Branle-bas de combat
Vélib' : face au fiasco Smovengo, la Mairie de Paris veut "davantage s’impliquer"
La ville a annoncé qu'elle allait apporter le "soutien" de ses équipes techniques pour rattraper le retard accumulé.
Devant la catastrophe, Paris a décidé de réagir. Deux mois après l'arrivée du nouveau Vélib, les vélos en libre-service, confié à la société Smovengo, la situation est toujours ubuesque. À peine 300 stations sont ouvertes sur les 1 200 promises à la fin du mois de mars. Mais ce n’est pas tout : les utilisateurs devant également jongler entre les vélos inutilisables, les stations hors-service ou encore service client injoignable…
Dans les colonnes de France Bleu Paris, Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris en charge des déplacements, a promis que les choses allaient changer. "Nous voulons davantage nous impliquer du point de vue opérationnel" a-t-il indiqué. A travers ses ingénieurs et ses techniciens, la ville de Paris va donc apporter son soutien technique. "Désormais, la priorité est de raccorder directement au réseau électrique les stations qui, en règle générale, fonctionnent bien quand elles sont directement raccordées de manière à ce qu'on ait un service qui soit opérationnel avec des stations et des vélos qui fonctionnent" a ajouté l'adjoint.
La société Smovengo, qui a remplacé l’entreprise JC Decaux, était-elle une erreur de casting ? Dans l’Opinion, Christophe Najdovski a balayé cette idée, estimant que "le processus de sélection a bien été fait selon les règles du Code des marchés publics. Au moment de la décision finale, une offre a été jugée meilleure que l'autre, sur des critères techniques et financiers". Il a précisé également que les usagers seront indemnisés pour janvier, février et probablement mars.
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