Bercy : il ne rassurerait pas les marchés financiers, mais pourrait bien convenir à Macron au Quai d'Orsay à la place d'un Thierry Mariani controversé.

Dans Le Point, l'alliance Ciotti - Le Pen fait perdre au RN 20 circonscriptions éligibles. Les concessions sur son programme (maîtrise des dépenses publiques, suppression des impôts sur les héritages directs pour les familles modestes, non-report de la réforme des retraites) sont importantes. Pour un député, “Ciotti a vendu du vent ! Il nous a promis des dizaines de députés. À la sortie, ils sont deux.” Mais cela en vaut la peine : “Ciotti permet au RN d’enfin donner corps à ce fameux” rassemblement”, mais aussi d'enterrer LR et de monopoliser des mécontents de Macron et les effrayés par LFI… Sans mentionner Bardella ou le RN sur son matériel de campagne !

Son opération, c’est un règlement de comptes avec sa famille politique : il devient enfin une personnalité de premier plan et sort de son image d’élu local.

Des élections sous l’oeil (et à la main ?) de Moscou

Sur les réseaux sociaux, la guerre hybride de Moscou contre la France s’intensifie : un clone du site internet d’Ensemble propose l'achat d'une procuration pour 100 €, pour faire croire à un trafic de voix, nous dit L’Obs. Et les comptes russes sont hyperactifs sur X depuis la dissolution. De quoi plonger les opinions publiques dans “un brouillard de la guerre 2.0”. On assiste à une ”préparation cognitive”, comme celle qui avait précédé l'offensive en Ukraine, mais à coups de Bardella, tout en muscles, de Marine Le Pen déesse en bikini, ou encore durant le week-end des européennes, à une recrudescence de vidéos montrant des délits commis par des personnes racisées. “Durant les émeutes, 30 % des publications ont été produites par 1,2 % des profils. Et un/4 des plus prolifiques postent des messages pour Poutine. Tout cela pour “démontrer à la veille des J.O. qu'une démocratie est incapable d'assurer la sécurité d'un tel évènement.”

Les JO rayés du paysage

 La dissolution a cassé l'élan du relais de la flamme, et “gâché la fête des Jeux” pour Annie Hidalgo. Quant à Valérie Pécresse, elle appelle les politiques à une trêve olympique, pour ne pas “tout foutre en l’air”. Mais en terme d'images, l'arrivée de l'extrême droite serait associée aux Jeux dans les mémoires collectives. Sans compter le risque sécuritaire, puisque la flamme arrivera à Paris une semaine après le second tour : si manifestations ou émeutes il y a, seront-elles, achevées ?

Le Point joue à nous faire peur, et reprend l’information, depuis démentie, que le président du CIO pourrait annuler ou reporter les Jeux. Le village olympique en Seine-Saint-Denis pourrait connaître des violences insurrectionnelles en cas de victoire du RN, et les transports en commun être bloqués par des syndicats grévistes.

Chez les LR, on veut se battre

En tout cas, chez certains, parmi lesquels un stratège qui confie au Point :” on a plus intérêt à une majorité absolue du RN qu'à une majorité relative. On a besoin de clarté, on ne peut être petit et ambigu. À court terme, ce n'est pas terrible car on ne pèse pas, mais un moyen terme on se reconstruit” À s'ils avaient découvert cela un peu plus tôt…

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