Sanctions
Un embargo sur l'énergie russe aurait un impact très faible pour la France
Et l'effet serait modéré pour l'Allemagne
Au moment où les voix se multiplient en Europe pour appeler à l'arrêt des importations d'hydrocarbures russes après les images, ce week-end, du massacre de Boutcha en Ukraine, le Conseil d'analyse économique (CAE), rattaché au Premier ministre, a publié ce lundi une étude mesurant l'impact d'un embargo sur les vingt-sept pays de l'Union européenne soulignent Les Echos.
Selon les experts, il est réaliste de penser que l'embargo n'impacterait que 3 % des besoins énergétiques français (et 15 % de sa consommation gazière).
Et ce, pour une raison simple : la Russie ne couvre que 20 % des approvisionnements en gaz et 30 % des besoins en charbon (des besoins limités au demeurant) de l'Hexagone. Et cette part tombe à 13 % pour le pétrole.
"L'Allemagne qui est nettement plus dépendante des importations énergétiques en provenance de la Russie serait davantage affectée par un embargo. Les livraisons russes assurent en effet plus de la moitié de ses besoins en gaz (55 %), et respectivement 34 % et 27 % de sa consommation de pétrole et de charbon. Au total, 8 % de la consommation énergétique outre-Rhin serait touchée par une interruption des achats d'hydrocarbures à Moscou." ajoutent Les Echos.
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