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UMP : François Fillon critique le bilan des années Copé
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Règlement de comptes

Lors de l’Assemblée générale de son micro-parti Force républicaine, l’ancien Premier ministre n'a pas maché ses mots pour critiquer le bilan de Jean-François Copé à la tête de l’UMP, évoquant "disputes fratricides" et "coups tordus".

"Problème de leadership, problème de projet politique, problème d'éthique". Ce mardi 3 juin, François Fillon s’est exprimé pour la première fois depuis la démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP. A l’occasion de l’Assemblée générale de son micro-parti Force républicaine, l’ancien Premier ministre n'a pas maché ses mots pour critiquer le bilan de Jean-François Copé à la tête de l’UMP, évoquant "disputes fratricides" et "coups tordus".

Pour François Fillon, qui n’a jamais digéré que Copé lui "vole" l’élection interne de l’automne 2012, la présidence de ce dernier a laissé l’UMP "en crise et en position de faiblesse". "Les soupçons et les affaires nous ont blessés. Des millions d'euros détournés. (...) On peut mentir, tricher, détourner l'argent des adhérents et des sympathisants et prétendre représenter la France et les Français?" Trois fois "non", s'est insurgé François Fillon. Quant à la victoire de l’UMP lors des élections municipales de mars, elle est "moins" due "à l'étiquette de notre parti qu'au rejet de la gauche et au travail de terrain de nos candidats et militants", selon le député de Paris, qui a alors appelé à "sauver l'UMP d'une disparition possible."

"Enfin, j'ai eu Copé" : le "Canard Enchaîné", de son côté, relève d'autres expressions qu'aurait tenues l'ancien Premier ministre : "J'ai réussi à montrer quel était le vrai visage de ce salopard et de son entourage".

Mais François Fillon n’a pas critiqué que Jean-François Copé. Il s’en est également pris à François Hollande et à sa réforme territoriale. Selon lui, le chef de l’Etat a décidé "redécouper la France en 14 régions, de façon arbitraire, illogique, politicienne et lâche". Pour l’ancien Premier ministre, "la cohérence aurait été de commencer avec les départements qu'il convenait de fusionner avec leurs régions (...) mais la cohérence n'est pas le but recherché: le but c'est de lancer un leurre pour tenter de faire croire qu'il contrôle encore la situation", a t-il lâché. 

Lu sur Le Parisien

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