Yaël Braun-Pivet s’oppose à une réduction de la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage<!-- --> | Atlantico.fr
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La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet
©MIGUEL MEDINA / AFP

Une nouvelle réforme ?

Ce mardi 2 avril, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé son opposition concernant la réduction de la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage. Pour elle, la priorité est d’ « évaluer » la dernière réforme de 2023.

Invitée sur Franceinfo ce mardi 2 avril, Yaël Brau-Privet s’est exprimée au sujet de la réduction de la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage. La présidente de l’Assemblée nationale annonce qu’il est préférable d’ « évaluer » la précédente réforme de 2023. « Attention à la stabilité de notre législation et de nos règles : il ne faut pas toucher des paramètres aussi importants aussi rapidement sans avoir évalué la réforme précédente […] Travailler sur le chômage, c’est beaucoup plus global que simplement se dire qu’en réduisant la durée d’indemnisation, on va remettre les gens sur le marché de l’emploi », a-t-elle précisé.

Gabriel Attal avait annoncé la semaine dernière son souhait de réformer une nouvelle fois l’assurance-chômage. Son plan est de réduire de « plusieurs mois » la durée d’indemnisation des chômeurs. Toutefois il ne veut pas que celle-ci descende en dessous de 12 mois (elle est actuellement fixée à 18 mois pour les moins de 53 ans).

Yaël Braun-Pivet a réitéré sa demande de « taxe exceptionnelle » visant à augmenter les taxes sur les superprofits ou sur les superdividendes. Ce qui, selon elle, permettrait de percevoir plus de recettes et de compenser le déficit public qui a atteint le record de 5,5% en 2023.

« Si nous demandons à nos compatriotes de fournir un effort compte tenu de la situation financière de notre pays, cet effort doit être partagé par tous et doit être équitablement réparti. C’est une question de justice sociale », a-t-elle annoncé.

Pour mettre en place cette nouvelle réforme, le gouvernement n’aurait pas besoin de passer par le Parlement. Il doit saisir les partenaires sociaux avec une lettre de « cadrage ». Si des négociations sont mises en place, le gouvernement peut recourir à un décret. Mais Yaël Braun-Pivet pense que le gouvernement sera obligé de passer par le Parlement s’il envisage d’économiser plus de 10 milliards d’euros en 2024.

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