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Pape François : les temps forts de sa première année au Vatican
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Bilan d'anniversaire

Trois jours après son élection, le pape François a imposé son style en lançant, devant des milliers de journalistes : "Comme je voudrais une Eglise pauvre, pour les pauvres!".

Le 13 mars 2013, l’Argentin Jorge Mario Bergoglio, choisi par les cardinaux du monde entier, devenait le premier pape de l'hémisphère sud. Un an plus tard, son compte Twitter rassemble plus de 3,75 millions d’abonnés et le magazine Il Moi Papa (Mon Pape), tiré à 500 000 exemplaires en Italie, lui est entièrement consacré. Par ailleurs, il a fait la couverture de Rolling Stones et a été nommé "personnalité de l’année" par le magazine Times. Retour sur les temps forts de sa première année. 

Trois jours après son élection, le pape François a imposé son style en lançant, devant des milliers de journalistes : "Comme je voudrais une Eglise pauvre, pour les pauvres!". Il leur a alors expliqué pourquoi il avait choisi le nom "François", en référence à Saint François d'Assise, le saint des pauvres. Dans cette continuité, le 28 mars 2013, il a lavé les pieds de douze détenus lors d’une visite de détention pour mineurs. Il s’est surtout fait remarquer en s’exprimant pour la première fois sur le scandale des abus sexuels commis par des membres du clergé. Il a alors promis d'engager des "procédures à l'encontre des coupables" et de demander des "mesures de protection des mineurs et l'aide à ceux qui dans le passé ont dû subir de telles violences". Le Vatican a ensuite annoncé une vaste réforme de son code pénal, en partie inchangé depuis 1929, afin de rendre le texte conforme à plusieurs conventions internationales, dont celle de 1989 sur les droits des enfants.

Par la suite, le pape François a lancé un processus de refonte de l'organisation de la curie romaine et la formation d'un groupe de huit cardinaux pour "le conseiller dans le gouvernement de l'Église" et l'aider à réformer la gouvernance. Enfin, en juillet dernier, au retour des JMJ de Rio, particulièrement animés, il a donné une conférence de presse improvisée où il a assuré ne pas juger les homosexuels, y compris au sein de l'Eglise. "Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, c'est de faire du lobbying. C'est le problème le plus grave, selon moi. Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger?". 

Lu sur Le Figaro

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